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Cap Nord – 4–>7/2010

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Étape 17 : Mercredi 21 avril

Fécamp (76) - Dieppe (76)


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image d'un voyageLorsque je me lève, il fait grand beau temps. Le soleil est encore caché derrière la colline, mais il ne va pas tarder à chauffer et sécher la tente. Pendant le petit déjeuner, j'ai une visite. Un moineau pas très sauvage s'approche vraiment très près sans doute dans l'espoir d'avoir quelques miettes. Un peu plus tard, alors que je reviens de la douche, je vois de loin un goéland qui s'attaque à ma poubelle, suspendue à la remorque. Je suis arrivé avant qu'il ne vienne à bout du sac plastique.

En partant, je passe devant le port. Il y a un peu d'animation. Pour limiter les montées et descentes au gré des falaises, j'ai décidé de prendre la route principale qui mène à Saint-Valéry-en-Caux, puis à Dieppe. Il y a un peu de circulation, mais pas trop. Le paysage n'est pas très beau dès qu'on est sur le plateau. C'est essentiellement de grands champs sans arbres, cultivés de blé, de soja ou juste labourés. Par contre, en haut c'est quasiment plat et je tiens une bonne allure malgré ma charge.

Un automobiliste donne de grands coups de klaxon en me dépassant. Quelques dizaines de mètres plus loin, Il s'est arrêté sur la gauche et prend des photos. Je m'arrête en face et lui fait signe de traverser ce qu'il fait sans rechigner. Nous échangeons quelques mots et je lui donne ma carte de visite. Il me dit qu'il m'écrira sous le nom de « l'homme des hautes falaises ».

Dans l'après midi, le temps se couvre de nuages hauts, le vent de Nord-Ouest forcit et il fait bien plus frais. Je suis obligé de m'arrêter pour ajouter une épaisseur tellement je me gèle dans les rares descentes. Je m'arrête au syndicat d'initiative de Veules-les-Roses pour savoir s'il y a un accès à internet dans le village. Il n'y a rien à part le wifi au camping, mais c'est trop tôt pour que je campe là ce soir.

Finalement, j'arrive à Dieppe vers 17h30 et je m'installe au camping fléché sur la route. C'est un trois étoiles avec accès wifi. Hélas, mon ordinateur refuse toujours de se connecter. Tant pis, on verra ça plus tard.

J'ai parcouru 74 km aujourd'hui, ce qui fait 1158 km depuis le départ.

 

Étape 18 - Jeudi 22 avril

Dieppe (76) - Saint-Valéry-sur-Somme (80)


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image d'un voyageLa tente est sèche quand je me lève. Le temps est au beau, mais il fait toujours froid. Je descends jusqu'au port pour remonter de l'autre côté de la ville. Un peu plus haut, je m'arrête à la boulangerie. La boulangère est très intéressée par mon voyage. Je lui laisse ma carte de visite.

Une fois monté sur le plateau, je suis la véloroute. Elle permet d'éviter les routes fréquentées, mais elle suit la côte d'assez près ce qui fait qu'à chaque ville de la côte, elle descend jusqu'à la plage pour remonter de l'autre côté. Heureusement, il n'y a pas beaucoup de villes. Le parcours est assez plaisant, même si les côtes sont toujours trop longues et trop pentues. À Belleville-sur-mer, les noms des rues sont marqués sur des stèles décorées qui les illustrent. C'est du plus bel effet. Par contre, à la mairie on me dit qu'il n'y a pas d'accès à internet dans le village.

 


image d'un voyageVers midi, je passe à Penly, tout près de la centrale nucléaire cachée dans la falaise. Un peu plus loin, j'approche de Criel-sur-mer en suivant une vallée verdoyante et je trouve une aire de repos aménagée pour pique-niquer.

Peu après j'arrive au Tréport. Au syndicat d'initiative, on me dit qu'il y a une association qui fournit un accès à internet payant, mais c'est en haut de la falaise que je viens de descendre. Finalement, je décide d'aller jusqu'à Eu pour voir car les deux villes sont très proches. Là, on me dit que c'est très simple, qu'il suffit d'aller à l'auberge de jeunesse toute proche. Effectivement, ils ont plusieurs postes à disposition et je peux faire la mise à jour du site.

Quand je sors de l'auberge de jeunesse, un homme m'interpelle. Il attend un bus de Cracovie avec l'orchestre national Tchèque. Nous discutons du voyage au Cap Nord. Lorsque je repars, il est près de 6 h. J'ai à peine quitté la ville qu'une voiture s'arrête devant moi et qu'un homme en descend pour discuter. Je m'arrête également et je lui donne les renseignements qu'il attend, car il est intéressé par le vélo couché.

 


image d'un voyageFinalement, je reprend ma lente montée jusqu'au plateau. Je pensais, vu l'heure tardive, que j'allais juste faire quelques kilomètres puis trouver un emplacement pour la nuit, mais la route était particulièrement favorable avec soit des grandes parties plates soit en légère pente. C'est donc à bonne allure que je rejoins Saint-Valéry-sur-Somme où je m'installe au camping. Le bureau est fermé, mais je trouve un emplacement vide après être passé sous la barrière. On régularisera ça demain.

 

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