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Saint-Antonin (82) – 5/2014

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Mercredi 28 mai 2014

Nous sommes arrivés en milieu d'après-midi pour trouver Chantal et Serge (La boussole) déjà installés au camping depuis la veille. Peu de temps après, nous sommes rejoints par les autres participants : Laurence (Laurence33) et Didier (Didier33), André (Rouband46), Didier (Didier31) et Vincent (Montricoux), Hélène et Hervé (Hervé33), Isabelle (bubulle) et Christophe (bubu). Au moment de l'apéro, nous sommes rejoints par Philippe (trikie), Ghislaine et Dominique (Dominique Baize), venus en trike de l'autre camping de Saint-Antonin-Noble-Val, situé de l'autre côté de la ville, où ils ont loué un chalet, car notre camping n'offre pas cette commodité. La soirée est un peu fraîche, mais le temps est clair et l'ambiance est chaleureuse. Le camping, à deux pas de la ville, est très bien tenu par la responsable qui fait tout. Par contre, une tempête a cassé de nombreuses branches d'arbres il y a une semaine et certains emplacements initialement ombragés ne le sont plus. Ceci ne nous gênera pas beaucoup car le week-end ne sera pas très ensoleillé.

 

Jeudi 29 mai 2014

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageLe temps est couvert et il a plu dans la nuit. La météo annonce quelques averses, mais ça devrait s'arranger dans la journée. Vincent sonne le rassemblement par un joli concert de trompette. Après le briefing, nous nous mettons en route pour rejoindre le village où nous faisons un arrêt à la boulangerie. Outre le pain nécessaire à notre repas de midi, on y trouve le fameux « Jaquou », dénommé « carburant » par les cyclistes locaux (dixit la boulangère), un gâteau délicieux qui colmate bien. Une roue de vélo est suspendue par trois cordes sous une arche des arcades où nous avons rangé nos montures. Aucune trace de la course, le trail des trois rocs, organisée ce matin au départ du village. Les coureurs, partis tôt sous la pluie, sont quelque part dans la nature. Une petite pluie fine est tombée pendant notre arrêt, mais elle se calme lorsque nous repartons. Nous traversons le pont sur l'Aveyron, puis nous entamons une longue montée en-dessous du Roc d'Anglars, une jolie falaise calcaire qui domine la vallée. Un peu de brume cache la vallée par endroits, mais en montant, on domine la rivière.

 


image d'un voyageAprès avoir traversé le plateau, nous montons encore un peu pour rejoindre le dolmen de Vaour. C'est là que nous avons essuyé un orage de grêle l'an dernier, pendant le pique-nique. Après une petite pause et quelques photos, nous repartons pour traverser le village de Vaour où nous prenons à gauche la route qui mène à Cordes-sur-Ciel. Nous grimpons à droite la petite route qui mène à la Commanderie des Templiers. Une belle arche nous accueille. Les bâtiments sur la gauche sont en ruine. Il ne subsiste que les pièces basses. Vincent essaye l’acoustique particulière de l'ancien réfectoire pour un concert de trompette improvisé. Sur le côté droit, un gros bâtiment a été restauré. Une salle de concert y a été installée et une répétition de théâtre est en cours. Nous sommes autorisés à jeter un coup d’œil à l'intérieur. L'installation est très bien faite. Une vraie salle de spectacles. Nous reprenons la route pour retrouver au carrefour Hélène et Chantal qui n'ont pas voulu monter la côte qui mène à la Commanderie. Là, deux ânes se disputent dans le pré. On ne sait pas s'ils jouent, mais l'un des deux sort les dents. En repartant, je me trompe de route et le GPS me rappelle à l'ordre rapidement. Philippe a fait la même erreur que moi, mais il a filé devant. Il nous rejoindra au casse-croûte.

 


image d'un voyageNous prenons une petite route qui plonge au fond du bois de Vaour. C'est superbe, même si le revêtement ne pourrait servir pour un vélodrome. Passé le ruisseau de Duèze, nous remontons sur le plateau, mais la forêt est toujours là. Nous rejoignons Itzac où, sur les conseils d'un couple habitant le village, nous faisons la pause méridienne près du lavoir, en bas du village dans la vallée du ruisseau de Vervère, où nous sommes rejoints par Philippe à peine arrivés. Le lavoir, alimenté par une source, est en parfait état. Il y a même des morceaux de galets de chlore au fond de chacun des quatre bassins qui le composent. Une pompe à chaîne actionnée par une grande roue à main permet de remplir l'abreuvoir situé derrière. Quatre chevaux, dans le pré de l'autre côté de la route, ne sont pas perturbés par notre présence et paissent tranquillement. Nous repartons après un petit concert de trompette distillé par Vincent, en guise de rappel au rassemblement.

 


image d'un voyageÀ Vindrac-Alayrac, nous rejoignons la route qui mène à Cordes-sur-Ciel. Elle est un peu plus fréquentée, mais ça reste raisonnable. Arrivés à Les Cabannes, Chantal, Serge et Philippe prennent directement la route de retour qui suit la vallée du Cérou, car ils ne veulent pas monter la côte très raide qui mène à Cordes-sur-Ciel. À la sortie du village, nous prenons à droite le raccourci qui mène à Cordes-sur-Ciel. C'est à peine 500 m, mais la pente est extrême et nombreux sont ceux qui finissent à pied. Pour tout arranger, la côte se termine en pavés bien glissants. André aussi finira à pied car son moteur électrique ne marche plus et il n'a qu'un grand plateau. Nous rejoignons le chemin de ronde où nous laissons les vélos à la garde d'André pour aller faire un petit tour dans la ville. C'est très animé et ce week-end de quatre jours a incité les touristes à venir. En haut, nous retrouvons Didier, Ghislaine et Dominique qui sont montés jusqu'en haut à vélo. Nous allons prendre un café au bar où deux jumeaux absolument identiques assurent le service. Après un petit tour devant la halle, nous redescendons pour retrouver André et nos véhicules qui font l'intérêt des touristes.

 


image d'un voyageNous redescendons par la route principale, moins pentue que le raccourci que nous avons pris pour monter. Nous aurions mieux fait de monter par là. En peu de temps, nous rejoignons Les Cabannes et nous prenons la route à droite qui mène de l'autre côté du Cérou. Nous suivons la vallée par une petite route tranquille sous le soleil. Juste après le pont, nous découvrons le pont de Ânes, classé au patrimoine national, qui enjambe le Cérou sur un petit chemin. C'est un pont très étroit qui fait à peine plus de la largeur du trike. Des jeunes pêcheurs occupent le pont, mais ils quittent l'endroit avant que nous repartions, ce qui me permet d'y aller en trike, précédé par Vincent et son Condor. Le demi-tour se fait de justesse, grâce au petit refuge placé à gauche au milieu du pont. Nous reprenons la route qui descend lentement la vallée du Cérou. Martine a mal au genou. Sans doute une séquelle de la montée à Cordes-sur-Ciel. Je la pousse dans les côtes pour soulager la douleur. À Marnaves, nous retrouvons la route qui descend de Cordes-sur-Ciel. Après Milhars, nous rejoignons la vallée de l'Aveyron. À Feneyrols, nous passons de l'autre côté de la rivière, puis nous rejoignons Saint-Antonin-Noble-Val sans encombre. Au camping, nous retrouvons Chantal et Serge. Mon compteur affiche un peu plus de 62 km. Le temps maussade de la matinée nous a malgré tout épargné et le soleil a largement dominé l'après-midi. Nous terminons la soirée par un repas très agréable au Gazpacho, le restaurant le plus proche de notre camping que nous pouvons rejoindre à pied.

 

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