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Itinérance AFV n°7 – 06/2018

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Samedi 16 juin 2018

Le récit


image d'un voyageC’est sous un beau soleil que nous arrivons au camping du Maury, à Liginiac et au bord du lac de Neuvic, en tout début d’après-midi. Deux vélos, dont un couché, sont appuyés contre un arbre, près d’une voiture immatriculée en Angleterre. Arrivés peu avant nous, Gilles et son cousin anglais Peter sont en train de déjeuner à la table devant la salle commune du camping. Ce sont les seuls participants que nous n’avons pas déjà rencontré. Gilles arrive des bords du lac Léman et Peter de Cambridge. Le courant passe tout de suite, ils sont très sympathiques. Nous les laissons terminer leur repas pour aller monter la tente. Un peu après, Denis arrive, venu de Vendée, puis dans l’après midi c’est le tour de Serge, descendu du Nord. Avec l’arrivée de Nadine, la Bordelaise, un peu plus tard, l’équipe des sept est au complet. Pascal, le gérant du camping, vient nous souhaiter la bienvenue. Bien entendu, il se souvient de notre passage l’an dernier lors de la vélorizon itinérante précédente. Gilles et Peter ont fait une grosse provision de bières qu’ils partagent avec les participants. L’intégration est garantie. Nous allons déposer les voitures chez Christian, pas très loin du camping, et nous rentrons à pied. Nous prenons le repas du soir dans la salle commune pendant que Peter et Gilles font mijoter leur repas à l’extérieur sur le barbecue miniature qu’ils ont prévu d’emmener à vélo. À la tombée de la nuit, chacun regagne sa tente pour se remettre d’une route plus ou moins éprouvante.

 

Dimanche 17 juin 2018

Le parcours prévu


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Le récit


image d'un voyageSous un ciel où le bleu joue avec les nuages, nous nous retrouvons un peu avant 9h00 pour le premier briefing, puis nous quittons le camping et le bord du lac par une côte bien raide. Peter roule à vélo droit, Gilles à vélo couché et les 4 autres sont en tricycle couché. Nadine et Martine ont opté pour les sacoches alors que Denis, Serge et moi tirons une remorque. Un peu moins de 5 km après notre départ, nous faisons un premier arrêt au barrage de la Triouzoune. C’est lui qui retient les eaux du lac de Neuvic et les dérive via un canal souterrain d’une douzaine de kilomètres vers une usine hydroélectrique située au fond de la vallée de la Dordogne, au bord de la retenue de Bort-les-Orgues. Après quelques photos, nous repartons vers Neuvic où nous nous arrêtons faire les courses au supermarché sous l’œil ébahi des habitants du lieu. Après les courses, nous remontons vers la route de Palisse qui est barrée pour travaux. Nous sommes passés par là il y a trois semaines à l’occasion d’un autre rassemblement et le passage était libre, alors nous tentons notre chance. Quelques kilomètres plus loin, nous sommes obligés de déchanter. La route est entièrement barrée et le passage du ruisseau d’Embouérime est totalement éventré. Passer les trikes et les remorques chargées à travers le chantier, en pause pour le week-end, et dans les eaux du ruisseau serait très acrobatique. Après étude de la carte, nous repérons une route qui permet de contourner le passage en travaux. Il y a toutefois un doute car cette route passe aussi par le ruisseau d’Embouérime.

 


image d'un voyageFinalement, nous remontons sur 1,5 km jusqu’à la route de Fournol. Passées les premières maisons de ce petit hameau, nous nous heurtons à un barrage sur la route à droite qui mène au Chastagner. Cette route descend jusqu’au ruisseau d’Embouérime. Gilles et Peter vont en reconnaissance. Ils reviennent peu après et nous disent que c’est impraticable. Le ruisseau a emporté la route et la profondeur de l’eau est assez grande pour interdire le passage. La seule alternative est de revenir à Neuvic pour prendre une autre route. Nous avons environ 1h30 de retard sur l’horaire prévu. Du coup, nous optons pour la route d’Égletons, un peu plus fréquentée mais plus directe. Tant pis pour Palisse et son clocher séparé. Ceux qui ont des regrets pourront toujours regarder les photos de notre rassemblement trois semaines plus tôt. Et puis ça leur fera une bonne raison pour revenir dans le coin. L’avantage de cette route c’est que les pentes ne sont pas très fortes. En contrepartie, il y a un peu plus de circulation, mais nous sommes dimanche et il n’y a pas grand monde. Nous passons le Vianon après une belle descente, mais il faut remonter ensuite. À Lamazière-Basse, nous décidons de nous arrêter pour déjeuner. Une table un peu vermoulue est à notre disposition et le café local semble ouvert. Après déjeuner, nous y faisons une halte et répondons aux interrogations des papys locaux sur nos montures bizarres.

 


image d'un voyageAprès le café, nous reprenons la route. Juste avant Bouix, nous retrouvons le tracé initial venant de Palisse. Une belle descente nous conduit jusqu’au fond de la vallée de la Luzège, au pont des Bouyges, où nous faisons une pause photo. Gilles et Peter, plus rapides que nous, ont filé devant. Après le pont des Bouyges, la route devient plus belle, plus pentue et tortueuse, remontant la vallée de la Luzège. Nous passons à la hauteur des ruines du château de Ventadour, situé sur un promontoire rocheux de l’autre côté de la vallée. Nous retrouvons nos deux compères qui nous attendent en haut, là où la pente diminue. Au carrefour de Moustiers-Ventadour, nous décidons, vue l’heure avancée, de ne pas aller au château comme prévu, mais de continuer directement sur Égletons où nous arrivons peu après. Pour traversons la vieille ville. Les montées sont bien raides, mais courtes. Nous passons devant l’hôtel de ville, contournons l’église puis traversons les petites rues pour voir les endroits remarquables. Finalement, nous ressortons de l’autre côté, traversons la zone commerciale puis passons par-dessus l’autoroute. Une belle descente nous amène dans la vallée de la Montane. Après Vitrac-sur-Montane, nous remontons de l’autre côté et peu après nous arrivons à Corrèze. Le camping municipal situé juste à l’entrée du bon côté est fermé et nous devons traverser la ville pour rejoindre le camping « Au bois de Calais » où nous sommes attendus. Gilles et Peter, avec la fougue de la jeunesse, vont se tremper dans la piscine qui n’est pas encore complètement nettoyée (ils avaient l’autorisation de la responsable du camping). Pendant ce temps là, nous montons les tentes et vaquons à nos occupations habituelles. Nous avons parcouru presque 63 km pour un dénivelé de 914 m, trajet un peu plus long que prévu en raison des détours imposés par la route barrée. Inutile de dire que nous ne traînons pas à la soirée.

 

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