Accueil > Itinérance AFV n°10 – 06/2021 > Récit > page 3 >

Itinérance AFV n°10 – 06/2021

Pages : < 1 - 2 - 3 - 4 >

Mercredi 23 juin 2021

Le parcours


Voir le parcours sur Edp-Parcours

Le récit


image d'un voyageNous nous retrouvons à l’entrée du camping sous le soleil pour le briefing quotidien. Il fait frais et le soleil intermittent a du mal à nous réchauffer. Nous rejoignons le village de Condat pour faire les courses à la supérette locale. Nous avons déjà fait les courses ici le matin du second jour de l’itinérante n°6 de 2017. Nous étions quatre avec Serge et Jean-Pierre. Nous repartons pour remonter la vallée du Bonjon en direction des monts du Cézallier. Après un peu moins de 8 km, nous faisons une pause pour alléger la tenue et grignoter un peu. Cette petite route est magnifique et sans voiture ou presque. Avant le Fayet, nous prenons la route du haut par erreur. Heureusement, je réalise après une centaine de mètres que le GPS nous situe sur la mauvaise route et nous faisons demi-tour. Après le Fayet, nous dépassons les 1100 m d’altitude et la forêt laisse la place aux prairies d’estive. Nous faisons une pause photo au Saillant. Une pancarte annonce la montée au col de Chamaroux. Un âne et un cheval nous regardent d’un œil indifférent. Nous repartons sous un ciel chargé de nuages noirs où le soleil a du mal à s’imposer. Nous repassons dans le Puy-de-Dôme peu après le Saillant. Sur notre droite, les monts du Cézallier font le gros dos avec leurs sommets arrondis couverts de vertes prairies. Finalement, nous arrivons au col de Chamaroux (1291 m) où nous sommes abrités du vent par les montagnes environnantes. J’aide Serge dans sa tentative d’escalade de la pancarte pour monter plus haut que le col, mais la réussite est mitigée.

 


image d'un voyageAprès le col, la route est facile jusqu’à Boutaresse. À l’entrée du village un énorme rocher émerge de la prairie. Nous faisons quelques photos. Nous prenons à droite la route du col de Vestizoux alors que le tracteur qui tond le bas-côté redescend vers le village. Exit les jolies fleurs du bord de route. Marie-Jo est remontée contre les gens de la voirie. La montée au col n’est pas difficile et assez courte. En grimpant, on voit les villages nichés dans les creux au milieu des collines couvertes de prairies. Quelques vaches profitent de ces espaces immenses parsemés de fleurs. Nous nous arrêtons au col de Vestizoux (1317 m) pour quelques photos. Un troupeau derrière la clôture montre une vache Aubrac dont la robe claire tranche au milieu de ses consœurs de Salers. Nous incitons Serge à refaire une tentative d’ascension de la pancarte du col. Aidé de Roberto et de Christian, nous le hissons jusqu’en haut. Notre jeune sportif de 73 ans termine la figure par une double traction avant de redescendre. À peu près 6 km après le col, nous arrivons au Luguet. Il y a une table près de l’église, mais elle n’est pas d’aplomb et surtout, des travaux en cours empêchent d’y accéder. Nous contournons le chantier en passant dans le hameau par une montée bien raide où une mamie nous encourage, mais le chantier interdit l’accès aussi de l’autre côté. Finalement, nous continuons jusqu’au hameau suivant, Anzat, 1 km plus bas, où nous nous installons pour déjeuner sur le parking de la salle polyvalente. L’avantage ici, c’est la présence du bar juste à côté.

 


image d'un voyageAprès le café pris juste avant la fermeture, nous repartons dans la descente jusqu’au pont sur la Bave, pour remonter de l’autre côté. Après le pont, nous repassons dans le Cantal. À partir de Combalibœuf, nous attaquons la descente sur Blesle. Entre Marzun et Monmoitrat, nous passons du Cantal à la Haute-Loire. Nous dévalons la pente face aux montagnes pour bientôt arriver à Blesle, fin de l’étape du jour. Nous nous regroupons à l’entrée du village. Sur notre droite la tour émerge de la verdure. Nous descendons pour une visite du charmant village. Puis nous rejoignons le camping, en bas du village au bord de la Sianne pendant que Marie-Jo et Christian se rendent à leur hôtel. Le compteur affiche un peu plus de 54 km pour 892 m de dénivelé. Nous avons à peine le temps de monter les tentes que l’orage se déchaîne. La pluie ne s’arrêtera quasiment pas de la soirée. Heureusement le camping possède un abri équipé de tables et de sièges à notre disposition pour le dîner pendant que la pluie se déchaîne tout autour. En fin de soirée, nous trouverons quand même le courage de faire un petit tour à pied sous la pluie qui s’est bien calmée.

 

Jeudi 24 juin 2021

Le parcours


Voir le parcours sur Edp-Parcours

Le récit


image d'un voyageIl a plu quasiment toute la nuit. Ce matin, ça s’est calmé juste à temps pour le démontage des tentes, mais le ciel entièrement gris ne présage rien de bon. Marie-Jo et Christian nous rejoignent pour le briefing. En quittant Blesle, nous remontons le long de la vallée de la Sianne. Peu après le départ, nous repassons dans le Cantal. Nous profitons de l’instant pour alléger la tenue car il ne pleut pas et le temps, bien que gris, ne menace pas. Nous repartons puis nous passons Auriac-l’Église, un petit village niché dans la vallée. Peu après, une pause nous permet de reconstituer nos forces. La route monte avec quelques écarts de pente qui sollicitent les mollets. À Alagnon, nous faisons une nouvelle pause. Un énorme rocher prêt à tomber domine la première maison. Il a été sécurisé, mais ça ne donne pas envie de vivre là. La maison date de 1811 comme en témoigne le fronton au-dessus de la porte d’entrée. Nous continuons en remontant le long de la Sianne jusqu’à Vèze. Partis de 500 m d’altitude, nous arrivons bientôt à 1100 m et nous sortons de la forêt. Finalement, nous arrivons au col de la Croix de Baptiste (1229 m). Après une pause photo, nous descendons sur Allanche où nous nous arrêtons pour faire les courses à la boulangerie et à la boucherie sur la place occupée par des forains. Les passants s’intéressent à nos vélos, comme d’habitude.

 


image d'un voyageAprès les courses, nous traversons le centre-ville pour rejoindre la gare du vélorail du Cézallier où une table nous accueille pour le déjeuner. Anna ne tarde pas à nous rejoindre en voiture pour déjeuner avec nous. Le soleil daigne faire quelques apparitions timides qui nous réchauffent un peu. Après déjeuner, nous retournons au village pour le café. Nous rangeons les trikes sous la halle pendant que Anna gare sa voiture à côté. Je reste avec Serge pour garder les vélos. Le vent frais, glissant entre les bâtiments, nous refroidit. Il fait meilleur dans la rue voisine et je vais faire quelques photos. Nous repartons un peu plus tard pour quitter la ville et traverser les voies ferrées du vélorail. Après une montée de quelques kilomètres, nous arrivons au col de Montirargues (1139 m) sous la pluie. Face à nous, la brume est dense et l’orage gronde. Tout est bouché et nous n’avons pas d’autre solution que foncer dedans. Après la Gazelle, nous rejoignons la route de Murat à Riom-ès-Montagnes. Il y a un peu plus de circulation, le paysage est complètement bouché, nous sommes au-dessus de 1100 m, et il ne fait pas chaud. Pas d’autre solution que prendre son mal en patience. Au bout de 8 km, nous arrivons au carrefour de la route de Cheylade et nous passons sous le nuage pendant que la pluie se calme.

 


image d'un voyageAprès une montée un peu rude, nous descendons sur le village niché au creux de la vallée de la Petite Rhue. Marie-Jo et Christian rejoignent leur hôtel dans le village. Le parcours se termine par une côte bien raide qui mène au camping, au-dessus du village. D’en haut, la vue sur les toits du village est imprenable. Normalement, on devrait aussi avoir une belle vue sur le Puy Mary, mais avec le temps du moment, tout est dans les nuages. Nous totalisons aujourd’hui 57 km pour un dénivelé de 1170 m. En 2017, nous avions été accueillis ici par un orage si violent que nous n’avions pas monté les tentes et dormi dans les sanitaires construits à partir de quatre abris-bus accolés. Nous étions les seuls campeurs à l’époque. Aujourd’hui, un nouveau bâtiment a été ajouté qui intègre même une salle chauffée à l’attention des campeurs. L’ancien bâtiment désaffecté est toujours debout et accueille nos fils à linge à l’abri. Finalement, nous montons la tente sans pluie, mais l’herbe est mouillée. La météo annonce une amélioration du temps pour les deux derniers jours. Tant mieux car il aurait été dommage de monter au Pas-de-Peyrol avec un temps comme aujourd’hui et de ne rien voir du point de vue. Sans compter le froid, le vent et la pluie, bien sûr. En attendant, une nuit calme nous attend.

 

Pages : < 1 - 2 - 3 - 4 >

 

Retour sur la page de présentation