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Itinérance AFV n°10 – 06/2021

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Samedi 19 juin 2021

Le récit


image d'un voyageNous arrivons en milieu d’après-midi au camping du Maury à Liginiac. Geneviève et Jean-François, ainsi que Anna sont déjà là depuis hier. Peu à peu les autres arrivent et nous sommes au complet. Les dix participants viennent des quatre coins de la France. Geneviève et Jean-François sont de St-Nazaire, Maryse et Roberto viennent de la banlieue de Nantes, Serge a fait la route d’une traite depuis le nord, Anna vient de l’Isère, Marie-Jo et Christian sont de l’Aisne et nous du Lot-et-Garonne. Comme l’an dernier, Marie-Jo et Christian ont fait le choix d’un hébergement en dur pour la totalité de l’aventure. Compte tenu des possibilités des campings choisis, ils ne seront logés au même endroit que nous seulement deux fois sur les sept jours. Après l’installation, nous allons placer trois voitures chez notre ami Christian O. qui habite le hameau voisin de Labissière. Le camping-car de Marie-Jo et Christian, celui de Geneviève et Jean-François ainsi que la voiture d’Anna qui lui sert d’hébergement pour cette nuit resteront en garage mort au camping. Christian O. avait prévu d’accompagner notre retour à pied après rangement des voitures, mais devant l’orage menaçant, il nous ramène au camping en voiture. Un choix judicieux car la pluie commence à tomber à notre arrivée au camping. Nous terminons la soirée par un apéritif et un repas dans la salle du camping qui nous abrite pendant que l’orage gronde en dehors.

 

Dimanche 20 juin 2021

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous sommes debout à 6h00. Le démontage des installations, une toilette rapide et un petit déjeuner express nous prennent deux bonnes heures. Le temps est couvert avec un soleil timide, mais il ne pleut pas. La température est fraîche pour une fin juin. Une des deux batteries du trike d’Anna est défectueuse. Le système de verrouillage ne marche plus et il est impossible de la connecter sur le rack. C’est la serrure qui est défaillante. Anna décide de rester malgré tout et de nous suivre en voiture jusqu’à la fin du séjour. Nous sommes neuf au départ. Il y a sept trikes, le vélo couché de Jean-François et le vélo droit de Geneviève. Tous ont une assistance électrique sauf le trike de Roberto. Après le briefing, nous attaquons la côte qui permet de quitter le camping. Le ton est donné. Ça va grimper tous les jours et pas qu’un peu ! Heureusement, la côte n’est pas très longue et nous nous retrouvons bientôt en haut. Nous prenons la route de Liginiac, passant devant chez Christian O. qui nous attend pour faire des photos. Nous continuons jusqu’au village où nous nous arrêtons à l’épicerie pour faire les courses.

 


image d'un voyageEnsuite, nous entrons dans la forêt peu après le village. Nous passons le ruisseau de l’Artaude pour remonter de l’autre côté. Après Roche-le-Peyroux, nous avons une belle descente jusqu’au pont de Rotabourg sur la Diège. Il y a un chevreuil au fond du vallon à droite. Nous faisons un arrêt photo sur le pont. Au bout de l’autre côté, sur un rocher ont été gravés les noms des acteurs de l’ouvrage, daté de 1864. Après être remontés de l’autre côté, nous prenons à droite la route de St-Julien-près-Bort. Nous rejoignons le village puis continuons à droite vers le site de St-Nazaire qui domine le confluent de la Dordogne et de la Diège. Un sentier mène à la statue de St-Nazaire, puis à un calvaire juste au-dessus de la Diège. Nous nous contentons de la vue magnifique depuis le parking puis nous reprenons la route revenant à St-Julien-près-Bort après avoir enfilé les tenues de pluie car l’orage menace. Nous prenons la direction de Sarroux où nous devons bifurquer à droite sur la route du col du Puy de Bort. Geneviève et Christian ont filé devant. Christian a entendu nos appels, mais Geneviève a filé. Nous attendrons un peu avant qu’ils ne reviennent. Lorsque nous repartons, la pluie se met à tomber, puis plus on avance, plus on entre dans l’orage. Nous passerons le col du Puy de Bort (811 m) sous les rafales de vent avec une pluie battante et un ciel noir zébré d’éclairs. Toutes nos photos seront ratées.

 


image d'un voyageFinalement, nous arrivons au point de vue au-dessus de Bort-les-Orgues. L’orage s’est calmé, mais il pleut toujours. Nous trouvons refuge pour le casse-croûte sous l’abri du troquet local à l’invitation du patron. Les rares clients du bar engagent la conversation et font des photos de notre équipage. En-dessous, Bort-les-Orgues est sous la pluie et dans le nuage. Finalement, nous repartons alors qu’il pleut toujours mais moins fort. Nous descendons en-dessous des orgues par une route très pentue en lacets. En chemin, nous passons sous le regard inquiet d’un lama dont l’enclos domine la route. Finalement, nous arrivons à Bort-les-Orgues où nous entrons au centre-ville pour une pause photo devant la halle aux grains alors que la pluie a cessé. Nous continuons pour traverser la Dordogne et quitter la ville vers le barrage. À la sortie de Bort-les-Orgues, nous passons dans le puy-de-Dôme. Nous passons au-dessus de la conduite forcée qui amène les eaux d’Auzanges à la retenue du barrage de Bort-les-Orgues alors que la pluie reprend. Rapidement l’orage gronde et le déluge se déchaîne. Nous trouvons refuge sous un abri-bus en attendant que ça se calme. Nous repartons puis la pluie finit par se calmer. Nous grimpons sur cette route trop fréquentée à notre goût puis, après Veillac, nous prenons à gauche au milieu d’une zone résidentielle.

 


image d'un voyageUn peu plus loin, nous prenons à gauche en direction du château de Val. Une belle descente nous conduit au bord du lac de retenue de Bort-les-Orgues où le château trône sur une presqu’île. Sans doute qu’avant la construction du barrage ce château était imprenable avec un seul accès et dominant les gorges de la Dordogne. Au pied du château, nous retrouvons Anna qui nous a donné rendez-vous ici. Il y a quelques touristes, mais vu la fraîcheur et l’humidité ambiantes, ils ne traînent pas dehors. Après quelques photos, nous faisons demi-tour et grimpons pour rejoindre la route du camping. En haut, Marie-Jo et Christian nous quittent pour rejoindre leur hébergement à Lanobre. Ensuite nous avons une belle descente jusqu’au pont d’Entraigues, au niveau du confluent de la Tialle et de la Panouille. La côte qui suit est particulièrement raide. Une pancarte en haut en sens inverse indique une pente de 12 %. Roberto monte ça brillamment avec son trike chargé sans assistance. Finalement, après quelques photos en haut de la montée, le reste est à peu près plat jusqu’au camping à l’entrée de Labessette. Le compteur affiche un peu plus de 53 km pour 1200 m de dénivelé. Nous avons la chance de pouvoir monter les tentes et dîner au sec. On fera même un petit tour au village avant la nuit.

 

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