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Montricoux (82) – 8/2012

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Mardi 7 août 2012

Montricoux (82)


Nous arrivons au camping du Faucon d'or, à Montricoux, en milieu d'après-midi. La chaleur est accablante et nous attrapons une suée en montant le campement sur un emplacement sans herbe et plein de cailloux transportés par la tempête qui a sévi dimanche soir. Le camping en terrasses a été dévasté par un déluge de grêle et d'eau. Le sol est raviné un peu partout et les feuilles des chênes ont été arrachées ou hachées, laissant une ombre chiche sur les emplacements. Heureusement, un petit tour dans la piscine nous permet de retrouver un peu de fraîcheur.

Après un bain salvateur, nous décidons de descendre au village en tricycle. Il y a moins de deux kilomètres et c'est en descente. Dans la rue principale, nous faisons sensation. Nous allons jusqu'au camping Le Clos Lalande, de l'autre côté du village. Ce peut être une alternative pour notre base lors du rassemblement du 22 septembre. Ce camping est plat et mieux ombragé que le Faucon d'or. Il a aussi une piscine mais par contre, il est plus cher. Pour l'heure, il est bien rempli et semble moins calme que celui où nous sommes installés.

Après un petit tour dans les ruelles du village, nous remontons jusqu'à notre campement. La côte n'est pas difficile et elle n'est pas très longue. Après une fin d'après-midi farniente, nous sommes rejoints par Geneviève qui finalement décide de ne pas monter sa tente mais de dormir dans sa voiture. Après un repas improvisé et une soirée à discuter, nous nous couchons à la nuit tombée dans la chaleur résiduelle de la journée.

 

Mercredi 8 août 2012

Montricoux (82) – Bruniquel (82) – Vaour (81) – Penne (81) – Montricoux (82)


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image d'un voyageMalgré nos intentions de nous lever tôt, nous ne quittons le camping que vers 9h30. Nous prenons un chemin qui serpente jusqu'à la route qui domine la rive droite de l'Aveyron. C'est en pente et plein de cailloux, mais en roulant doucement, nous passons sans problème. Après une photo près de la fontaine du ruisseau d'Embarre et un petit kilomètre supplémentaire de chemin, nous débouchons sur la route. Nous remontons la rive droite de l'Aveyron sur cette petite route peu fréquentée qui monte et descend au gré du relief au bord de la rivière.

 


image d'un voyageUn cycliste arrivant en sens inverse me fait signe. C'est Jean-Pierre, de Loubéjac, qui a aperçu nos fanions depuis la route parallèle de l'autre côté de la rivière. Il a tout de suite pensé que ça pouvait être nous et il a fait demi-tour pour venir à notre rencontre. Après avoir discuté un peu, nous sommes repartis, lui dans un sens, nous dans l'autre. Peu après, nous apercevons le château de Bruniquel perché sur son piton rocheux au-dessus de l'autre rive de la rivière. Un peu plus loin, nous passons le pont pour rejoindre la route principale puis prendre la route qui monte au village.

 


image d'un voyageAprès une petite grimpette, nous faisons une pause à l'épicerie du village pour faire quelques emplettes. Là encore, nos trois tricycles font sensation auprès des touristes éberlués. Après nous être un peu sustentés, nous redescendons dans la vallée puis nous prenons la route de Saint-Antonin Noble Val qui est assez fréquentée. Nous ne la suivons que sur quelques centaines de mètres pour bifurquer à droite sur la route qui grimpe vers Vaour. Nous montons lentement, tantôt à l'ombre, tantôt au soleil, prenant notre mal en patience. Nous laissons à gauche la route qui mène à Penne, non loin du clocher de Saint-Paul de Mamiac. Après encore une demi-heure de montée, nous entrons dans la forêt domaniale de Grésigne. C'est là, à Font Bonne, que nous faisons la pause méridienne.

Nous reprenons notre route dans la forêt, l'estomac bien rempli. Après une petite descente bien appréciée mais bien trop courte, la route monte de nouveau. Dans la forêt, nous ne souffrons pas trop de la chaleur. Un peu plus loin, une trouée dans les arbres laisse apparaître le village de Vaour et son clocher, entourés de verdure. À la sortie de la forêt, la route redescend. Nous filons jusqu'à la D15 où le relief remonte légèrement. Un peu plus loin sur la gauche, se trouve une ferme où l'on élève des lamas. Ils sont nombreux à se prélasser dans le champ au bord de la route, certains en plein soleil, d'autres sous l'ombre des arbres. Après quelques photos, nous arrivons à Vaour. Un point d'eau sur le mur de la mairie est le bienvenu pour nous rafraîchir et remplir nos gourdes. Un groupe de cyclistes de l'UCPA se restaure à l'ombre sous les arbres. Les moniteurs, venus faire le plein d'eau comme nous, en profitent pour se renseigner sur nos tricycles.

 


image d'un voyageNous quittons rapidement ce village sans grand intérêt pour attaquer un véritable toboggan qui va nous mener 9 km plus loin, dans la vallée de l'Aveyron, au pied du village de Penne. La descente est un vrai plaisir et, grâce à la vitesse, nous ne souffrons pas de la chaleur qui commence à devenir très forte. Une fois en bas, nous souffrons sous le soleil dans la côte qui mène au village. Heureusement, elle est courte. Nous stationnons sous les platanes de la place de la mairie pour nous rendre directement au bistrot d'en face où les boissons fraîches sont les bienvenues. Lorsque nous sortons, nous faisons l'animation pour les touristes qui profitent de l'ombre sur la place. Nous descendons un peu pour rejoindre la place de l'église. Pendant que je fais des photos, un couple vient se renseigner auprès de Martine et Geneviève au sujet des trikes. Le monsieur a des problèmes de dos et semble fortement intéressé par nos machines.

Peu après, nous entamons la montée au-dessus du village pour rejoindre Saint-Paul de Marmiac, que nous avons entrevus pendant notre montée à Vaour ce matin. Le soleil tape et il y a peu d'ombre. Martine et Geneviève en profitent pour échanger leurs montures le temps d'un essai. Après quelques efforts sous la chaleur, nous atteignons la route que nous avons prise ce matin et nous entamons une belle descente vers la vallée de l'Aveyron. En bas, nous repassons le pont sur la rivière pour rejoindre Montricoux par la rive droite. Nous filons jusqu'au village où nous faisons un petit tour dans la rue principale et jusqu'au camping du Clos Lalande pour le faire découvrir à Geneviève. Ensuite, nous avalons en peu de temps la route qui mène au camping du Faucon d'or où la douche fraîche est la bienvenue.

En fin d'après-midi, nous sommes rejoints par Serge, un nouveau venu au vélo couché qui habite Montauban. Autour d'une bière au bar du camping, il recueille des informations utiles pour le choix de son futur vélo couché. Il ne peut pas rester dîner avec nous en raison de son travail qui débute tôt demain matin. Le dîner à la pizzeria de Bruniquel clôture cette journée de façon agréable. Nous rentrons au camping et Geneviève nous quitte pour rentrer à la maison.

Nous avons parcouru 55 km aujourd'hui.

 

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