Souillac (46) – 5/2025
Mardi 20 mai 2025
Le parcours
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Le récit
Nous sommes 26 à rouler aujourd’hui. Chantal ne roule pas, mais Bruno nous a rejoints hier soir, comme prévu. Il fait bien gris et le brouillard cache l’horizon dans la vallée. Après le briefing, nous partons alors qu’une petite pluie commence à tomber. Serge, dont l’ingéniosité n’est jamais pris en défaut, a bricolé un support pour fixer son parapluie ouvert sur son trike, ce qui lui permet de rouler à l’abri du moins tant qu’il ne roule pas trop vite et qu’il n’y a pas trop de vent. Nous suivons en sens inverse la fin du trajet d’hier. Nous passons Pinsac, puis le pont de la Treyne, puis Belcastel et nous descendons, poursuivis par un autobus et une flopée de voitures, jusqu’au bord de la Dordogne avant Lacave. Nous prenons à droite pour grimper au-dessus de la vallée de l’Ouysse. Nous nous arrêtons après la montée alors que la pluie se calme. Nous quittons cette route un peu plus loin pour rejoindre le petit hameau de Canteloube, puis pour plonger, sur une route rugueuse et très pentue qui nous secoue bien, au fond de la vallée de l’Ouysse.
Nous nous regroupons en bas, au bord de l’eau, où une pancarte indique le moulin de Cougnaguet à 200 m. Un chemin sans revêtement nous y conduit en peu de temps. J’ai prévenu le propriétaire du moulin de notre passage aujourd’hui et nous sommes attendus par un ancien meunier qui nous explique en détail le fonctionnement des quatre meules entraînées par l’eau de la rivière. Sa diction un peu rocailleuse et le bruit des machines en fonctionnement ne facilitent pas la compréhension, mais la couleur locale et les explications glanées par ceux qui sont tout près suffisent à nous satisfaire. Après la visite des machines, on fait un petit tour à l’extérieur pour voir les amenées et les sorties d’eau, puis nous passons à l’étage pour voir l’habitation du meunier telle qu’elle était autrefois. La visite se termine par un petit coup de gnôle et des noix gracieusement offerts par notre guide. À midi, nous sommes autorisés à nous installer là pour déjeuner sur un grand banc à l’extérieur, près du bief de sortie du courant dévié du moulin, et sur une petite plage juste à côté au bord de la rivière. Le soleil pointe son nez entre deux nuages et nous sommes comblés.
Nous repartons sur le chemin, goudronné à partir du moulin, en observant un chevreuil folâtrer dans un pré à droite de la route, puis nous prenons la route de Rocamadour. Ça grimpe et le retour du beau temps nous incite à alléger la tenue. Après la montée, nous nous regroupons sur le chemin piétonnier qui longe le haut de la vallée à l’Hospitalet. D’ici on a une belle vue sur le rocher de Rocamadour. Après avoir attendu les accros du café qui avaient investi le bar local aux tarif spéciaux pour les touristes, nous continuons jusqu’à l’esplanade de l’Hospitalet d’où nous avons une belle vue sur le village de Rocamadour accroché au rocher. Après quelques photos, nous prenons la route qui descend dans la vallée de l’Alzou. Nous passons sous un petit tunnel en courbe, puis nous nous arrêtons en bord de route pour quelques photos supplémentaires. Nous continuons la descente, passant devant l’entrée du village de Rocamadour, puis nous descendons jusqu’au pont de l’Alzou pour remonter de l’autre côté, face au rocher. Avant de passer sous le pigeonnier de Laguille qui trône à mi-falaise à gauche, nous faisons une nouvelle pause photo car nous sommes exactement en face de Rocamadour et la vue est superbe.
Nous continuons la montée sur le causse de Gramat, puis la route monte et descend au gré du relief du causse. À Couzou, nous prenons à droite avant de rentrer dans le village. Suit une belle descente, puis une nouvelle montée et une partie plate jusqu’à Calès où nous faisons une pause au bord de la route. Nous descendons ensuite jusqu’au Bastit pour remonter et passer sur l’autoroute. Finalement, nous débouchons sur la route de Souillac à Cahors, un peu fréquentée, mais à la chaussée large et toute en descente. Nous faisons une pause au belvédère de Lanzac d’où on a une belle vue sur la vallée de la Dordogne barrée par le viaduc en courbe de l’autoroute. La suite de la descente, sur un revêtement parfaitement lisse, est un vrai toboggan. Nous traversons le village de Lanzac, toujours en descente, puis le pont sur la Dordogne avant de rejoindre Souillac et le camping sur la rive droite. Nous avons parcouru un peu plus de 60 km et grimpé 1029 m.
Mercredi 21 mai 2025
Le parcours
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Le récit
Aujourd’hui, nous sommes tous au départ, faisant un effectif de 27, notre maximum pour cette rencontre. En raison des travaux entre Le Roc et Mareuil qui nous ont valu un portage le premier jour, le parcours de ce jour et ceux que nous ferons les deux jours suivants ont été modifiés pour passer sur la rive droite de la Dordogne en empruntant la voie verte. Nous quittons le camping après le briefing sous un ciel couvert et avec une température bien fraîche. Nous rejoignons la route de Sarlat et ses multiples véhicules motorisés que nous suivons jusqu’à Cazoulès où débute la voie verte qui mène à Sarlat. Nous tenons un bon rythme puis nous faisons une pause à Roufillac avant de prendre le pont pour rejoindre Saint-Julien-de-Lampon. Là, nous retrouvons le parcours prévu qui descend le long de la Dordogne jusqu’à Groléjac, atteint après une petite montée à Veyrignac. C’est là que Serge et Chantal nous quittent pour rejoindre le trajet de retour et raccourcir ainsi une journée bien longue. La suite est plus tourmentée, avec une forte pente et de nombreux virages, puis une belle descente nous conduit à Domme où nous entrons dans la vielle ville par la porte des Tours.
Après une forte grimpette dans les petites ruelles, nous nous installons sur l’esplanade devant le beau point de vue pour le casse-croûte. Quelques touristes étonnés par nos machines viennent discuter. Après le repas et un café au prix prohibitif pour ceux qui ne peuvent s’en passer, nous repartons par les petites ruelles pour repasser la porte des Tours, où nous faisons des photos commémoratives, et grimper en direction de l’aérodrome. Passé la zone plate où nichent les avions, une belle descente nous conduit jusqu’à Saint-Cirq-Madelon après avoir traversé la route de Sarlat à Gourdon. Nous remontons ensuite une petite vallée pour prendre ensuite à droite la petite route qui mène au village de Milhac. Si celle-ci commence par une descente, la pente prend rapidement l’inclinaison inverse et la devient très forte jusqu’au village, donnant du fil à retordre à notre ami Roberto qui roule sans assistance. Il s’en sort avec brio grâce à un entraînement régulier.
Nous faisons une longue pause à Milhac pour admirer le château et les superbes maisons fleuries. Certains ont une longue discussion avec une habitante qui, attirée par notre foule inhabituelle, leur raconte l’histoire de sa maison ancienne et du village. Marie-Jo, un peu plus loin, discute avec un autre habitant qui nous donne quelques boutures du rosier de variété ancienne qui orne sa clôture. Il reçoit un couteau à l’effigie de l’AFV en remerciement. Finalement, nous quittons Milhac pour prendre un peu plus loin la route directe qui mène à Saint-Julien-de-Lampon. Nous traversons la Dordogne puis reprenons en sens inverse la voie verte qui nous ramène à Souillac afin d’éviter le tronçon en travaux sur la rive gauche prévu par le parcours initial. Certains en profitent pour passer par le supermarché pendant que les autres rentrent directement au camping. Nous n’avons pratiquement pas vu le soleil aujourd’hui, mais il n’a pas plu. Le compteur affiche près de 70 km pour 763 m de dénivelé. La modification du parcours a nettement rallongé le trajet, mais le dénivelé est pratiquement inchangé en raison du passage par la voie verte à l’aller et au retour.