Souillac (46) – 5/2025
Dimanche 18 mai 2025
Le parcours
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Le récit
Nous sommes 26 au départ, ce matin sous le soleil. Bruno ne nous rejoindra que lundi soir et Vincent seulement jeudi matin. La majorité roulent en trike, sauf Serge et Roberto qui roulent à vélo couché, et Madeleine et Benoist qui roulent à vélo droit. Seul le vélo de Roberto n’a pas d’assistance électrique. Quelques minutes avant notre briefing à l’entrée du camping, nous assistons au départ d’un rassemblement de mobylettes et mini-motos, basé lui aussi au camping, mais dont c’est le dernier jour. Leur départ, enveloppé de fumée bleue, ne nous fait pas regretter d’avoir choisi le vélo, même si leurs montures anciennes ont un petit air désuet qui n’est pas sans intérêt. Une fois le calme et l’oxygène revenus, nous procédons au briefing et nous quittons le camping en longeant la rive droite de la Dordogne puis en passant le pont pour un premier arrêt en rive gauche sous le château de Cieurac. Après les photos, nous reprenons la route jusqu’au Roc.
En arrivant au Roc, des pancartes signalent que la route est barrée. À la sortie du village, il y a un camion en travers et des blocs en plastique obturent le passage. C’est dimanche et il n’y a pas de travaux, on pourrait peut-être passer malgré tout. Roberto part en reconnaissance sur le tronçon neutralisé qui semble être dégagé pour la partie visible. Lorsqu’il revient, il n’a rien vu de notable et nous décidons de passer malgré tout. Arrivés à l’autre bout sans encombre, nous trouvons un barrage de blocs de béton qui obture entièrement l’accès à la route. Nous passons alors tous nos vélos un par un par-dessus l’obstacle pour nous retrouver tous du côté libre et poursuivre notre parcours. Passant en Dordogne, nous longeons la rivière alors que devant nous énorme un sanglier traverse la route. Nous continuons jusqu’à Saint-Julien-de-Lampon où nous faisons une pause sur la place devant l’église. Nous reprenons la route qui quitte la vallée et grimpe dans la forêt avant de tourner à droite en direction du château de Fénelon.
En arrivant, les toits coniques des tours dépassent au-dessus des arbres. Après une petite grimpette, nous contournons le château pour nous arrêter devant. Entouré d’un double mur d’enceinte, il trône fièrement sur la colline. Après les photos, nous reprenons la route pour rejoindre le point de vue sur la vallée de la Dordogne, de l’autre côté, au fond d’une impasse près d’une petite chapelle. Il y a une ancienne croix bilobée en pierre, similaire à celle du cimetière de Saint-Hilaire-Foissac en Corrèze, qui doit être très ancienne. Une table d’orientation identifie les points remarquables que nous avons parfois du mal à identifier en raison de la végétation luxuriante. Nous remontons jusqu’à la route qui descend dans la vallée de la Dordogne, puis nous reprenons la route de la rive gauche. Nous grimpons jusqu’à Veyrignac pour redescendre jusqu’à Groléjac. Nous rejoignons la voie verte pour nous arrêter sous le pont, en bord de Dordogne où est prévu l’arrête casse-croûte. Chacun choisit sa place à l’ombre ou au soleil.
Après le déjeuner, nous reprenons la voie verte pour traverser la Dordogne sur le pont, sans oublier d’y faire des photos, et rejoindre un peu plus loin sur la droite la branche qui va vers Souillac. Le parcours suit celui de l’ancienne voie ferrée qui reliait Sarlat à Souillac. Le revêtement est lisse et peu pentu. Nous tenons un bon rythme. Nous faisons un nouvel arrêt à Aillac où la piste domine les toits du village d’un côté et de l’autre un bras fermé de la Dordogne qui sert de port aux barques des habitants du lieu. C’est dimanche et nous croisons de nombreux cyclistes. Après Aillac, nous quittons le tracé de la voie ferrée et la voie verte emprunte une petite route qui serpente entre les plantations de noyers. À Calviac, nous retrouvons le tracé de la voie ferrée avec son revêtement lisse, puis nous passons sous un tunnel, pas très long et en ligne droite, dont on voit très bien l’autre extrémité inondée de lumière. Nous nous arrêtons à Roufillac pour le café déjà envahi par un rallye automobile de grosses cylindrées. Chantal et Serge nous quittent ensuite pour rentrer directement par la voie verte.
Nous traversons la route de Sarlat pour monter vers Carlux. Nous grimpons jusqu’en haut du village pour une visite des ruines du château. La visite est en libre accès et du premier niveau on a une belle vue sur les toits du village d’où émerge une cheminée gothique du XIVème siècle. Le château, outre le fait qu’il représente un beau point de vue sur les alentours, nous permet de reconnaître quelques-uns de ses éléments grâce à une signalétique adaptée, notamment la chapelle. Il y a aussi quelques endroits avec des escaliers et des puits d’accès, ainsi qu’une tour dont l’accès est interdit. Après la visite, nous redescendons jusqu’à Roufillac où nous traversons le pont pour continuer jusqu’à Saint-Julien de Lampon. À la sortie du village, nous prenons à gauche en direction de Masclat. Ça monte jusqu’au village, puis nous redescendons dans la forêt jusqu’au fond de la vallée du ruisseau de Tournefeuille pour rejoindre la route de Gourdon que nous prenons à gauche vers la Dordogne. Un peu plus loin, nous prenons à droite en direction de Nadaillac-de-Rouge.
La route monte dans la forêt, puis, au village, nous prenons à gauche en direction du château. Vu de ce côté, on dirait une belle maison bourgeoise, mais les deux énormes dépendances et le toit de la tour qui dépasse derrière ne trompent pas. Nous contournons en descendant entre le château et l’église, pour nous arrêter sur le parvis. De là, le château n’a pas de réputation usurpée. C’est un vrai château avec des tours et de grandes fenêtres à meneaux. Après quelques photos, nous reprenons la route et une belle descente nous conduit au Roc, dans la vallée de la Dordogne. Nous repassons par Cieurac où nous traversons le village pour passer juste en-dessous du château et rejoindre le pont sur la Dordogne. Nous rejoignons le camping vers 17h00 et nous terminons la soirée autour d’un apéritif offert par l’AFV. Nous avons parcouru plus de 60 km pour 706 m de dénivelé sous un beau soleil, avec une température clémente l’après-midi. Une belle journée en somme.
Lundi 19 mai 2025
Le parcours
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Le récit
Ce matin, le temps est couvert et la pluie annoncée approche. Nous ne sommes que 21 au départ. Françoise, Odile, Annie, Chantal et Madeleine ne roulent pas. Serge a troqué son deux roues pour le trike de Chantal. Après le briefing, nous traversons le centre de Souillac pour prendre la direction de Martel en passant devant l’entrée de l’autoroute. Il y a du monde et la zone de travaux à voie unique à la sortie de la ville n’arrange rien. Nous passons sous le viaduc de la voie ferrée, puis sous le pont de l’autoroute. Un peu plus loin, nous prenons à droite une route qui grimpe mais qui nous évite la circulation des poids-lourds dans la montée de la route principale. Après la montée, nous revenons sur la route que nous avons quittée plus bas, mais comme c’est assez plat, nous roulons plus vite. Nous traversons Baladou, puis, après être passés devant l’usine Solev qui fabrique les flacons de luxe pour les parfums et cosmétiques, nous arrivons à Martel. Nous nous installons sous la halle pour une visite des lieux, notamment de la place de la mairie et de son passage marqué de deux canons.
Nous quittons Martel en passant devant le chemin de fer touristique du Haut Quercy, alors que la pluie se met à tomber. Après une petite montée en sortie de la ville, une belle descente nous conduit dans la vallée de la Dordogne. Au Colombier, nous prenons à gauche la superbe route qui descend sous les falaises en direction de Gluges. Elle se termine en bordure de Dordogne avec la falaise de l’autre côté. Nous grimpons une forte pente ensuite dans le village de Gluges et encore à gauche pour nous arrêter sur le parvis devant l’église. Il y a juste assez de place pour nos vélos. Ici, Édith Piaf venait régulièrement prier à l’église et a même financé dans le plus grand anonymat les travaux visant à renouveler deux de ses vitraux. En repartant, nous passons au-dessus du château puis nous traversons la route de Gramat afin d’aller voir le belvédère de Copeyre. Nous garons les vélos le long de la route puis nous empruntons le chemin qui grimpe jusqu’à la plateforme au-dessus de la vallée. La pluie ne nous aide pas à profiter pleinement du lieu, mais le paysage vaut quand même le détour.
Nous reprenons ensuite la route de Gramat, passons la Dordogne sur le pont de Gluges, puis remontons de l’autre côté en direction de Montvalent. Avant d’arriver à Montvalent, nous prenons à droite une petite route qui descend jusqu’à Saint-Georges. Là se trouve une résurgence de la rivière souterraine de Padirac. Il y en a encore deux autres sur la commune de Montvalent, en-dessous des falaises. Nous y trouvons des plongeurs qui vont visiter les lieux sous terre car c’est un site de renommée internationale pour ce sport atypique. Après une photo des plongeurs en train de disparaître dans le trou d’eau, nous remontons sur la route pour rejoindre Montvalent où nous nous installons pour déjeuner alors que la pluie cesse juste au bon moment. Après déjeuner, nous faisons une petite visite de ce village dont la petite halle, en plein centre vaut le détour. Nous repartons alors que la pluie recommence à tomber, mais pas très fort. Nous prenons à droite la route qui rejoint la vallée de la Dordogne après une belle descente, puis nous suivons la route de la vallée en passant devant les grottes de Lacave.
Nous faisons un arrêt en bord de route au pont de l’Ouysse pour admirer le château de Belcastel qui trône en haut de la falaise au-dessus du confluent de la Dordogne et de l’Ouysse. De là on distingue parfaitement, en haut de la falaise, le château à gauche et sa chapelle à droite. Après quelques photos, nous reprenons la route pour grimper vers Belcastel. Nous faisons une pause aux Boules, devant les tentes des producteurs locaux et d’où on a, de l’autre côté de la route, une autre vue sur le château de Belcastel. Certains en profitent pour discuter avec le producteur de noix. Il nous recommande la visite du moulin de Gougnaguet où nous avons prévu de passer demain. Finalement, nous terminons la montée pour redescendre un peu plus loin jusqu’au pont de la Treyne. Nous traversons la rivière puis nous laissons les vélos au parking à gauche afin d’aller à pied sur le pont pour voir le château de la Treyne. Niché au cœur de la verdure, il domine la rivière. La vue de l’autre côté n’est pas mal non plus. Nous remontons sur Pinsac et regagnons Souillac et le camping vers 16h00 après un peu plus de 55 km et 663 m de dénivelé.