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Cap Nord – 4–>7/2010

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Étape 71 : Jeudi 24 juin

Kessel (NL) - Avin (B)


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Encore du très beau temps aujourd'hui. L'après-midi sera chaude. Je dépose les cales de mes chaussures et les fixe sous les sandales. Je vais rouler pieds nus. Je range tout et je m'avance vers la réception du camping. C'est là que je m'aperçois que la roue droite de la remorque est à plat. Je démonte, trouve le trou et répare. Ensuite, je sonne la cloche pour payer mon séjour. La patronne sort de chez elle et me dit que pour moi, avec tous les kilomètres que j'ai fait, c'est gratuit. Merci beaucoup. Je fais une photo et je pars après qu'elle m'ait souhaité bon voyage.

Sur la piste cyclable, je croise des écoliers en vélo. La route est facile jusqu'à la frontière belge, après Ittervoort. Il y a des pistes cyclables partout et le passage des villes ne présente pas de difficultés. Le soleil est plus chaud qu'hier et dès le matin, je roule en tee-shirt. Après la frontière, il y a des maisons partout et la piste cyclable est juste contre la route avec un gros flot de voitures et de camions. Ce n'est pas dangereux, mais pas très agréable non plus. Cela va durer longtemps comme ça, car on approche de Maastricht. Mon parcours évite cette grande ville, mais j'ai l'impression d'être en ville quand même.

 


image d'un voyageÀ Maaseik, la route est en travaux et c'est interdit aux piétons et aux cyclistes. Je fais demi-tour et je trouve une petite route qui mène à Elen, le village suivant. À l'entrée du village, il y a un joli moulin à vent restauré. Je rejoins la nationale et retrouve la piste cyclable. À Lanaken, je m'arrête casser la croûte à l'ombre, puis je passe au bureau du tourisme qui est sur ma route. Il ouvre à 13 h et c'est l'heure où j'arrive. Belle coïncidence. C'est aussi l'heure d'ouverture de la bibliothèque qui est dans le même bâtiment et où je peux mettre à jour le site, échanger des messages avec Martine et chatter avec Simon qui est en pause pendant son stage.

Je poursuis ensuite jusqu'à Tongeren, qui est une ville assez importante. Avant de traverser la ville, je suis rattrapé par quatre jeunes cyclistes chargés, deux garçons et deux filles, qui me doublent sans s'arrêter alors que je fais une pause sous un arbre. Je les retrouve un peu plus loin, arrêtés à leur tour. Ils sont Français, de Lille, et reviennent de Cologne. Ils vont sur Bruxelles avant de rentrer chez eux. Nos routes se croisent là par hasard. Je leur laisse ma carte et je continue ma route.

 


image d'un voyageJe traverse Tongeren en plein centre ville avec des rues pavées et plein de gens aux terrasses des cafés. Je me retrouve facilement sur la bonne route de l'autre côté. Le paysage change. Il y a moins d'arbres et c'est de l'agriculture intensive. Par contre, les villages sont moins denses. Le relief est aussi plus vallonné. Il faut que je me réhabitue après tout le parcours plat que je viens de faire depuis le Danemark.

La Belgique est flamande jusqu'à Liège. Quand j'arrive à la hauteur de cette ville que mon parcours évite, je trouve des indications en français et les gens me saluent en disant « bonjour ! ». Cela fait plaisir d'entendre parler français. Par contre, le paysage ne change pas beaucoup et il n'y a pas de camping. Finalement, en arrivant à Moxhe, je prends une petite route perpendiculaire à la nationale, traverse un petit village sympathique nommé Avin et jette mon dévolu sur un champ fraîchement fauché, en lisière des betteraves. Il accueillera ma tente pour la nuit. Il y a un cimetière à côté. J’espérais y trouver de l'eau, mais il y a juste une citerne et je n'ai pas confiance dans la qualité de l'eau. Heureusement, en partant ce matin j'avais prévu l'éventualité d'un bivouac et j'ai assez de réserve jusqu'à demain matin.

J'ai parcouru 125 km aujourd'hui, soit 6966 km depuis le départ.

 

Étape 72 : Vendredi 25 juin

Avin (B) - Fumay (08)


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image d'un voyageCe matin, je me lève avec le soleil. Dès sept heures, je suis sur la route. Je rejoins la nationale qui a déjà la circulation de ceux qui vont au travail de bonne heure. À Bierwart, je prends à gauche pour rejoindre la vallée de la Meuse. C'est une superbe descente de plusieurs kilomètres jusqu'à Andenne.

Là, je trouve une piste cyclable qui longe la Meuse jusqu'à Namur. En cours de route, je suis rejoint par un cycliste couché du coin, membre du forum Vélorizontal (Bendadou). On s'arrête faire une photo, on discute un peu, je lui remets ma carte, puis il file sans m'attendre après m'avoir donné des indications sur la suite du parcours jusqu'à Givet.

La vallée est très jolie et depuis la piste en bord de Meuse, on oublie les voitures. À Jambes, la banlieue de Namur, je reste sur la rive droite et prend la route pour Dinant. Il n'y a plus de piste cyclable dès qu'on quitte la ville, mais il y a peu de circulation, le gros du trafic passant par la nationale sur l'autre rive. À certains moments, la route monte dans la montagne et domine la vallée. Le paysage est très agréable. À Yvoir, je me trompe et je passe sur l'autre rive. Le cycliste rencontré ce matin m'avait dit qu'il y avait une piste cyclable de l'autre côté mais qu'elle était en mauvais état. Je tente ma chance quand même. En fait, il y a quelques tronçons vraiment exécrables avec des pavés qui sollicitent le matériel. Mais la majorité de ce parcours est très convenable.

 


image d'un voyageC'est ainsi que j'arrive avant midi à Dinant. C'est une ville très touristique et très jolie, le long de la Meuse, avec des falaises et une forteresse perchée en haut. Je m'arrête au Syndicat d'initiative. On me signale qu'on peut accéder à internet à l'hôtel Ibis. J'y vais, mais il faut compter 5 euros pour un quart d'heure. Là, ils exagèrent. Je repars déçu.

Après un petit tour en ville, je reprends ma route en direction de la frontière française. Là, ce n'est plus pareil. Ça monte et ça descend, même fortement. Je passe en France juste à l'entrée de Givet. Je tente un coup de fil à la maison. Il n'y a personne. Comme il n'est que 15 h, je décide de continuer au moins jusqu'à Fumay. C'est là que j'ai prévu de quitter la vallée et je suis certain d'y trouver un camping. Après une petite pause près d'un cimetière où j'apprécie l'eau fraîche car la chaleur est étouffante, j'arrive à Fumay.

Je m'installe au camping à côté d'une tente de randonneurs à vélo. Je vais ensuite téléphoner en ville. Lorsque je reviens, mes voisins sont là. C'est un couple de Belges qui rentrent chez eux après un parcours en France, en Italie et en Suisse. Encore des rencontres sympathiques qui marquent ce voyage.

J'ai parcouru 124 km aujourd'hui, soit 7090 km depuis le départ.

 

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