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Itinérance AFV n°10 – 06/2021

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Vendredi 25 juin 2021

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageUn beau soleil nous accueille au lever du jour. La journée s’annonce belle et le moral revient au beau fixe. Après le démontage des tentes et le briefing, nous descendons dans le village pour faire les courses à l’épicerie locale. Anna nous accompagne en trike et redescendra sur Cheylade. Après les achats, négligeant la visite de l’église et ses plafonds peints, nous descendons par la petite route qui remonte le long de la rive gauche de la Petite Rhue. Il y a quelques tronçons à forte pente. Heureusement ils sont courts, mais le matin à froid, on trouve ça bien trop raide. Dans un pré au bord de la route, un taureau équipé d’un anneau dans le nez s’approche de la clôture. Nous passons devant le château d’Escorolles puis nous arrêtons un peu plus loin devant la cascade de la Roche. Au fond, le Puy Mary a la tête dans un nuage. Un névé fait une tache blanche en forme de V sur son flanc. La cascade de la Roche est une belle chute d’eau de 10 m qu’on peut voir par-dessus. Un sentier escarpé permet d’aller en bas. Après quelques photos, nous repartons pour rejoindre la cascade du Sartre, quelques centaines de mètres plus loin. C’est aussi une chute d’une dizaine de mètres. Un belvédère face à la cascade permet d’avoir une vue dégagée sur la chute d’eau. Roberto fait des selfies. Là aussi un sentier escarpé permet de descendre au pied de la chute. Pressés de monter au pied du Puy Mary, nous reprenons la route sans aller voir plus loin.

 


image d'un voyageNous entamons la marche d’approche. Il y a deux cols à monter avant celui du Pas-de-Peyrol : le col de Serre et le col d’Eylac. Le col de Serre est annoncé par les pancartes à l’attention des cyclistes. Ça commence doucement par une pente à 4,3 % sur le premier kilomètre. Au fond, le sommet du Puy Mary s’est découvert. Les prairies, en dessous, sont bien fleuries. Après ce premier kilomètre, les choses deviennent sérieuses. La pancarte annonce 8,3 %, ensuite, ça se calme un peu, 6,6 %, mais c’est encore raide. Nous prenons notre temps avec des pauses dans la forêt. Finalement, au détour d’un virage la forêt disparaît et nous sommes au premier col, le col de Serre (1364 m). Nous faisons quelques photos. D’en haut, on a une belle vue sur la vallée de la Petite Rhue avec Cheylade au fond. Anna décide de redescendre sur Cheylade, de peur de ne pas avoir assez de batterie pour revenir. Nous reprenons le parcours. La suite est facile jusqu’au col d’Eylac (1460 m). Une belle cascade descend descend du Puy de Peyre Arse sur notre gauche. En-dessous, l'Impradine serpente dans la prairie. Après le col d’Eylac, la couleur est affichée : 9,2 %. Heureusement, le col est à 2 km. Ça ne sera pas trop long. Nous nous retrouvons en haut, parmi la foule des touristes, au col du Pas de Peyrol (1589 m). Il y a des marcheurs, des motards, des automobilistes, des camping-caristes et même des cyclistes. L’un d’eux nous fera une photo du groupe devant la pancarte du col.

 


image d'un voyageNous descendons du Pas de Peyrol avec une grande prudence car nous sommes chargés et de ce côté, la pente est à 15 %. Nous faisons une pause photo au premier virage. Geneviève descend dans un concert de freins. En effet, depuis le début son vélo émet de fortes protestations en descente et ça s’aggrave avec le temps. La pluie n’a sans doute rien arrangé. De plus, la position du vélo droit ne facilite pas la confiance du pédaleur. Nous repartons dans la descente dont la pente s’adoucit un peu plus loin. Nous nous regroupons au carrefour de la route du Falgoux, puis nous continuons la descente jusqu’aux cascades du Biagun. C’est une série de trois cascades sur le Mars dont la première est la plus spectaculaire. Il y a des tables à côté, mais nous décidons de ne pas déjeuner là sous l’ombre fraîche des arbres. Finalement, nous nous arrêtons à la Franconèche, juste en-dessous d’un amas rocheux. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, mais il nous réchauffe un peu. Après le repas, Serge, plein de ressources, prépare du café pour la cantonade. Nous repartons en descendant la vallée du Falgoux, puis celle du Mars. Le parcours est facile et nous roulons bien.

 


image d'un voyageAprès une pause photo au Falgoux, une autre au Vaulmier, et enfin un arrêt à St-Vincent-de-Salers pour photographier l’église du XIIème et le château de la Borie (XVème), nous traversons le Mars pour monter de l’autre côté jusqu’à Anglars-de-Salers. Le ciel est bien dégagé et la montée donne chaud. Heureusement elle est en grande partie à l’ombre des arbres. Nous nous arrêtons sur la place d’Anglars-de-Salers, face au château de la Trémolière. Il y a là un jardin remarquable que nous n’avons pas le temps de visiter, mais ce sera l’occasion de revenir. Après quelques photos, nous quittons le village pour rejoindre le plateau et la route facile qui nous mène à Mauriac. Nous devons traverser la ville pour rejoindre le camping du Val-St-Jean situé de l’autre côté au bord du lac. La fin nous semble longue, mais le compteur affiche 61 km pour 1037 m de dénivelé. Anna arrive à peu près en même temps que nous. Le soleil de ce soir nous permet de bien profiter de la soirée et des bières achetées à la boutique du camping. Nous avons même droit à un numéro écossais concocté par notre ami Serge. La météo nous annonce encore du beau temps demain et la nuit s’annonce calme.

 

Samedi 26 juin 2021

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageBeau temps ce matin. Le briefing est réalisé à l’entrée du camping dans un air un peu frais. Nous partons pour rejoindre la ville. Un changement visiblement récent a placé notre parcours en sens interdit sur une centaine de mètres. Compte tenu de la présence d’un passage sécurisé par des barrières sur le côté, nous décidons de le prendre quand même. Nous ne croiserons pas de voiture jusqu’au carrefour suivant. Nous nous arrêtons là pour faire un tour à la boulangerie. Nous repartons pour monter sur le plateau. La suite est facile et nous roulons bien. Nous faisons une halte près d’un château situé au bord de la route. Il y a un superbe jardin avec une belle allée et le château au fond. Tout est parfaitement entretenu. On continue jusqu’à Chalvignac. Devant nous, un banc de brume flotte au-dessus de la vallée de la Dordogne. Une superbe halle couvre l’immense place du village. Nous nous arrêtons pour quelques photos avant de repartir sous les yeux ébahis d’une petite fille derrière le portail de sa maison. Suit une belle descente dans la vallée de la Dordogne. La route n’est pas fameuse et nous roulons doucement. Après un arrêt photo au-dessus du lac de retenue, dans le soleil et la fraîcheur matinale, nous rejoignons le barrage de l’Aigle. En dessous du barrage, on voit le village d’Aynes qui a hébergé les acteurs de la construction. Après quelques photos et une visite des panneaux informatifs, nous passons sur le barrage pour alléger nos tenues de l’autre côté avant d’attaquer la montée. Celle-ci est assez raide, mais nous sommes rodés et nous nous retrouvons tous en haut au Breuil. Là, nous prenons à gauche la petite route qui rejoint Soursac. Ça descend jusqu’au moulin de Puylong, mais de l’autre côté, la côte est très raide. Tout le monde souffre, surtout Roberto qui monte sans assistance.

 


image d'un voyageFinalement, nous arrivons à Soursac. Christian O. qui doit nous rejoindre là n’est pas joignable, alors nous décidons de continuer jusqu’au carrefour du viaduc des Rochers Noirs. Arrivés là, j’arrive à le joindre. Il est à Soursac et nous rejoint avant qu’on descende. Nous laissons une partie des bagages sur place et dans sa voiture, car la route du viaduc est un cul-de-sac et nous repasserons là. Nous empruntons l’ancien tracé du Transcorrézien qui descend lentement jusqu’au viaduc qui enjambe la Luzège. Nous faisons plusieurs arrêts photo pour prendre le viaduc au milieu de la verdure au fond de la vallée encaissée. Nous nous arrêtons face au jardin de Firmin avec d’un côté le jardin réhabilité par l’association ASTTRE19 et de l’autre, un belvédère en bord de route qui donne sur le viaduc. En continuant nous passons un premier tunnel, un peu plus loin sous la cuve qui servait à alimenter la motrice à vapeur en eau, puis nous arrivons au second tunnel, éclairé et en virage qui donne directement sur le viaduc. Une sonorisation a été récemment installée. Après une multitude de photos, nous faisons demi-tour (l’accès au viaduc est fermé) pour remonter au carrefour où Christian O. nous a rejoints.

 


image d'un voyageAprès avoir repris nos bagages, nous descendons la route de Soursac pour nous arrêter un peu plus loin afin de casser la croûte à l’ombre sur un tronçon de l’ancienne route. Après déjeuner, nous terminons la descente jusqu’au pont de la Luzège et nous remontons de l’autre côté jusqu’à Lapleau. Là, après quelques photos du château et de la belle demeure du carrefour, nous prenons à droite en direction du Gour Noir. La route, plate au début, descend au fond de la vallée de la Luzège. Dans la descente en lacets, nous nous arrêtons à la cascade de Neyrat. C’est une belle chute d’eau accessible par un chemin bien tracé. Christian a pris en charge Geneviève dans la descente avant d’arriver car le frein avant de son vélo, qui crissait depuis longtemps, a fini par se bloquer et elle ne pouvait plus rouler. Après quelques photos de la cascade, nous terminons la descente jusqu’à la Luzège pour remonter de l’autre côté. La côte est raide, mais nous nous arrêtons bientôt au niveau de la route du Gour Noir. Christian O. nous suit avec sa voiture. Nous laissons encore une fois les bagages et les plus courageux descendent jusqu’à la Vieille Église, vestiges d’un prieuré édifié à la fin du XIIème siècle. Classé en 1963 et servant de cadre à un festival annuel de théâtre, cette ancienne église est entretenue par des bénévoles. Une réserve d’eau a été creusée dans la pierre à l’arrière du bâtiment par les moines. Nous rejoignons le reste du groupe pour reprendre notre ascension et sortir de la vallée.

 


image d'un voyageÀ St-Pantaléon de Lapleau, nous passons devant le wagon du Transcorrézien conservé en bord de route, puis le relief s’aplanit et les pentes sont moins fortes. Il y a encore des montées et des descentes, mais on avance plus vite. Nous nous arrêtons à la gare de St-Hilaire-Luc. C’est un terrain privé et les habitants du lieu sont présents. Ils nous disent que le bâtiment en face était l’hôtel-restaurant de la gare. Nous faisons quelques photos des wagons puis nous reprenons la route. Finalement, nous arrivons à Neuvic que nous traversons sans nous arrêter. Nous remontons de l’autre côté pour passer devant le golf puis rejoindre le lac de la Triouzoune. Nous faisons une halte au barrage pour quelques photos, puis nous repartons en direction du camping du Maury que nous avons quitté il y a sept jours. Il est assez tard lorsque nous arrivons. Nous déchargeons les vélos et nous pédalons encore jusqu’à Labissière avec Serge et Roberto pour récupérer nos véhicules. Au retour, le compteur affiche plus de 65 km pour 1271 m de dénivelé. Nous nous retrouvons tous le soir au restaurant de la plage en compagnie de Christian O. pour un repas en commun à l’extérieur dans un cadre très agréable. À notre retour à la tente, l’orage gronde mais nous avons le temps de nous mettre à l’abri avant que la pluie tombe. Chacun est retourné chez soi le lendemain matin, la tête pleine de souvenirs.

 

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