Souillac (46) – 5/2025
Jeudi 22 mai 2025
Le parcours
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Le récit
Nous sommes encore 27 au départ aujourd’hui bien que Chantal ne roule pas, car Vincent nous a rejoints ce matin. Le temps est encore bien couvert et il ne fait pas chaud, mais nous avons l’espoir de voir le soleil cet après-midi. Aujourd’hui encore, le parcours a été modifié pour éviter le tronçon en travaux sur la rive gauche de la Dordogne. Après le départ, nous prenons la route du premier jour, passant par Cieurac en suivant la vallée jusqu’au Roc. Là, nous prenons la route qui grimpe vers Nadaillac-de-Rouge. La pente est très forte. À Nadaillac-de-Rouge, nous prenons à droite avant le château une petite route qui rejoint la route de Mareuil à Gourdon. La pente est extrême, plus de 20 % mais nous sommes dans le bon sens. Il n’y a qu’à se laisser descendre. Une fois sur la grande route, c’est plus facile, ça monte lentement et nous roulons bien. Nous faisons une pause à Auniac, sur la place du village. Nous continuons ensuite jusqu’à Gourdon. Nous traversons la ville au milieu de la circulation, puis nous entrons dans la vieille ville par une petite ruelle en pente pour grimper jusqu’à l’église fortifiée que nous contournons pour nous garer où nous pouvons sur le parking déjà plein.
Laissant nos montures à la garde des quelques-uns qui ne veulent pas monter les marches, nous grimpons à pied jusqu’à l’esplanade qui domine la ville. Il y a une table d’orientation et sous nos pieds se trouve la réserve d’eau qui alimente la ville. De là, on a une belle vue sur le clocher fortifié et tous les environs de Gourdon. Le vent frais et l’absence de soleil ne nous incitent pas à nous éterniser là-haut et nous ne tardons pas à redescendre sur le parking pour le casse-croûte. Après le déjeuner, certains vont au café en bas de la vieille ville, d’autres vont flâner dans les rues historiques et voir le jardin médiéval, pendant que nous sommes quelques-uns à garder les vélos. Finalement, nous repartons pour descendre et prendre la route de Nozac du côté de Gourdon par lequel nous sommes arrivés. Le ciel se découvre peu à peu, laissant pointer un soleil qui va faire monter la température ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Nous passons Nozac puis nous faisons une petite pause sur la place de Roufilhac. Il y a une jolie fontaine et un décor en rondins figure une locomotive et deux wagons servant de pots de fleurs. Après nous être regroupés et avoir fait quelques photos, nous reprenons la route pour une nouvelle pause pour nous regrouper à Vidal où le sol au pied des noyers est couvert de marguerites et d’orchidées. Un peu plus loin, nous retrouvons la route que nous avons prise ce matin dans l’autre sens après avoir quitté Nadaillac-de-Rouge. Peu après, nous prenons à droite vers Lamothe-Fénelon puis nous continuons jusqu’à Nadaillac-de-Rouge. Nous passons devant le château puis nous nous arrêtons sur le parvis de l’église en-dessous pour de nouvelles photos. La suite est identique à notre parcours de ce matin, avec une belle descente – celle que nous avons grimpé ce matin – sur le Roc puis dans la vallée de la Dordogne en passant sous le château de Cieurac. Nous rentrons de bonne heure après 54 km et 897 m de dénivelé. Nous passons la soirée au restaurant en ville pour rejoindre le camping à la tombée de la nuit.
Vendredi 23 mai 2025
Le parcours
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Le récit
Pour éviter le centre de Sarlat le jour du marché, nous faisons aujourd’hui le parcours initialement prévu samedi. En raison des travaux sur la rive gauche, le retour de Sarlat se fera entièrement sur la voie verte. Nous ne sommes que 24 au départ. Olivier et Françoise ont rejoint l’île de Ré pour des obligations familiales et seront de retour ce soir. Marie-Jo et Christian nous ont quitté hier soir. Chantal, qui n’a pas roulé hier fera aujourd’hui un parcours plus facile en compagnie de Serge. Ils iront jusqu’à Sarlat par la voie verte et reviendront par le même chemin. La journée s’annonce belle et la brume de la vallée se dissipe progressivement. Après le briefing, nous quittons le camping pour rejoindre la voie verte en rive droite. Il y a un peu moins de circulation qu’hier sur la route de Sarlat, mais nous retrouvons avec plaisir le calme de l’ancienne voie ferrée. Nous faisons une halte à Rouffillac, avant de prendre la route de Carlux alors que Serge et Chantal continuent sur la voie verte. Avant la montée à Carlux, nous devons prendre une petite route à gauche. Le tracé du parcours a fait un petit raccourci sur une voie privée et la tête du peloton doit revenir en arrière pour prendre un peu plus loin la bonne route. C’est une petite route qui grimpe bien avec des passages à forte pente.
Arrivés en haut, nous prenons à droite la route de l’Homond qui redescend gentiment. Nous nous regroupons dans ce petit hameau et nous réalisons que l’un d’entre-nous manque à l’appel. Vincent fait l’école buissonnière. En fait il a laissé filé le groupe et il s’est trompé à une bifurcation. Je l’appelle pour le réorienter. Il avait bien identifié son erreur et se trouvait sur un chemin qui le ramenait jusqu’à nous. Peu après, il nous rejoint et nous avançons jusqu’à la sortie du village pour une pause photo devant le château du Sirey. Au moment de repartir, Vincent recule par mégarde dans le fossé sous les quolibets de ses compagnons qui s’empressent de le sortir de cette situation délicate. Nous reprenons la route pour nous arrêter un peu plus loin devant le château du Paluel. Celui-ci est en ruines, mais il reste de beaux murs qui laissent deviner la magnificence passée. Nous avons encore ensuite de belles montées et une belle descente pour rejoindre Sarlat où nous retrouvons Chantal et Serge sur la place du 14 juillet où nous installons sur les bancs pour déjeuner.
Après déjeuner et un café pris au bar du coin, nous reprenons nos vélos pour rejoindre le centre historique. Il y a des travaux en cours mais nous nous faufilons pour rejoindre la rue commerçante. Laissant les vélos sous la garde de quelques uns, nous partons pour une visite à pied. Nous entrons dans la lanterne des morts, une construction en ogive située au milieu du cimetière bénédictin. Nous tentons de contourner la cathédrale, mais le passage est obstrué par le chantier de montage d’une immense estrade et de ses gradins. Nous décidons finalement de revenir aux vélos et d’aller visiter la cathédrale par son entrée principale. Au moment de repartir, Vincent nous signale qu’il lui est impossible de faire redémarrer l’assistance électrique de son trike. Après plusieurs tentatives, y compris la permutation de certains éléments avec une assistance similaire d’un des participants, force est de constater qu’il nous est impossible de traiter le problème. Heureusement, le retour est prévu tout le long par la voie verte. Il reste cependant une petite montée au niveau de la gare pour quitter Sarlat et le handicap de Vincent peut lui rendre difficile un parcours tout en musculaire.
Finalement, grâce à la poussée d’âmes généreuses, Vincent arrive à passer la montée de la gare et il gérera la suite sans problème. Nous roulons même bien sur la piste cyclable en légère pente de Sarlat à Carsac. Après Carsac, nous prenons l’embranchement vers Aillac, croisant depuis Sarlat un grand nombre de cyclistes et nous retrouvons la vie verte où une pause à l’ombre des noyers est la bienvenue car le soleil de plus en plus présent a bien réchauffé l’atmosphère. Nous continuons sur cette route pour retrouver la piste à Calviac. Nous passons le tunnel puis après un court arrêt à Rouffillac nous poursuivons sur la piste cyclable. Après un regroupement à la fin de la piste, nous continuons en suivant la voie verte jusqu’à Cazoulès où nous prenons la route de Sarlat et rentrons au camping. Nous avons parcouru près de 63 km pour 590 m de dénivelé. En fin d’après-midi, Vincent a fait plusieurs tentatives de dépannage de son assistance en compagnie de Bruno qui a le même modèle sur son trike, mais sans succès. Il va être dans l’obligation d’abandonner pour le dernier jour et repartira demain matin. En soirée, nous nous retrouvons pour un nouvel apéritif de façon à finir les restes du premier soir. Françoise et Olivier sont de retour pour profiter de la compagnie pour cette soirée qui termine bien la journée, alors que jean-Paul, un peu fiévreux, s’est mis au lit directement en arrivant.