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Itinérance AFV n°3 – 06/2015

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Vendredi 26 juin 2015

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageIl fait bien frais encore ce matin et nous sommes contents de voir arriver le soleil entre les arbres. Nous partons un peu avant 8h00. La descente jusqu'à Cénac est bien fraîche. Nous prenons à gauche la petite route de Mombette. Nous allons vite regretter de ne pas avoir fait le tour en descendant jusqu'au village. La pente est très forte et tout le monde souffre. Certains finissent à pied. Christian, avec son petit plateau bien trop grand pour de telles aventures doit même se faire pousser car sa roue arrière dérape. Finalement, nous arrivons en haut bien réchauffés par cette aventure imprévue. En continuant, nous avons droit à une seconde côte du même acabit avant de déboucher sur la D50 que nous aurions pu prendre en bas, à Cénac. Après une pause réparatrice, nous repartons dans la descente qui nous mène à Saint-Cybranet. À la sortie du village, il y a une supérette bio, mais elle n'ouvre qu'à 9h00. Nous arrivons une demi-heure trop tôt et nous décidons de continuer notre route, sachant qu'on pourra faire des courses à Daglan et à Saint-Pompon.

 


image d'un voyageNous remontons la vallée du Céou où nous faisons une pause près du lavoir de la Peyrugue. Des fleurs de lin colorent de bleu le parking de chasse que nous avons investi. Après un petit en-cas, nous reprenons la route jusqu'à Daglan où la boulangerie est prise d’assaut. En repartant, nous traversons ce village bien restauré et nous prenons la route qui monte doucement jusqu'à Saint-Pompon. C'est jour de marché et le parking est occupé par les marchands. Nous allons nous garer dans une petite rue face aux toilettes publiques, puis notre groupe s'égaille. Certains vont visiter le village, d'autres flâner au marché, d'autres prendre une bière au bar, ou encore faire des courses au supermarché à la sortie du village. Nous nous retrouvons une heure après. Des passants sont venus demander des renseignements sur nos vélos, comme toujours. Nous repartons par une petite ruelle sympathique aux façades fleuries. Nous redescendons une partie de la route par laquelle nous sommes arrivés, pour prendre à droite la route de Campagnac-lès-Quercy. Elle monte d'abord doucement, mais la pente s'accentue en arrivant au village. Nous faisons une pause près de la fontaine, prétexte à une arrosage rafraîchissant.

 


image d'un voyageLa suite du parcours, en plein Périgord noir, est assez ombragée. Par contre, ça monte et descend avec de belles pentes sur cette petite route perdue dans la campagne. Nous nous arrêtons pour déjeuner à Marminiac. La halle nous accueille. Il y a juste assez de place pour nous tous. Il y a un point d'eau bien pratique juste sous la halle. Le village est tout petit, mais il y a quand même un restaurant qui nous embaume de ses effluves de confit de canard. Nous reprenons la route cap au sud sur de petites routes qui serpentent, montent et descendent dans la forêt. L'ombre est très appréciable en cette après-midi bien chaude. Juste avant Montcléra, à Pech Maurel, une partie du groupe, passée devant, file sans regarder le GPS. Trop tard pour les rappeler, nous les retrouverons au village. Ils auront fait un peu plus de kilomètres que nous, au soleil avec les voitures alors que nous étions à l'ombre sur une petite route calme. Nous traversons Montcléra avec son château invisible depuis le village. Une fois descendu de l'autre côté, on le voit très bien si on se retourne.

 


image d'un voyageLa suite du parcours est vite avalée. Nous prenons à gauche la route qui mène à Goujounac et nous arrivons au camping, juste à l'entrée du village. Nous avons parcouru 42 km aujourd'hui. Nous sommes arrivés tôt, alors nous avons le temps de flâner, de profiter de la piscine, de faire la sieste, de discuter, de rédiger un petit compte-rendu de la journée, etc. Je surprends Nicole en train de faire la sieste dans sa tente, mais elle s'éveille avant que j'appuie sur le déclencheur. Gilles fait une victime. Une pauvre taupe qui s'est approchée trop près et qui en a fait les frais. Avant le repas, que certains prendront au restaurant du camping, Gilles nous offre l'apéritif. Il fête ses mille premiers kilomètres en trike et sa première vélorizon itinérante de l'Association Française de Vélocouché. Il semble enchanté de son Scorpion tout suspendu. Je sais, pour l'avoir essayé, que son confort est incomparable. La soirée se termine comme d'habitude et au coucher du soleil, il n'y a plus un bruit.

 

Samedi 27 juin 2015

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous sommes prêts de plus en plus tôt. Le patron du camping est là pour nous regarder partir. En repartant, nous faisons un petit détour dans les ruelles de Goujounac. Il y a de belles pierres et, à cette saison, c'est bien fleuri. Nous ressortons par le grand porche pour déboucher sur la route principale. La suite est une belle descente bien fraîche en ce début de matinée. D'abord plus rapide, elle s'assagit ensuite dans la vallée de la Masse que nous descendons jusqu'à Castelfranc, au bord du Lot. Là, certains sont déçus de voir que la boulangerie est fermée, mais il n'y a plus de commerces depuis un moment à Castelfranc. Nous suivons ensuite le bord de la rivière. Nous passons sous un petit pont pour rejoindre le village d'Albas, perché sur un éperon rocheux de l'autre côté du Lot. Après un petit arrêt pour faire de belles photos, nous prenons le pont suspendu où les voitures ne peuvent passer qu'une par une. De l'autre côté du pont, André nous propose en riant deux trajets possibles. Pour les plus costauds, la route directe dans le village présente une forte pente. Finalement, tout le monde optera pour le trajet prévu qui contourne la difficulté en faisant une belle boucle à la pente modérée.

 


image d'un voyageAprès une montée pas trop pénible, nous nous arrêtons sur la place du village où la boulangerie est envahie. Pendant que les autres se remplissent l'estomac, je vais faire un petit tour dans le village que je n'avais pas pris le temps de visiter lors de mes passages précédents. Il y a de jolies ruelles et de belles maisons en pierre. Tout est très pentu et l'église est perchée au sommet. Lorsque nous repartons, nous nous arrêtons à la sortie du village d'où on a une autre vue dominant le Lot et où trône une grosse bouteille de vin de Cahors servant d'enseigne pour annoncer la fête du vin de Cahors à Albas, le samedi de l’Ascension. C'est l'occasion de quelques photos humoristiques où le figurant est notre benjamin, Julien. Nous poursuivons la route jusqu'à Luzech, coincée dans le resserrement d'une boucle du Lot. La supérette est toujours fermée, mais la boulangerie et la boucherie font l'affaire. Un panneau sur le mur de l'office de tourisme affiche une carte postale ancienne montrant le canal et les écluses reliant les deux côtés de la boucle et qui ont été supprimés depuis pour faire place à l'esplanade sur laquelle nous nous sommes arrêtés.

 


image d'un voyageQuittant Luzech, nous prenons la direction de Saint-Vincent-Rive-d'Olt que nous traversons pour remonter la vallée du ruisseau de Bondoire. La montée est progressive jusqu'à ce qu'on prenne à gauche la route de Cambayrac. André et quelques autres décident de ne pas monter par là et de poursuivre un peu plus loin par un parcours plus long mais moins pentu. Christian et Benoist, emportés par leur élan, n'ont attendu personne et on filé tout droit. La montée est très pentue, mais le paysage se dévoile au fur et à mesure qu'on s'élève. La vallée remplie de verdure est un vrai plaisir pour les yeux. Finalement, nous arrivons à Cambayrac en même temps que les autres. Christian et Benoist sont introuvables. Ils ont sans doute filé tout droit dans une direction qui n'est pas la bonne. Nous n'arrivons pas à les joindre. Après quelques photos, nous repartons malgré tout, pensant qu'ils finiront par réaliser leur erreur. Un peu plus loin, Madeleine réussit à joindre Benoist et nous lui indiquons le chemin à suivre pour nous retrouver. Finalement, nous nous arrêtons à Villesèque pour la pause méridienne. Nous aurons déjà bien entamé notre déjeuner lorsque Benoist et Christian nous rejoindront.

 


image d'un voyageLa suite, sur les petites routes du causse, est peu ombragée, mais nous roulons bien malgré quelques côtes au profil bien prononcé. Nous nous arrêtons à l'Hospitalet pour profiter de l'eau fraîche du robinet municipal. Un cycliste hollandais s'arrête pour discuter avec nous. Nous repartons sous un soleil de plomb, mais la proximité de l'arrivée nous donne des ailes. Les derniers kilomètres sur les sommets du causse nous offrent une vue étendue sur l'horizon et nous tenons un bon rythme. Arrivés sur la quatre voies de Cahors, nous filons jusque chez André, à peine gênés par le peu de circulation. Nous achevons cette aventure avec un peu moins de 55 km au compteur du jour et 327 km environ depuis notre départ dimanche matin. Gilles, qui a des obligations familiales nous quitte pour rentrer sur Valence d'Agen. Nous terminons la soirée au restaurant local où l'apéritif offert par l'AFV est une bonne entrée en matière. Nous repartons tous le lendemain matin, laissant André avec ses souvenirs. Je rentre à la maison à vélo, rajoutant encore plus de 67 km à mon compteur. Je bats mon record en optimisant le parcours et en appuyant un peu sur les pédales. J'arrive à une moyenne de presque 20 km/h sur la distance de retour dont le profil est quasiment tout descendant. J'aurai fait près de 464 km depuis mon départ. Ainsi s'achève une belle aventure où les paysages magnifiques du Lot et de la Dordogne n'auront eu d'égal que l'ambiance chaleureuse qui a régné au sein de notre équipe.

 

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