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Saint-Antonin (82) – 5/2014

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Dimanche 1er juin 2014

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, c'est grand soleil après disparition de la brume. La journée s'annonce belle. Nous avions prévu de remonter la vallée de la Bonnette, puis de monter sur le plateau avant de rentrer au camping, mais après concertation, nous choisissons de faire juste un aller-retour dans la vallée de la Bonnette, de façon à laisser davantage de temps à ceux qui ont de la route à faire. Isabelle et Christophe vont quitter le camping ce matin et nous leur faisons nos adieux lors de notre départ. Ghislaine ne roule pas aujourd'hui, et nous sommes  11 au départ : Hélène et Hervé, André, Dominique, Laurence et Didier, Philippe, Chantal et Serge, enfin Martine et moi. Martine n'a plus de douleur au genou. Le repos d'hier lui a été bénéfique. Le chargeur de batterie de Chantal ne fonctionne plus. Elle ne devra compter que sur la régénération. Nous partons sous le soleil par le haut du camping. La route monte doucement en remontant la vallée. Martine me signale que le dossier de son trike est descendu. Un petit resserrage de l'attache rapide après un réglage à la bonne hauteur et c'est reparti. En moins d'une heure, nous arrivons à Caylus. Une montée bien raide pour entrer dans la ville historique et nous nous arrêtons devant l'église pour quelques photos. La batterie d'André fait de nouveau des siennes et il n'a plus d'assistance alors qu'après la recharge de la nuit cela remarchait. Les pentes n'étant pas trop difficiles sur le parcours prévu, il continuera à la force musculaire. Nous poussons jusqu'à la boulangerie dans la rue principale du village. La boulangère s'intéresse à nos engins et pose quelques questions.

 


image d'un voyageNous quittons Caylus par la route de Saint-Pierre-Livron. Arrivés au village, nous prenons à gauche l'impasse qui mène à Notre-Dame-de-Livron. Nichée dans un cirque de verdure où naît le Livron au fond d'une grotte, ce sanctuaire est fréquenté depuis le Xème siècle. Un chemin de croix parcourt le cirque et permet d'accéder à une grotte où vécut en ermite le père carmélite François Palau, de 1846 à 1951. Des pompiers font une formation à la lutte contre l'incendie dans un local situé derrière le lieu de culte en plein-air. Les portes de l'église sont grandes ouvertes et nous pouvons visiter sans contrainte. Nous faisons une photo du groupe devant l'église. Une source sort sous l'édifice. L'eau y est bien fraîche. De l'autre côté de la route, face à l'église, se trouve le Centre Spirituel François Palau tenu par une communauté de carmélites missionnaires. Lorsque nous repartons, une carmélite, qui balayait la terrasse à l'arrière du bâtiment, nous fait un signe amical de la main. Nous traversons le village de Saint-Pierre-Livron puis nous rejoignons la route de la vallée de la Bonnette que nous continuons à remonter. Au sommet de la colline, nous devinons devant nous la chapelle Notre-Dame-des-Grâces-de-Livron que nous n'irons pas visiter aujourd'hui, n'ayant pas le courage de grimper jusque là-haut.

 


image d'un voyageNous passons devant une succession de moulins, tous plus ou moins restaurés et faisant sans doute office de résidence secondaire. La vallée est très agréable par ce beau soleil. C'est un havre de verdure et de fraîcheur. Après le moulin de la Luzette, dont le portail est orné de figures dessinées coiffées d'un bonnet tricoté, nous suivons une petite route un peu mousseuse et herbeuse au milieu. Après le moulin de la Doux, un superbe ensemble bien restauré devant lequel sont garées trois Mercedes noires, la route monte pour rejoindre le village de Saint-Projet. Là, Philippe nous fait ses adieux car il va rentrer directement pour déjeuner à Saint-Antonin-Noble-Val et prendre la route de retour chez lui. Dominique fera de même après être monté à Saint-Projet. À l'entrée du village, la route à droite est barrée, mais nous l'empruntons quand même, espérant pouvoir passer car il n'y a pas de travaux en cours ce dimanche. Nous traversons le chantier de réfection de la rue principale du village, puis nous grimpons jusqu'au château. Le château de la Reine Margot se visite, mais il est midi et nos estomacs aspirent à autre chose. Après une photo de groupe devant le château, nous rejoignons l'aire de bivouac que nous avons repérée à l'entrée du village, juste avant la zone en travaux.

 


image d'un voyageL'aire de bivouac est aussi une aire de pique-nique et une aire de jeux pour les enfants. Il y a des toilettes parfaitement entretenues et des tables pour manger à l'ombre. Hervé s'empare de la balançoire pour manger son casse-croûte tout en se relaxant. Certains préfèrent une place au soleil sur les rochers. Martine, après avoir essayé un des jeux monté sur ressort choisit finalement de s'asseoir sur l'herbe, trouvant le ressort un peu souple et peu adapté. Alors que nous finissons de déjeuner, le téléphone sonne. C'est Jean-Pierre qui nous a rejoint et se trouve au château en compagnie de Jean-Louis. Ils sont venus en vélo couché de Loubéjac où ils habitent tous les deux. Suite à une incompréhension, Jean-Pierre ne nous trouve pas et continue sa route sur le tracé que nous avions initialement prévu. Nous ne le retrouverons qu'au camping où il passera avant de repartir pour Loubéjac. Nous reprenons la route de la vallée par laquelle nous sommes venus. C'est tellement agréable que nous ne regrettons pas de faire le même trajet dans l'autre sens. Au niveau de La Capelle-Livron, nous nous arrêtons devant le lavoir situé au bord de la route. Nous l'avons vu à l'aller, mais la présence d'une voiture garée devant ne nous a pas incités à nous arrêter. Là, il n'y a personne. Le lavoir est alimenté par une source qui sort de la colline juste derrière, dans un coin de verdure.

 


image d'un voyageAu niveau de Saint-Pierre-Livron, nous restons au fond de la vallée et découvrons un parcours que nous n'avons pas fait à l'aller. Juste en-dessous du village se trouve une cascade d'une vingtaine de mètres de haut qui se jette dans un bassin aux eaux turquoise. L'eau coule le long du rocher en une belle écume blanche. Nous nous garons juste devant le temps de faire quelques photos. Un peu plus loin, un sentier permet d'accéder en haut de la cascade, mais nous préférons continuer notre route qui s'appelle ici route de la cascade pétrifiante. Au niveau de Caylus, nous passons de l'autre côté de la Bonnette, puis devant le camping pour rester en bas. Un peu plus loin, nous revenons de l'autre côté et nous rejoignons la route que nous avons prise à l'aller. La pente douce descendante nous fait tenir un bon rythme. Arrivés devant la route qui mène au château de Cas, nous décidons de grimper jusqu'au château. Hervé préfère continuer pour aller démonter sa tente. La montée au château est un peu raide, mais on n'a pas beaucoup monté aujourd'hui et on y arrive sans difficulté. Martine, Chantal et Serge s'arrêtent juste en-dessous du château.

 


image d'un voyageAvec André, je monte jusqu'en haut, mais nous serons déçus : on n'aperçoit pas le château de là-haut. Tout est caché par les dépendances d'où commence la visite payante. Finalement, la seule vue d'ensemble est celle qu'on a de dessous, là où les autres se sont arrêtés. Nous repartons et filons dans une belle descente. Nous rejoignons la route de Saint-Antonin-Noble-Val qui descend doucement. Dans la descente avant le camping, je m'entends interpeller par une jolie blonde en voiture qui ralentit à ma hauteur. C'est Astrid, la compagne de Jean-Louis qui roule avec Jean-Pierre et que nous n'avons pas vu. Elle continue sa route après que nous ayons échangé un signe de la main. Nous sommes au camping en peu de temps. Mon compteur affiche 44 km. Là, on trouve Hervé désemparé par une panne électrique de sa voiture qui ne veut pas démarrer. Comme elle est toute électronique, il est impossible de la pousser. Alors que nous sommes en train de préparer notre départ, Jean-Pierre et Jean-Louis arrivent. Ils nous expliquent qu'ils ont fait la totalité du parcours prévu et regrettent que la boulangerie du centre-ville soit fermée cet après-midi car ils auraient bien besoin du carburant local, n'ayant rien mangé depuis le matin. Finalement, ils reprennent la route pour rentrer chez eux. Les problèmes électriques sont peu à peu résolus. Le chargeur de Chantal remarche après avoir passé la journée dans la voiture au soleil et un dépanneur a réussi à démarrer la voiture d'Hervé. Cependant, la panne aléatoire du trike d'André n'est toujours pas résolue. Peu à peu, nous partons tous, laissant Chantal et Serge qui restent jusqu'au lendemain dans le but d'aller visiter Cordes-sur-Ciel, Bruniquel et Puycelsi. Ainsi se termine une belle aventure qui nous laissera encore plein de bons souvenirs.

 

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