Accueil > Saint-Antonin (82) – 5/2014 > Récit > page 2 >

Saint-Antonin (82) – 5/2014

Pages : < 1 - 2 - 3 >

Vendredi 30 mai 2014

Le parcours


Voir le parcours sur OpenRunner

Le récit


image d'un voyageIl a plu un peu dans la nuit, mais ce matin, le soleil est là. Nous avons la surprise d'avoir la compagnie de Geneviève (Gene82) venue faire le parcours du jour avec son trike. Vincent est reparti tôt à vélo pour rejoindre Montauban où il devait prendre un train pour Toulouse ce matin. Sa trompette, son sourire et sa gentillesse nous manqueront ces trois prochains jours. André, qui habite tout près, est retourné chez lui avec son camping-car dans l'espoir de résoudre le problème électrique de son trike. Il reviendra ce soir. Après le briefing et le tour à la boulangerie, nous traversons la ville de Saint-Antonin-Noble-Val par les petites rues. Certaines sont très étroites et ne laisseraient pas la place à une voiture. Avant de déboucher sur le boulevard, nous passons le long d'un ruisseau qui passe en pleine ville. Nous prenons la route de Caussade qui, si elle est un peu fréquentée, présente l'avantage d'une pente continue pas trop forte pour monter sur le plateau à l'ouest de la ville. Au fur et à mesure que l'on monte, la vallée de l'Aveyron se dévoile. Nous avons une belle vue sur les falaises calcaires de l'autre côté du cirque de Bône. Les premiers arrivés en haut s'en vont admirer le point de vue du belvédère, rempli de touristes. Martine, qui a encore mal à son genou, a bénéficié de la poussée électrique d'Hervé pour la montée. Après une courte pause, nous reprenons la route de Caussade que nous quittons un peu plus loin pour prendre la route de Gouvern.

 


image d'un voyageÀ Gouvern, nous prenons à gauche devant un champ rempli de moutons, surveillés par un berger et son chien. Nous continuons sur cette jolie petite route dans la forêt jusqu'au carrefour de la route de Cazals où nous prenons à droite sur une centaine de mètres pour aller voir les dolmens emboîtés du Pech. Les dolmens se présentent comme un gros tas de pierres bien rangées et protégées par une clôture. Côté est, en montant sur un petit mur, on peut voir à l'intérieur et le dolmen, protégé par les pierres, est bien visible. Le groupe s'égaille au milieu des herbes pour admirer la profusion de fleurs sauvages. Nous reprenons vers l'est en direction de Cazals. Après le carrefour de la route qui mène à Montricoux, nous entamons la descente sur Cazals et la vallée de l'Aveyron. C'est là que nous avons souffert dans l'autre sens l'an dernier. Pour l'instant, nous battons des records de vitesse. J'ai du mal à suivre Ghis et Dom qui foncent sur leur tandem Pino. Ils seront en bas avant moi. La comparaison des compteurs les donne gagnants à 74 km/h contre 63 km/h pour moi. Mais la palme reviendra à Philippe qui, en régénérant au maximum, est descendu tranquille, ayant largement le temps d'admirer le paysage. Son grand âge (il est le doyen du forum vélorizontal paraît-il) fait qu'il nous considère comme de jeunes gamins un peu fous. Il a sans doute raison !

 


image d'un voyageAprès une courte pause à Cazals, nous reprenons la route de la vallée qui nous offre encore de belles côtes et de jolies descentes. C'est dans la dernière que nous trouvons Jean-Pierre (dissacha) venu nous rejoindre pour l'après-midi depuis Loubéjac où il habite. En bas de la dernière descente, nous avons une belle vue sur le village et le château de Penne, perché sur un piton au-dessus de l'Aveyron. Après nous être regroupés au niveau du pont sur l'Aveyron, nous grimpons jusqu'au village où nous nous installons sous les arbres pour déjeuner. Pendant notre collation, le temps se couvre par le nord-est et la pluie ne tarde pas à tomber. Heureusement, sous les arbres bien feuillus nous sommes à l'abri, même si peu à peu, les gouttes finissent par traverser la ramure. Les accros du café trouvent leur bonheur et un abri au bar du coin. Martine, soucieuse de ménager son genou douloureux décide de rentrer directement par la route de la vallée. Chantal, qui veut économiser sa batterie se propose pour l'accompagner. De son côté, Philippe décide de rejoindre Bruniquel directement par la vallée pour court-circuiter une partie du trajet et s'éviter une belle côte. Il redescendent dans la vallée et nous ne les reverrons que le soir.

 


image d'un voyageAprès avoir revêtu nos tenues de pluie, nous attaquons la côte qui mène à Saint-Paul-de-Mamiac. Il tombe une pluie fine qui n'est pas très gênante. Après Saint-Paul-de-Mamiac, nous continuons la montée jusqu'à la route qui mène aux Abriols. Cette route longe la très belle forêt domaniale de Grésigne. Peu à peu, la pluie cesse. Après quelques ondulations, nous traversons le village des Abriols où on ne voit âme qui vive. Un peu plus loin, nous nous arrêtons avant la forte descente sur la vallée de la Vère pour admirer le paysage. Devant nous, un gros nuage noir barre encore l'horizon, mais, dans notre dos, le ciel bleu, ponctué de quelques nuages, gagne peu à peu du terrain. Nous repartons dans la descente vers Payssel (au moins 12%) qu'il faut négocier avec prudence en raison des virages et du revêtement quelque peu gravillonné. Nous débouchons sur la route de la vallée et peu de temps après, nous sommes devant l 'épicerie de Bruniquel où nous concurrençons le village et son château aux yeux des touristes ébahis. Le soleil nous chauffe le dos et nous devons nous découvrir. Après un petit en-cas, nous repartons vers Montricoux en prenant la petite route de la rive droite de l'Aveyron. En bas de Bruniquel nous retrouvons André, venu à notre rencontre après avoir résolu le problème électrique de son trike.

 


image d'un voyageÀ Montricoux, nous faisons juste un aller-retour dans la rue principale pour admirer les maisons à colombages en surplomb. Finalement, nous reprenons la route de Saint-Antonin-Noble-Val jusqu'à la prairie où paissent les ânes, puis nous prenons une petite route à droite qui monte dans la forêt. Jean-Pierre nous quitte là pour rentrer chez lui à vélo. Après une petite pause en haut de la côte, je fais remarquer à Dominique que la roue avant du tandem me semble dégonflée. Après vérification, c'est bien une crevaison qu'on répare rapidement en changeant la chambre à air après avoir retiré un petit silex enfoncé dans le pneu. Nous apprendrons en rentrant que Didier31 a été victime d'une crevaison dans la même zone alors qu'il était devant nous. En repartant, Hélène fait remarquer que la charge de la batterie de son vélo électrique est au plus bas. Elle montera la côte suivante à pied, puis elle échangera son vélo droit contre le tricycle électrifié d'Hervé pour monter les côtes suivantes. Heureusement, nous ne sommes pas très loin. Nous les attendons plusieurs fois avec Didier33. Ils finiront par nous dépasser, la batterie du vélo d'Hélène ayant encore quelques soubresauts.

 


image d'un voyageAlors que nous avançons vers le monument d'Ornano, mémorial de la dernière guerre, le ciel s'obscurcit devant nous et l'orage gronde au loin. À partir du monument, la route n'est plus revêtue. Nous évitons le plus gros de l'orage, mais nous avons juste le temps de revêtir la tenue de pluie quand le bout du nuage déverse sur nous une quantité incroyable d'eau. En prime, nous avons droit à quelques grêlons, mais ça ne dure pas. En un rien de temps, le chemin se transforme en rivière. Heureusement, un peu plus loin nous retrouvons le bitume et comme il pleut encore, nous serons lavés des souillures du chemin. Finalement, nous arrivons en haut de la côte montée en début de journée lorsque la pluie cesse. La descente bien rafraîchissante nous séchera presque complètement. Le compteur affiche plus de 67 km à l'arrivée au camping. Comme hier, nous finissons la soirée en beauté au Gazpacho et nous rentrons par une promenade digestive jusqu'au camping.

 

Samedi 31 mai 2014

Le parcours


Voir le parcours sur OpenRunner

Le récit


image d'un voyageIl a encore plu cette nuit. Ce matin, le ciel est couvert mais ne menace pas. La difficulté de l'étape du jour (1200 m de dénivelé) et l'incertitude de la météo (des averses sont annoncées pour l'après-midi) ont éclairci les rangs. Didier31 a déclaré forfait et va nous quitter dès ce matin alors qu'il avait prévu de rentrer après l'étape du jour. Nous sommes neuf au départ  : Philippe qui ne fera que la boucle sans monter jusqu'à Najac, Christophe et Isabelle en Tandem Pino, Didier33, Serge qui a emprunté le trike de son épouse, André, Hervé, Dominique en trike Kettweisel et moi. Nous passons, comme les jours précédents, par la boulangerie. Arrivé là, je suis surpris de ne pas voir le tandem qui était derrière moi avant qu'on entre dans la vielle ville. Au bout d'un moment, nous voyons le reste de la troupe arriver mais pas de tandem. Ils me racontent qu'au passage du dos d'âne devant la place, un grand crac a retenti et le cadre du tandem s'est cassé. Christophe et Isabelle ont été obligés de déclarer forfait pour le reste de la rencontre. Ils viendront en voiture visiter Najac puis ils repartiront chez eux demain matin. Nous ne sommes plus que sept sur le début du parcours, tous en trike, puis six seulement à monter à Najac. Le trajet total comprend quatre grosses montées et la première commence dès qu'on a quitté Saint-Antonin-Noble-Val.

 


image d'un voyageNous montons à un rythme régulier et nous avons vite passé la première bosse. Sur le plateau, nous maintenons une bonne allure sans faire d'arrêt. Une heure après avoir quitté Saint-Antonin-Noble-Val, nous faisons la première pause, en arrivant dans la vallée de la Seye, avant Verfeil-sur-Seye. Après nous être restaurés un peu, nous rejoignons le village à deux kilomètres de là. Après quelques photos, nous repartons. Mes compagnons semblent pressés de rouler ce matin, au grand dam de Philippe qui aurait bien voulu faire une pause au café du coin. La majorité a primé. Après une petite montée, nous redescendons jusqu'à la vallée de l'Aveyron. C'est là que Philippe nous quitte pour suivre la fin du parcours prévu. Nous, nous allons faire un aller-retour jusqu'à Najac avant de le suivre. C'est une grosse bosse jusqu'à l'Aveyron en bas de Najac, puis une nouvelle montée jusqu'à Najac et l'inverse pour revenir. La première montée est très longue, mais elle se fait sans trop de peine. Par contre, la descente qui suit est très pentue et suivie d'une petite montée aussi raide. Et l'opération se répète au moins deux fois avant que nous redescendions jusqu'au bord de l'Aveyron. En haut de la première montée, nous avons trouvé Isabelle et Christophe, en route pour Najac en voiture.

 


image d'un voyageNous arrivons au bord de la rivière alors qu'il est juste passé midi et nous décidons de faire la pause méridienne sur les tables qui sont prévues à cet effet au bord de l'eau. Le coin est à l'abri du vent et le temps est encore clément. Le casse-croûte est le bienvenu après les efforts que nous avons fourni pour arriver là. Le pont Saint-Blaise, qui traverse l'Aveyron près de notre lieu de pique-nique, a été classé au titre des monuments historiques en 1987. Il est étroit et ne permet pas à deux voitures de se croiser. Nous l'empruntons pour passer de l'autre côté de la rivière et grimper vers le village de Najac. La route est bien raide jusqu'au cimetière. On s'arrête là pour admirer le château qui se dévoile en haut de la colline. Nous reprenons la route qui monte un peu moins dur. Un peu plus loin, sur la droite on s'arrête encore pour admirer la vue sur la rivière. On distingue bien les gorges et, au loin, le pont Saint-Blaise près duquel nous avons déjeuné. Un peu plus loin, nous passons la pancarte d'entrée du village. La côte n'en est pas pour autant terminée. C'est ce que nous annonce Christophe qui nous attend pour la photo près du parking à droite dans la côte.

 


image d'un voyageFinalement, nous arrivons à la place principale, la place du Faubourg, un peu en contrebas du carrefour. Nous descendons jusqu'à l'office de tourisme. Une plaque explique l'histoire de cette belle bastide. Nous décidons de descendre au cœur de la vieille ville. Au bout de la place, la rue principale très pentue descend vers le château que l'on voit tout au fond. Après une photo, nous descendons sous l’œil intéressé des touristes. Nous nous arrêtons sur une petite place, face au château, près du point bas de l'axe principal de la ville. Là, Dominique décide de tenter l'ascension jusqu'au château. Nous descendons après avoir fait le plein d'eau au robinet du lavabo des toilettes locales. Ne voyant pas Dominique revenir, nous décidons de prendre les petites rues qui descendent à notre gauche pour rejoindre la route principale par laquelle nous sommes montés. Finalement, Dominique a continué sur le chemin après le château et nous rejoint dès que nous sommes sur la route de retour.

 


image d'un voyageNous redescendons la route jusqu'au cimetière, puis nous reprenons à gauche la route qui mène au pont Saint-Blaise. Après quelques photos du pont, que l'on voit mieux de ce côté, nous attaquons la série de côtes et de descentes que nous avons parcourue dans l'autre sens ce matin. André a de nouveau un problème électrique sur son trike. Il finira sans assistance. Isabelle et Christophe nous doublent en voiture en nous souhaitant bon courage pour la côte. Il fait chaud et lourd. Je m'arrête pour passer en short et tee-shirt. L'air est cependant assez froid et dans les descentes, on est vite glacé. Arrivés presque en haut de la dernière côte, le ciel, qui menaçait depuis un moment, se couvre franchement. Nous avons juste le temps de mettre les tenues de pluie quand toute la vallée se cache sous l'eau qui tombe du ciel. Nous ferons toute la descente jusqu'à Varen, dans la vallée de l'Aveyron, sous une pluie battante. Là, nous décidons de continuer par la route de la vallée afin de rentrer au plus tôt. Nous gardons un rythme soutenu car la route est plate et le revêtement très roulant. Les 14 km jusqu'à Saint-Antonin-Noble-Val sont avalés en peu de temps et, sur la fin du parcours, le temps s'arrange et la pluie cesse. Dominique nous quitte avant la ville car nous passons devant son camping. Passé le tunnel, nous entrons dans la ville et nous arrivons au camping à 16h00. Nous avons bien fait de rentrer vite car, une heure plus tard, il pleut de nouveau. Ce n'est qu'à la soirée que le temps se dégage vraiment, présageant la belle journée annoncée pour demain. J'ai quand même un total de 63 km au compteur. Comme les jours précédents, nous finissons la soirée au Gazpacho où le repas est toujours aussi bon.

 

Pages : < 1 - 2 - 3 >

 

Retour sur la page de présentation