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Itinérance AFV n°3 – 06/2015

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Lundi 22 juin 2015

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageÀ 8h00, tout le monde est prêt et, après le briefing traditionnel et la grimpette pour sortir du camping situé au bord du Célé, nous reprenons notre route en remontant la vallée pour prendre presque aussitôt la route de Livernon qui monte à flanc de falaise. La pente n'est pas trop forte, mais la montée à froid dans la fraîcheur matinale est difficile. Finalement, nous nous réchauffons peu à peu. Juste avant Cazals, la route fait un joli lacet et on peut voir les moins rapides juste en-dessous de nous. Je m'arrête pour quelques photos, vite rattrapé par quelques uns. Un peu plus loin, un puits sur la gauche de la route fait l'objet d'un nouvel arrêt. La surface est couverte de lentilles d'eau signifiant que ce puits ne sert plus depuis longtemps. Une centaine de mètres après le puits, sur la droite, se trouve une caselle particulière. Les murs sont verticaux, formant une construction carrée, surmontée d'un toit traditionnel arrondi. C'est une vrai prouesse architecturale sans maçonnerie. Le toit est très moussu. De là, on a une belle vue sur la vallée du Célé et sur Marcilhac-sur-Célé. Nous nous regroupons, après le sommet de la côte, à la patte d'oie dont la branche de droite mène à Livernon. Après une belle descente, nous rejoignons la route de Cahors à Figeac que nous suivons sur environ 5 km. C'est bien roulant et Christian montre toutes les possibilités du vélomobile sur ce terrain à pente faible. Avant d'arriver à Grèzes, nous prenons à gauche en direction de Livernon où, en arrivant, nous filons directement au supermarché faire nos courses.

 


image d'un voyageAprès les courses, nous quittons Livernon pour rejoindre le dolmen de la Pierre Martine. Jean-Pierre a un problème avec sa chaîne et je l'attends pendant qu'André conduit les autres. Nous ne tardons pas à les rejoindre une fois le problème résolu. Situé à un peu plus de 2 km du village, avec ses 22 tonnes et ses 7 mètres de long, le Dolmen de la Pierre Martine est le plus important du Quercy. Il n'est accessible qu'à pied par un sentier de 300 mètres environ courant au milieu des genévriers, des chênes pubescents et des affleurements rocheux. Deux bornes en béton à chaque extrémité dénaturent un peu l’édifice. Ces étais modernes ont été implantés en 1966 pour soutenir le dolmen victime d’une brisure centrale de sa dalle de couverture en 1948. Avant cet incident, la dalle de couverture était capable d’osciller, telle une balançoire, d’une simple pression de la main. Cette particularité est d'ailleurs à l'origine d'une légende qui raconte la venue de Saint-Martin, l’évangélisateur des Gaules, pour faire fuir les diables venus de toute la contrée menant sabbat sur la pierre. Grâce à des prières, les diables furent étrillés par une pluie d’orage divine. Sur une carte postale ancienne on peut voir le dolmen tel qu'il était avant 1948.

 


image d'un voyageAprès la visite du dolmen, nous revenons vers Livernon puis reprenons la route par laquelle nous sommes arrivés sur deux kilomètres avant de prendre à droite la route d'Espédaillac. Après une montée jusqu'à Lafon, la route descend et les plus rapides passent devant. Une partie du groupe, pilotée par André, prend une route à droite dans la descente. Elle remonte lentement jusqu'au village d'Espédaillac. Le parcours prévu file tout droit, mais descend plus bas et présente une pente plus forte pour remonter au village. Les premiers ont filé alors je suis ce parcours là pour éviter qu'on se perde. Nous nous retrouvons à la sortie du village où nous arrivons tous en même temps. Le village vaut le détour et les derniers arrivés, qui ont suivi André, y vont faire un tour pendant qu'on attend à l'ombre. Après Espédaillac, nous suivons cette jolie route du causse qui descend tout doucement. Nous traversons la route de Figeac à Gourdon puis nous arrivons à Reilhac où nous nous installons sous un tilleul pour déjeuner. Juste à côté, se trouve un travail qui servait autrefois à ferrer les animaux de trait. Il commence à faire bien chaud et nous sacrifions à la tradition avec la sieste et le concert de ukulélé.

 


image d'un voyageNous repartons bientôt par une petite route qui grimpe fort mais pas longtemps avant de serpenter sur le causse sans grand dénivelé. Ensuite, nous avons droit à une belle descente qui nous mène jusqu'au site martyr de Gabaudet. Nous faisons d'abord une halte au puits. De l'autre côté de la route se trouve un lavoir qui servait aussi d'abreuvoir pour les bêtes. Juste après, nous trouvons le monument du site martyr. La ferme de Gabaudet, où s'étaient réunis des maquisards pendant la dernière guerre, a été complètement détruite le 8 juin 1944, ainsi que le village voisin de Donnadieu, par la division allemande qui commit des exactions à Tulle et brûla Oradour-sur-Glane quelques jours plus tard. Nous repartons un peu plus tard, longeant la voie ferrée qui relie Figeac à Brive. Après de belles ondulations où l'on souffre un peu sous la chaleur, nous arrivons à Gramat où nous retrouvons la civilisation. Nous plongeons avec les voitures jusqu'au fond de la vallée de l'Alzou, puis nous remontons lentement jusqu'au centre ville. Nous nous arrêtons sur la place pendant que certains vont au supermarché.

 


image d'un voyageAprès les courses, nous prenons la route de Thégra. Avant d'arriver au village, nous avons droit à une belle montée bien pentue et en plein soleil. Dans la descente qui suit, on a le château en ligne de mire. Nous traversons le village puis nous nous arrêtons dévaliser la boulangerie locale. Il y a razzia sur les gâteaux et les glaces. Finalement, nous nous décidons à repartir pour les deux kilomètres restants. Nous passons devant le château, que le mur d'enceinte nous empêche d'admirer de près, puis une toute petite route, presque un chemin, nous remet sur la route d'Autoire. Après une légère montée puis une belle descente, nous rejoignons la D60 et le camping de Ventoulou. C'est un camping 4*, avec une piscine chauffée et couverte la nuit. Nous sommes attendus et l'organisation est efficace. Nous apprécions aussi les emplacements à l'ombre et les sanitaires spacieux et impeccables. Nous avons parcouru 53 km aujourd'hui et, comme la veille, aucun d'entre-nous ne s'attarde à la nuit tombée.

 

Mardi 23 juin 2015

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous sommes tous à 8h00 devant l'entrée du camping. Le patron du camping est là avec son appareil photo. Très sympathique, il m'enverra ses photos par mail. Après le briefing d'usage, nous partons dans les collines du causse de Gramat. Après trois kilomètres, nous entamons la descente sur Autoire, à travers la gorge étroite où seuls la route et le ruisseau passent entre les falaises. Nous nous arrêtons au parking de la cascade. Il est très tôt et c'est encore désert. Pendant qu'André reste à la garde de vélos, nous allons admirer le point de vue. Le village d'Autoire est niché au fond de la vallée dans un îlot de verdure. Accroché à la falaise, on distingue de profil le château des Anglais. Un petit sentier qui mène au village nous permet de voir une partie de la cascade. La hauteur de chute est impressionnante, mais on ne voit pas tout. Nous reprenons la route pour nous arrêter un peu plus loin dans la descente, face au château des Anglais. André pointe sa longue-vue sur le château et on peut en distinguer tous les détails. Nous achevons la descente jusqu'au village d'Autoire qui mérite un arrêt lui aussi. Les maisons sont superbes et ne rougiraient pas devant certains châteaux. Pendant qu'on fait des photos, certains en profitent pour aller prendre le café au bar du coin. Après avoir largement pris notre temps pour ces visites, nous reprenons la route afin de monter la côte de Loubressac avant la chaleur. En bas du village, nous passons devant un joli lavoir alimenté par le ruisseau d'Autoire.

 


image d'un voyageDans la première montée après le village, nous croisons un troupeau de vaches mené par un paysan en quad dont le chien ferme la marche en remettant les récalcitrantes dans le droit chemin. Nous nous arrêtons pour les laisser passer. Ces bêtes placides, d'abord indécises à notre approche, ne se laissent pas intimider et passent tranquillement. En haut de la côte, trois papys discutent avec les premiers arrivés. Nous repartons sur le plateau de Segonzac avant de descendre un peu puis de remonter sur la route de Loubressac. On a une belle vue sur le village de Loubressac en descendant. Dans l'épingle à cheveux, en dessous du village, il y a un lavoir qui doit être fort joli, mais il est entièrement envahi par les orties et on n'en voit pas grand-chose. Dommage. La montée est lente et régulière. Sur la droite, lorsque les arbres ne cachent pas la vue, on voit le château de Castelnau perché sur un piton au-dessus de la Dordogne. Finalement, nous arrivons à Loubressac, encore un beau village à découvrir. Certains vont faire des courses au petit commerce local, puis nous faisons une visite du village.

 


image d'un voyageSur le point de vue, du côté opposé à celui où nous sommes arrivés, André pointe sa longue-vue sur le château de Castelnau. On le voit comme si on était à côté. Une balade à pied dans les petites ruelles nous dévoile des superbes façades en pierres. Il y a des fleurs partout. L'église est ouverte et elle est très belle. Là aussi, nous avons pris notre temps pour fureter dans tous les coins à la recherche d'un point de vue insolite. Pendant ce temps là, notre flottille ne passait pas inaperçue. Finalement, nous quittons le village sous le regard des touristes ébahis et nous prenons une petite route qui ondule au gré des plis du causse. Le coin est superbe, même si le revêtement n'est pas des plus parfaits, les trous ont été rebouchés depuis notre dernier passage quinze jours plus tôt. Après le village des Bourruts, nous prenons à gauche la route de Padirac. Le revêtement est très granuleux et ce n'est pas agréable. Un kilomètre avant le gouffre de Padirac, Philippe signale une crevaison. La roue arrière de son trike a crevé. Avec Jacky, ils mettent le trike à l'envers pour réparer plus facilement. Pendant ce temps là, nous continuons jusqu'au site du gouffre. Il y a déjà plein de touriste. Un bus débarque une marmaille de gamins juste comme nous arrivons. Nous nous arrêtons juste devant le gouffre pour y jeter un coup d’œil d'en haut. Pas question de faire la visite qui demanderait bien trop de temps.

 


image d'un voyageComme nous avons pas mal traîné, nous décidons de déjeuner sur le site du gouffre. Nous trouvons une table disponible près du parking des bus et nous procédons à notre rituel. Je partage ma table avec Philippe, comme je l'avais fait lors du déjeuner de la veille. Nous repartons après la sieste habituelle. La route est facile jusqu'à Padirac, puis nous entamons la dernière montée du jour. La suite est quasiment toute en descente jusqu'à l'Hospitalet, notre étape du jour. Nous faisons une pause à Alvignac puis nous arrivons très tôt au camping. Nous n'avons parcouru que 37 km aujourd'hui. Nous devons attendre l'ouverture du bureau, mais l'accueil est des plus chaleureux. « Prenez autant de place que vous voulez » nous dit la personne de l'accueil. Alors nous nous étalons largement dans ce camping peu peuplé. Après nous être installés, quelques-uns d'entre-nous partent à pied pour visiter Rocamadour. Nous faisons d'abord un arrêt au belvédère pour admirer la cité accrochée au rocher. Le soleil est en face est ce n'est pas très facile pour les photos. Nous aurons une meilleure exposition demain matin. Avant de descendre jusqu'à la cité, nous allons prendre un verre pour tenter de lutter contre la chaleur. Ensuite, nous prenons le chemin qui descend jusqu'à la ville où nous entrons par la porte nord. La rue principale en pente est bordée de boutiques pour attirer les touristes. Nous allons jusqu'à la porte sud. Certains font quelques emplettes, puis nous remontons à l'Hospitalet où nous finissons la soirée au restaurant.

 

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