Accueil > Itinérance AFV n°3 – 06/2015 > Récit > page 3 >

Itinérance AFV n°3 – 06/2015

Pages : < 1 - 2 - 3 - 4 >

Mercredi 24 juin 2015

Le parcours


Voir le parcours sur OpenRunner

Le récit


image d'un voyageIl fait bien frais ce matin et nous cherchons le soleil en attendant le départ devant l'entrée du camping. Après le briefing, nous allons au belvédère pour profiter de l'éclairage favorable face à Rocamadour. Ensuite, nous reprenons la route par laquelle nous sommes venus jusqu'au rond-point de la route de Gramat à Brive, la D840 que nous prenons vers le nord. Il y a peu de circulation et, comme ça descend, c'est bien roulant. Nous nous arrêtons à Montvalent, en pleine descente. La pause est un peu plus longue que prévu car le guidon du trike de Christine s'est dévissé. Le trike posé à l'envers, Richard a accès à la boulonnerie et répare ça comme il faut. Pendant ce temps là, nous faisons un petit tour dans le village qui mérite le détour. Il y a une superbe halle circulaire, malheureusement privée, de jolies ruelles, des maisons et des escaliers en pierres. Certains vont faire un tour au petit commerce local, plutôt orienté produits du terroir. Finalement, nous repartons dans la descente jusqu'au pont sur la Dordogne. De l'autre côté, nous nous regroupons avant de continuer. Un peu plus loin, après être montés un peu, nous prenons à gauche la petite route qui mène à Gluges.

 


image d'un voyageNous passons devant le château et un peu plus loin, la route est barrée par une voiture dont le propriétaire, portière ouverte discute avec le jardinier local. Ils dégagent juste un peu d'herbe du bas-côté pour nous laisser passer. On dirait que le temps s'est arrêté ici. Arrivés au centre du village, un joli raidillon nous conduit jusqu'au parvis de l'église où un employé municipal est en train de balayer la place. Une photo d’Édith Piaf est affichée sur l'église. Elle a fait un don pour les vitraux et a refusé que cette offrande soit connue de son vivant. Après quelques photos, nous redescendons de l'autre côté pour rejoindre la petite route coincée entre la Dordogne et la falaise. Un peu plus loin, la route remonte le long de la falaise. C'est là que, passés un peu plus tard dans la matinée, nous avons bien souffert de la chaleur reflétée par le rocher et la route il y a quinze jours. Ce n'est pas le cas aujourd'hui, mais le soleil chauffe bien quand même. Finalement nous arrivons en haut où une pause à l'ombre nous permet de récupérer. Suit une belle descente jusqu'à Creysse où nous prenons à droite vers Saint-Sozy.

 


image d'un voyageAprès quatre kilomètres de route facile le long de la Dordogne, nous arrivons à Saint-Sozy où nous nous arrêtons sur la place pour faire les courses au commerce local. Il y a un joli puits avec un abreuvoir et une antique pompe à main. Sur une des maisons, un trompe-l’œil représente Sherlock Holmes à la fenêtre, la pipe à la main. Il était prévu de déjeuner là, mais c'est un peu tôt et nous préférons avancer. Après les courses, nous reprenons la route en direction de Meyronne. Nous traversons la Dordogne, recouverte par le tapis blanc des algues en fleurs, et, après une petite descente, nous suivons une jolie route ombragée sous la falaise. Nous nous arrêtons pour la pause méridienne à Lacave où une aire de repos avec des tables à l'ombre nous accueille. Pendant que nous prenons possession des lieux, un chien du village, probablement habitué aux touristes, vient quémander de la nourriture. Il s'installe entre Nicole et Christine et ne sera pas déçu. Avec la chaleur qui monte, la sieste et le concert de ukulélé sont particulièrement appréciés.

 


image d'un voyageAprès Lacave, nous traversons l'Ouysse, où nous avons une belle vue sur le château de Belcastel perché sur la falaise au-dessus de la Dordogne, puis nous entamons un montée bien chauffée par le soleil. Sur la fin, nous avons le château de Belcastel en ligne de mire. Cette fois, nous voyons l'autre côté du château qui n'a rien à envier au premier. En bas, nous voyons le village de Lacave que nous venons de quitter. Après une jolie descente, nous retraversons la Dordogne au pont de Pinsac. Nous nous arrêtons avant le pont pour aller admirer la vue sur le château de la Treyne qu'on ne peut voir que depuis le pont. Après cette pause sous le soleil, nous repartons pour un joli parcours sous les falaises jusqu'à Souillac où nous installons au camping. Les emplacements à l'ombre, aussi occupés par des taupes, sont un peu sableux, mais nous apprécions la fraîcheur des arbres. Nous avons parcouru 44 km aujourd'hui. André accompagne Jean-Pierre jusqu'au vélociste local qui saura lui remplacer un rayon cassé. Après la visite de la ville, le repas du soir et un petit concert de ukulélé, chacun regagne sa tente pour un repos bien mérité.

 

Jeudi 25 juin 2015

Le parcours


Voir le parcours sur OpenRunner

Le récit


image d'un voyageLes techniques de rangement s'améliorent avec le temps et chacun est prêt avant 8h00. Après le briefing au soleil devant l'entrée du camping, nous partons le long de la Dordogne pour éviter la route principale qui est très passante. Après environ deux kilomètres entre les champs, nous retrouvons la route que nous suivons jusqu'à Cazoulès. Là, nous prenons à gauche un petite route qui serpente entre les maisons passe sur la voie ferrée, puis repasse dessous avant de nous conduire à l'entrée de la voie verte. Elle emprunte le tracé d'une ancienne voie ferrée qui longeait la Dordogne et conduisait à Sarlat. La presque totalité du parcours est aménagée. Le parcours est très ombragé et, avec la fraîcheur du matin, nous attendons un peu avant de nous découvrir. À Roufillac, nous passons devant le camping puis nous traversons la route pour retrouver la piste de l'autre côté. Des ouvriers, en train de refaire le parement du mur de séparation avec la route, sont tout étonnés de nous voir arriver. Leur réaction est plutôt sympathique et ils dégagent le passage, où ils avaient entreposé leur matériel, à notre approche.

 


image d'un voyageUn peu plus loin, nous arrivons au tunnel de Calviac-en-Périgord. Il est tout droit et bien éclairé. Le revêtement est parfaitement lisse. À Calviac, nous passons de l'autre côté de la route qui est parallèle à la piste, puis, un peu plus loin, nous quittons l'ancienne voie ferrée pour prendre des petites routes entre les champs. Pour reprendre le tracé de la voie ferrée, juste avant Aillac, il y a un raidillon d'une dizaine de mètres qui doit friser les 20 %. Nous passons chacun notre tour avec un peu d'élan. Avec un peu d'aide pour certains, nous nous retrouvons tous sur la piste, prêts à continuer. Nous faisons une pause un peu plus loin, pour admirer le village d'Aillac dominé par la voie verte. Sur le bord de la piste, du côté opposé au village, il y a une tour ruinée au pied de laquelle des tables ont été installées pour accueillir les voyageurs. De la piste, on domine aussi le port, aménagé sur un bras mort de la Dordogne et plein de barques. Nous reprenons la route vers Carsac, un peu plus loin, où nous allons quitter la voie verte, et faire les courses au commerce local. Nous prenons notre temps. Après les courses et le plein d'eau, certains vont prendre un café, d'autres vont admirer le tour de main de l'artiste souffleur de verre local.

 


image d'un voyageLa voie verte quitte la vallée pour monter progressivement vers Sarlat. Nous, nous suivons la Dordogne par une jolie petite route qui longe le cingle de Montfort. Par contre, il y a pas mal de circulation et certains comportements attisent notre colère. La route grimpe jusqu'au point de vue où un parking nous permet d'admirer le château de Montfort. Un groupe de cyclistes très sympathiques s'arrête aussi et nous engageons la conversation. Après le point de vue, nous redescendons sur Montfort. Nous continuons sur cette route pleine de touristes jusqu'à Vitrac. Là, nous attendons Benoist qui a dû s'arrêter car son pneu avant se dégonfle. Il s'apercevra plus tard que c'est la valve qui s'est desserrée. Une fois tous réunis, nous prenons à gauche au port de Vitrac, puis nous traversons la Dordogne. Nous avons prévu de déjeuner au bord de l'eau à l'aire de repos qui se trouve au bout du pont, de l'autre côté. Il y a des tables, mais elles sont toutes au soleil. Heureusement, il y a quelques arbres avec de l'ombre pour nous accueillir. Il y a aussi des toilettes.

 


image d'un voyageAvec André, nous installons nos remorques dos à dos pour faire une table pour quatre et nous y invitons Madeleine et Benoist. Habitués des voyages à vélo droit, ils sont étonnés de la facilité qu'apportent les trikes. Nul doute que dans quelque temps on les reverra équipés autrement. Après le repas, quelques uns en profitent pour faire trempette dans la Dordogne. Le courant est assez fort et il faut être prudent, mais tout se passe bien. Après la baignade, la sieste est la bienvenue et nous profitons de l'ombre. Nous repartons après une longue pause régénérante. Après deux kilomètres dans la vallée, nous attaquons la montée à Domme. La pente est bien régulière et il y a pas mal de tronçons à l'ombre. C'est finalement nettement mieux de monter par ce côté là que par la montée classique face à la Dordogne, qui est plus pentue, plus fréquentée et moins ombragée. Il y a malgré tout quelques touristes en voiture, mais rien d'insurmontable. Arrivés en haut, nous attendons les derniers pour entrer dans Domme.

 


image d'un voyageNous entrons à Domme par la porte des Tours, à l'est du village. La circulation est canalisée vers la droite, dans une rue montante dont la pente frise les 11 %. Nous montons dans la chaleur et ne sommes pas fâchés d'arriver en haut. André est resté à la porte. Il garde les vélos de ceux qui n'ont pas voulu monter. Il y a un marché sur l'esplanade devant le point de vue. Nous trouvons malgré tout un endroit pour nos montures. Je reste là pour garder les vélos pendant que nos amis s'égaillent dans le village. De nombreux curieux sont attirés par le vélomobile. Certains nous interrogent. D'autres se contentent de regarder. Il y a même une éberluée qui nous raconte sa vie. Bien qu'on soit sous les arbres, il fait bien chaud. Depuis l'esplanade, on a un joli point de vue sur la vallée de la Dordogne. La voiture d'un exposant du marché est venue boucher le passage que nous avons emprunté pour monter sur l'esplanade. Je fais un petit tour avec Jean-Pierre pour trouver une autre issue. Il y en a une de l'autre côté de la place.

 


image d'un voyageNous traversons l'esplanade sous le regard amusé des curieux puis nous redescendons dans le village. Nous nous arrêtons en file indienne dans la rue qui surplombe la porte Delbos. Christine est la seule volontaire pour aller examiner la porte de plus près. Nous y allons tous les deux. Il faut descendre la rue sur une centaine de mètres, mais l'ouvrage en vaut la peine. Après quelques photos, nous remontons vers nos amis et notre procession reprend jusqu'à la porte des Tours où nous retrouvons André, Benoist et Madeleine. Nous sortons de la ville puis nous prenons la petite route qui serpente sur le plateau pour nous conduire au camping du Pech de Caumont. Juste avant d'arriver, certains, emballés par la descente louperont la bifurcation à gauche et poursuivront jusqu'à Cénac. Ils en seront quittes pour remonter la côte. Le compteur affiche un peu moins de 41 km aujourd'hui. Une fois les tentes installées, nous allons profiter de la fraîcheur de la piscine. À la soirée, je vais faire un petit tour à pied avec André. Nous ne tardons pas à aller au lit pour être à pied d’œuvre de bonne heure le lendemain.

 

Pages : < 1 - 2 - 3 - 4 >

 

Retour sur la page de présentation