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Rauzan (33) – 6/2011

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Vendredi 10 juin 2011

image d'un voyagePour rejoindre la manifestation, j'ai décidé de faire le voyage aller en tricycle. Martine, qui travaillait le samedi matin, a rejoint en voiture le camping le lendemain après-midi. Elle a amené la remorque chargée de son tricycle et de mon MetaPhysic car j'avais prévu de faire certains des circuits longs.

J'ai donc suivi la voie verte du canal des deux mers, que j'ai prise à Lamagistère jusqu'à Fontet. Je me suis arrêté casser la croûte au port de Buzet qui est bien aménagé pour accueillir les randonneurs et les plaisanciers. J'ai ensuite attendu que Geneviève me rejoigne à Damazan et nous avons roulé de concert jusqu'à Rauzan. À Fontet, nous avons quitté la voie verte puis rejoint La Réole. Ensuite, nous avons suivi la route de Libourne jusqu'à Rauzan. Bien qu'un peu fréquentée, les dénivelés n'y sont pas trop forts et la voie est assez large pour que les voitures ne nous gênent pas trop.

 


image d'un voyageNous avons fait un pause pizza à Sauveterre, sachant que nous ne serions pas dans les temps pour le repas collectif du soir. Juste avant d'arriver à Rauzan, nous sommes passés devant la pizzeria où était le rendez-vous pour le repas du soir. Certains nous ont vus passer et nous ont hélés pour nous inviter à nous arrêter. Nous leur avons dit que nous préférions continuer notre route pour monter les tentes avant la nuit.

Je suis arrivé au camping avec une mauvaise tendinite au genou droit qui me tenaillait depuis la fin de la matinée. Arrivé à Rauzan, j'avais du mal à marcher et je craignais de ne pas pouvoir rouler les jours suivants. Je pense que la tendinite a été causée par un effort à froid le matin avec les jambes nues, et elle s'est aggravée au fil du temps par l'effort de pédalage continu sur la journée. Voilà qui me servira de leçon pour la prochaine fois.

 

Samedi 11 juin 2011

image d'un voyageAu petit matin, le camping s'éveille lentement. Nous sommes déjà bien nombreux. Il y a des têtes connues et des nouvelles. Peu après 10h00, nous partons en procession. J'ai choisi le parcours de 40 km, au moins pour la matinée, car je veux voir comment se comporte mon genou encore un peu sensible après le parcours d'hier. Nous faisons sensation au cœur du village car c'est jour de marché. Peu à peu, notre peloton s'étire dans la campagne bordelaise au milieu des vignes.

Nous faisons une première pause pour admirer les ruines de l'abbaye de Bellefond. Le soleil commence à chauffer et chacun dépose un vêtement superflu. Juste après, nous prenons à droite la piste Roger Lapébie. C'est une ancienne voie ferrée, transformée en piste cyclable, qui relie Sauveterre-de-Guyenne à Bordeaux. Les pentes sont faibles et le paysage, entre forêts, prairies et vignes, est très agréable. Nous passons l'ancienne gare d'Espiet, transformée en restaurant.

 


image d'un voyageArrivés près de Daignac, Trikie, notre guide, propose qu'on fasse un crochet pour prendre une boisson au bar du village. Notre arrivée, sous une petite pluie fine qui se met à tomber dès qu'on quitte la piste, est très remarquée. Après que chacun ait absorbée la boisson de son choix, nous repartons pour reprendre la piste là où nous l'avons quittée.

Un peu plus loin, Geneviève est victime d'une crevaison. Ce n'est pas la main d’œuvre qui manque et la réparation est menée promptement. Pendant que nous réparons, Pat et Martine, en tricycle, ainsi que leur fille Amandine, en vélo droit, nous rejoignent. Ils sont arrivés au camping bien après notre départ et ont foncé sur la piste pour nous rattraper.

Juste avant d'arriver à La Sauve Majeure, la piste passe sous un tunnel. L'éclairage est efficace et c'est plaisant de passer sous terre pour quelques centaines de mètres. Le tunnel est en virage et on ne voit la sortie qu'au dernier moment, ce qui ajoute du piment à l'aventure.

 


image d'un voyageFinalement, nous arrivons à La Sauve où nous envahissons la halle avec nos véhicules. Peu après, le groupe qui a fait le grand parcours nous rejoint et l'animation s'amplifie. Chacun s'installe où il peut pour le casse-croûte. Finalement, nous sommes quelques-uns à trouver que le siège du trike est l'endroit idéal.

Vers 14h00, le signal du départ est donné. Vu que je ne sens plus du tout mon genou, je décide, comme certains autres, de rouler avec le groupe du grand parcours cet après-midi. Certains, qui étaient dans ce groupe le matin, prennent la décision inverse, ce qui fait que nous sommes à peu près bien répartis dans les deux groupes.

 


image d'un voyageSi le parcours de 40 km avait la faveur des tricycles, celui-ci a plutôt celle des deux roues. L'allure s'en ressent. Elle est plus soutenue que ce matin, mais c'est tant mieux. Nous reprenons la piste cyclable en sens inverse et repassons le tunnel dans l'autre sens. Peu après, nous quittons la piste. Un peu plus loin nous faisons une pause pour admirer les ruines de la chapelle de Montarouch.

À Targon, nous traversons la ville et nous prenons à droite. Notre peloton s'étire. Quelques kilomètres plus loin, nous faisons une pause sous le chêne à gui de Bellebat, une autre curiosité qui a conduit Dolmen à nous faire passer là. Nous repartons pour nous arrêter un peu plus loin visiter la chapelle ruinée de Campet. Les nuages, qui jouent un peu avec le soleil, nous laissent nous chauffer sous ses rayons.

Vers 16h00, nous arrivons à Romagne où une visite de la cave est organisée. Le premier groupe nous rejoint aussi. Finalement, nous prenons la route du retour et nous arrivons à Rauzan vers 17h30. Martine est là et nous finalisons notre installation. Nous finissons la soirée à la salle de Saint-Vincent-de-Pertignas où l'équipe des cuistots du groupe fait merveille.

 

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