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Le Rozier (48) – 9/2022

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Jeudi 22 septembre 2022

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous sommes vingt, dont six femmes, au départ de ce premier jour dans cette superbe région des gorges du Tarn. Il y a dix trikes, dont un tandem, cinq vélos couchés et quatre vélos droits. Seuls les vélos droits, le Wolf&Wolf AT2 de Roberto et le Metabikes de Jacky n’ont pas d’assistance électrique. Il fait froid, mais le soleil promet une belle journée. Après le traditionnel briefing nous grimpons le raidillon qui permet de quitter le camping et nous rejoignons le centre du village où je finalise l’organisation du repas au restaurant de ce soir avec la patronne de l’Alicanta. Nous quittons Le Rozier en remontant le long de la Jonte pour pénétrer dans les superbes gorges aux falaises verticales. Un peu plus loin, deux rochers remarquables sur le haut de la falaise à gauche ont été baptisés le Vase de Sèvres et le Vase de Chine. Ils sont indiqués au bord de la route par une pancarte. Nous montons progressivement. Nous faisons une pause juste avant le rocher aux vautours pour alléger la tenue car la température monte. Nous ne verrons aucun des vautours, sans doute partis chasser ailleurs. Après une petite descente, la montée reprend. Quelques kilomètres plus loin nous apercevons l’Arcade des Bergers, une belle arche en haut de la falaise sculptée par les éléments naturels.

 


image d'un voyageUn peu plus de deux heures après notre départ, nous arrivons à Meyrueis où nous nous arrêtons au supermarché pour quelques courses. Quelques minutes plus tard, nous reprenons la route qui longe la rivière puis nous passons le pont pour traverser le centre de Meyrueis où nous ne passons pas inaperçus. À la sortie de la ville, nous attendons Maryse et Roberto qui se sont arrêtés à la pharmacie. En repartant, nous prenons à droite la route qui grimpe sur le Causse Noir. Ça monte bien, mais pas trop fort. Après deux lacets assez raides, nous longeons la montagne en grimpant jusqu’à Sérigas puis c’est plus facile. Nous arrivons finalement à la Pierre des Trois Évêques, une pierre levée qui marque le carrefour de la D584 et de la D47C. C’est là que nous nous installons pour le pique-nique, sur l’herbe dans un endroit à l’abri du vent. Après déjeuner, nous décidons d’ajouter deux kilomètres au parcours prévu en allant voir le point de vue sur les gorges de la Jonte près de la grotte de Dargilan. Si le début n’a pas trop de relief, ça finit en descente et certains décident de ne pas aller au bout pour ne pas avoir à remonter. Ils ont eu tort. Le point de vue sur le gorges vaut le détour et le bar des grottes est ouvert.

 


image d'un voyageFinalement, nous remontons pour rejoindre les autres. Nous rejoignons ensemble notre point de pique-nique puis nous continuons la route du Causse Noir vers Veyreau où nous nous regroupons. Nous passons ensuite Vessac puis nous prenons à droite la route de Peyreleau. Après un parcours à peu près plat, nous descendons jusqu’à la chapelle ruinée de Saint-Jean-des-Balmes où nous faisons une pause photo. Le chemin d’accès n’est pas très carrossable, mais les plus téméraires tentent l’aventure alors que les autres laissent leur monture au parking. La ruine montre les contours de la chapelle et il est possible de monter au clocher, ce que certains ne se privent pas de faire pour apparaître aux ouvertures supérieures pour le plus grand plaisir des photographes. Après cette visite, nous rejoignons le reste du groupe puis nous reprenons la route qui se termine par une belle descente sur Peyreleau. Après un arrêt au point de vue sur la vallée du Tarn et sur le village, nous traversons Peyreleau puis le pont sur la Jonte et nous rejoignons le camping par le petit chemin qui longe la rivière. Nous avons fait 58 km aujourd’hui pour un dénivelé de 897 m. Nous terminons la soirée dans la bonne humeur au restaurant l’Alicanta.

 

Vendredi 23 septembre 2022

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, au moment du briefing, Michel et Françoise manquent à l’appel. L’assistance du trike de Françoise ne fonctionne plus. Ils décident de se rendre chez Déclic-Eco près d’Aix-en-Provence pour résoudre le problème. Nous ne sommes donc que dix-huit au départ. La température est fraîche et le temps est couvert. Nous quittons Le Rozier en passant le pont sur le Tarn, puis nous descendons le long de la rivière. Sur notre droite, Mostuéjouls et son château dominent la vallée. Nous continuons jusqu’à Boyne où nous prenons à droite la petite route qui grimpe sur le Causse de Sauveterre. La montée, assez raide, se termine par de beaux lacets du haut desquels on peut voir le village de Boyne au fond de la vallée du Tarn. Finalement, nous nous regroupons au Buffarel pour une petite pause. Des chevaux sont parqués à l’arrière du gîte qui nous abrite du vent. L’un d’entre eux, plus curieux que les autres, s’approche pour quémander quelques caresses. Après la pause, nous continuons sur le Causse de Sauveterre jusqu’à la lavogne après le hameau de Bombes. C’est une cuvette maçonnée qui sert à récupérer l’eau de pluie pour abreuver les troupeaux de brebis. Nous continuons jusqu’au Massegros où un arrêt à l’épicerie locale permet de faire le plein de victuailles pour le déjeuner du jour.

 


image d'un voyageNous reprenons la route jusqu’à la Baraque de Trémolet où nous tournons à droite en direction du Point Sublime. Nous nous arrêtons un peu plus loin devant la source des Fonts. Il y a un joli bassin cimenté garni de nénuphars et, comme l’heure est assez avancée, nous décidons de déjeuner là. Il y a des tables en pierre, de la pelouse et un muret le long du bassin. Des ouvriers de la voirie font une pétanque au bord de la route pendant leur pause méridienne. Lorsque nous repartons, ils s’apprêtent à gravillonner. Heureusement, nous passerons juste avant. Quelques coups de pédale plus loin, nous rejoignons le Point Sublime qui porte bien son nom. C’est un beau point de vue au-dessus des Gorges du Tarn. Il était prévu de déjeuner là, mais le fort vent froid ne nous a pas fait regretter d’anticiper cet arrêt. Après de nombreuses photos pour immortaliser notre passage, quelques-uns d’entre-nous vont tester le troquet local pour le café traditionnel. Pendant ce temps là, les autres ont le plaisir de voir planer des vautours fauves au-dessus des gorges. L’un d’entre-eux vient même tout près en rasant la falaise. L’envergure de l’oiseau est impressionnante. Nous quittons cet endroit extraordinaire pour rejoindre la route que nous avons laissée à Saint-Georges-de-Lévéjac.

 


image d'un voyageNous continuons sur le Causse de Sauveterre jusqu’à Almières, où nous entamons la descente dans les gorges du Tarn. La pente est assez forte et le revêtement bien lisse. Nous faisons quelques arrêts dans les lacets pour faire des photos. Finalement, nous passons devant les ruines du château de Dolan avant de rejoindre les bords du Tarn aux Vignes où nous nous regroupons au bord de la route des gorges. Ensuite nous poursuivons notre parcours qui descend en pente douce le long de la rivière. Nous passons sous une belle arche de pierre, puis nous nous arrêtons un peu plus loin face au hameau de la Sablière, des maisons agglutinées contre la falaise, de l’autre côté du Tarn. Seul un sentier dessert le hameau de l’autre côté. Pour rejoindre la route, une tyrolienne transporte les marchandises au-dessus de l’eau et les habitants doivent traverser en barque ou en canoë avant de remonter un chemin escarpé jusqu’à la route. La nacelle de la tyrolienne est de l’autre côté où se trouve un gîte. Des vautours fauves planent plus haut au-dessus des falaises. Après quelques photos, nous repartons pour terminer la descente jusqu’au Rozier. Il y a de jolis passages sous des mini tunnels avant qu’on traverse le Tarn pour rejoindre le camping. Nous avons parcouru près de 59 km pour 905 m de dénivelé.

 

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