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Itinérance AFV n°7 – 06/2018

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Lundi 18 juin 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageDeux changements ce matin : Nous partons à 8h30, et Gilles et Peter, qui ont eu du mal à rester avec nous hier effectueront le parcours à leur rythme, nous retrouvant au camping à l’arrivée. Deux limaces sont montées à l’assaut du pneu arrière du vélo de Peter. Elle retourneront sagement sur la pelouse du camping avec l’aide du propriétaire du vélo. Le temps est couvert ce matin, mais la pluie ne menace pas. Après le briefing nous allons faire les courses au petit supermarché local. Ensuite, Gilles et Peter filent devant et nous faisons une petite visite au centre ville. C’est joli, mais les pentes sont bien raides. Cependant les restes des remparts de la vieille ville valent le détour. Après la visite, nous filons vers le nord. À la sortie nous nous retrouvons dans un nuage avec une bruine qui mouille bien. Le temps de s’arrêter pour nous couvrir, le nuage passe et la pluie cesse. Nous reprenons notre route. Nous passons au bout de l’étang de Meyrignac, puis nous rejoignons Saint-Augustin où nous nous arrêtons pour prendre un café. À côté du café, une jolie petite maison au magnifique toit de chaume trône fièrement. Nous repartons réchauffés. À la Gane de Roumaillac, nous prenons à droite une route gravillonnée qui grimpe très fort. C’est là que commence la montée du Suc au May (908 m), le point culminant du massif des Monédières. Heureusement la pente s’adoucit et le revêtement s’améliore après les premières centaines de mètres.

 


image d'un voyageÀ Chauzeix, nous discutons avec un couple d’anciens pendant que leur chien nous fait fête. Ils sont étonnés par notre équipage et nous encouragent pour la suite, nous disant que ça monte jusqu’au sommet, ce qu’on savait déjà. 5 km plus loin, nous prenons à droite la route du Suc au May pour les deux derniers kilomètres. Ça monte toujours. Les autres filent devant pendant que je m’arrête pour une photo. C’est là que je réalise que le GPS n’indique pas la route principale, mais une petite route à droite qui va vers un petit hameau. Sachant qu’il vaut mieux prendre la route principale moins pentue, je suis le reste de la troupe, mais nos deux éclaireurs sur deux roues, Gilles et Peter, auront suivi le tracé et grimpé raide. Heureusement, ils sont jeunes et solides. Nous rejoignons le sommet qui est un site d’envol de parapente. Les nuages qui envahissaient le lieu il y a quelques minutes ont disparu au profit d’un plafond bas qui n’empêche pas de jouir du paysage fabuleux. Sans doute que nos deux compères n’ont pas dû voir grand-chose, étant passés plus tôt. En haut, le vent est plutôt frais bien que pas très fort. Nous investissons une table un peu en-dessous du sommet pour le casse-croûte. Nous ne sommes pas complètement abrités du vent et nous restons couverts. Après déjeuner, nous redescendons jusqu’au dernier carrefour, puis nous prenons à droite pour continuer la route par laquelle nous sommes arrivés.

 


image d'un voyageUn peu plus de 4 km plus loin, nous passons le col des Géants (824 m) puis nous nous arrêtons au bout d’un chemin au site Gallo-Romain des Jaillants alors que les nuages laissent percer un peu de soleil qui fait monter la température. Quelques restes de murs en pierre donnent le tracé des habitations envahies d’herbe et de fleurs. Après quelques photos, nous reprenons la route en direction de Treignac où nous faisons un petit tour dans la vieille ville, puis nous nous arrêtons au café. En repartant, nous passons sur la Vézère puis grimpons de l’autre côté. De là, on a une belle vue sur les toits d’ardoise de la ville et sur le vieux pont. À la sortie de la ville, alors que nous venons de prendre une route assez fréquentée, la chaîne du vélo de Martine casse. Heureusement, j’ai ce qu’il faut pour réparer. Un maillon remplacé pendant que Denis assure la circulation et nous repartons. La suite est un peu fastidieuse en raison de la circulation et sur un parcours globalement montant. Nous longeons le lac des Barriousses puis, un peu plus loin, nous prenons à droite vers celui de Viam. Finalement, nous contournons le lac pour rejoindre le camping de Bugeat où nous retrouvons Gilles et Peter, toujours souriants. L’accueil au camping est très chaleureux. Les installations sont au top et on termine la soirée autour d’une pizza et harcelés par les midges australiennes qui laisseront des souvenirs pour une semaine à certains d’entre-nous. Nous avons parcouru un peu plus de 60 km pour 1189 m de dénivelé. Une rude journée.

 

Mardi 19 juin 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, les responsables du camping assistent à notre briefing à 8h00. Le patron s’est levé tôt pour cuire le pain et les croissants. Nous reprenons la route par laquelle nous sommes arrivés hier, jusqu’au nord du lac de Viam. Gilles et Peter filent devant. Un peu plus loin, nous prenons à droite une jolie petite route qui file vers le nord. Nous faisons une petite pause au pont du ruisseau du Tronchet, avant Bezeau, puis nous traversons le joli hameau de la Bessette. Les belles maisons en pierres justifient un petit détour. Le parcours très boisé sur une route étroite sans circulation est très agréable. Après la Combe, nous passons en Haute-Vienne. Au milieu d’une jolie descente, nous apparaît, au détour d’un virage, le château du Mazeau, une très jolie bâtisse qui mériterait un peu d’entretien. Nous nous arrêtons pour quelques photos sous le soleil. Continuant notre route, nous faisons une nouvelle pause au lavoir de Rempnat. L’eau coule par un robinet ouvert. C’est une source très pure et fraîche qui remplace l’eau traitée de nos gourdes. Après avoir fait le plein, nous repartons pour nous apercevoir, à la sortie du village que Serge ne suit pas. Il arrive peu après. Il nous attendait près de l’église, pensant que nous avions prévu d’y faire un tour. Après Négremont, nous traversons la Vienne, puis nous continuons jusqu’à Nedde où nous nous arrêtons au centre pour faire les courses.

 


image d'un voyageUn peu plus loin, au cours d’une belle descente dans la forêt, nous apparaît le château de Beaune, une très belle bâtisse fortifiée. Un pause photo et nous reprenons la descente vers Eymoutiers. Nous traversons la voie ferrée, puis nous prenons à droite pour rejoindre le parc du Pré Lanaud où nous trouvons une table à l’ombre pour déjeuner au bord de la Vienne. De l’autre côté, on voit le couvent des Ursulines, avec ses arches de pierre, qui abrite la mairie, et le sommet de l’abbatiale dont la nef dépasse derrière les toits. Juste à côté, dans le parc, se trouvent les 12 hommes debout du sculpteur rémois Christian Lapie. Installés en 2013, 15 de ces hommes de chêne ornent le bourg d'Eymoutiers. Les 3 autres sont au pied de la mairie. Les 15 hommes se font donc face de chaque côté de la Vienne. Sculptés sur place, ils ont ensuite été traités pour résister aux intempéries. Après le déjeuner et une séance de ukulélé, nous repartons pour visiter la ville. Nous repassons ensuite la Vienne, puis la voie ferrée en reprenant la route par laquelle nous sommes arrivés, puis nous prenons un peu plus loin à gauche la route qui mène au lac de Vassivière.

 


image d'un voyageLa fin du parcours est une longue montée. Heureusement, la pente n’est pas forte. Nous espérions faire une pause café à Beaumont-du-Lac, mais nous serons déçus. Aucun commerce dans ce petit village. Peter et Gilles nous diront à l’arrivée qu’ils ont eu la même déception que nous. Finalement, nous arrivons au lac de Vassivière, la grande attraction de la région. Il nous faut encore plusieurs kilomètres le long du lac avant de rejoindre le camping d’Auphelle. Le contraste avec le camping précédent de Bugeat est très fort. Ici, c’est le tourisme qui prime. Fini l’accueil chaleureux, le tarif est deux fois plus élevé pour des prestation bien moindres. Un camping-car belge est déjà installé sur un des emplacements qui nous ont été alloués. La négociation est plutôt gênante, mais les camping-caristes très fair-play nous laisseront la place. Gilles et Peter, arrivés en fin de matinée, sont allés déjeuner au restaurant à côté puis ont loué des kayaks pour une balade sur le lac. Ils nous ont d’ailleurs vus arriver, mais ils étaient trop loin pour qu’on les remarque. On a roulé aujourd’hui près de 54 km pour 895 m de dénivelé. Encore une belle journée qui se termine au bord du lac.

 

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