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Itinérance AFV n°7 – 06/2018

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Mercredi 20 juin 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, lever à 6h00 sous un ciel immaculé. La journée s’annonce belle. Nous sommes prêts avant 8h00. Peter a perdu ses gants et cherche dans son barda à l’entrée du camping. Finalement, après le briefing, nous quittons le lac de Vassivière pour mettre le cap sur Peyrat-le-Château. Arrivés sur place, nous nous arrêtons d’abord à la boulangerie où nous retrouvons Gilles et Peter qui étaient partis devant. J’ai droit à un « cadeau pour le chef », un cône surprise que je case comme je peux dans la remorque et qu’on déballera ce soir. Après la boulangerie, les trikes mettent le cap vers le supermarché, à l’autre bout du village, alors que Gilles et Peter continuent sur le parcours prévu. Après que Serge ait fait le plein d’essence (sic) et les courses terminées, nous retraversons le village pour reprendre la trace du parcours prévu. Nous passons d’abord devant la tour-porte, qui date du XVème siècle et faisait partie de l’enceinte de la ville. Elle abrite l’entrée du musée de la résistance situé dans le bâtiment adjacent. La traction noire, marquée FFI et garée devant, évoque cette période difficile. Juste après, nous quittons la route de Bourganeuf pour prendre celle de Saint-Martin-Château. Après le Mas Hyverneix, nous passons dans la Creuse. La route est très jolie et bien ombragée. Nous faisons une pause après la Seauve pour nous dévêtir un peu.

 


image d'un voyageAprès Saint-Martin-Château, nous nous arrêtons au parking de la cascade des Jarrauds. Denis préférant ne pas trop marcher reste pour garder les trikes pendant que nous prenons le chemin, de l’autre côté de la Maulde, pour rejoindre la cascade.Le chemin est assez large jusqu’à une maison, puis il devient minuscule et grimpe franchement. Un peu plus loin, le parcours a été aménagé avec des escaliers et des rambardes qui limitent l’accès public sur cette zone privée. Finalement, nous découvrons la cascade au bout de ce labyrinthe. 15 m de hauteur, elle n’est pourtant pas très impressionnante car entourée de rochers et de verdure. Après quelques photos, nous revenons sur nos pas pour rejoindre Denis. En chemin nous croiserons des gens équipés en cycliste dont les vélos sont posés à côté des nôtres. Nous reprenons la route qui remonte de l’autre côté de la vallée de la Maulde. Après une petite pause à la sortie du hameau des Bordes, nous entamons une longue montée dans la chaleur. Heureusement, la route est très ombragée et nous ne souffrons pas trop. Vu la chaleur nous préférons déjeuner dans la forêt, juste après avoir passé le point culminant. Un chemin forestier fait l’affaire, chacun d’entre nous ayant un système pour disposer d’une table et d’un siège.

 


image d'un voyageAprès le repas et le traditionnel concert de ukulélé qui endort Nadine, nous reprenons la route pour terminer la descente et remonter jusqu’à Royère-de-Vassivière. Là, nous retrouvons Gilles et Peter qui terminent leur repas au restaurant qui leur a été recommandé la veille. Ils confirment la qualité du cuistot. Nous faisons halte pour prendre le café avec eux alors que d’autres convives regardent nos montures avec intérêt. Le soleil tape sur la place du village. Après un bon moment passé à l’intérieur, nous retournons affronter la chaleur et grimper jusqu’en haut du village pour terminer la montée. Gilles et Peter filent en éclaireurs, mais nous les retrouvons, après une belle descente, au barrage de la Vaud-Gelade sur le Taurion. Après quelques photos du lac de retenue, nous reprenons la route. Gilles et Peter filent devant. Nous ne les reverrons qu’à l’arrivée. Juste avant Bouffanges, un portail ouvragé retient notre attention. Il délimite une belle propriété cachée dans les bois. L’ensemble mériterait une couche de peinture mais ne manque pas de charme. Tout en admirant les lieux, nous profitons de l’ombre des grands arbres.

 


image d'un voyageUn peu plus loin, après une belle descente, nous nous arrêtons près du pont romain de Senoueix. C’est un assemblage de pierres verticales inclinées vers les bords qui ne tient que par la pression sur les piliers. Une banderole et un panneau interdisent l’accès, jugé dangereux. Dessous coule le Taurion. Après quelques photos, nous continuons le parcours. Nous passons Senoueix pour arriver à Gentioux. Là, un panneau nous indique que la route est barrée pour travaux à 5 km. C’est à peu près la distance au camping qui se trouve à l’entrée de Faux-la-Montagne. La pancarte indique que la traversée de Faux-la-Montagne est impossible mais, si les pancartes indiquant les destinations situées après le village sont recouvertes, celle indiquant le camping ne l’est pas. L’accès doit donc être libre de ce côté. De plus, n’ayant pas de message de Gilles, j’en déduis que la voie est libre, alors nous filons. Juste avant Faux-la-Montagne, je vois une tête dans l’eau du lac, au bord de la route. C’est Peter. Gilles vient juste de sortir de l’eau et nous indique que la voie est libre et qu’il a payé le camping, la préposée souhaitant quitter son travail juste après. Nous nous installons au camping où les places horizontales sont assez rares, mais chacun trouve un endroit à son goût. Nous avons parcouru 57 km aujourd’hui, pour 892 m de dénivelé. Nous prenons notre repas du soir en commun à la table du camping, et j’en profite pour déballer le cadeau : un hélicoptère, un petit carnet de coloriage avec les feutres qui vont bien, et un gladiateur du futur. Denis s’empresse de jouer à l’hélicoptère. Nous sommes de vrais enfants !

 

Jeudi 21 juin 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, nous ne sommes que six au briefing matinal sous le soleil. Nadine est déjà partie. Elle a prévu de rentrer directement à Liginiac ce soir, pour retourner sur Bordeaux plus tôt. Nous reprenons la route vers le lac, par laquelle nous sommes arrivés hier soir, puis nous tournons à droite vers Peyrelevade. Peter et Gilles filent devant. Après un peu plus de 7 km très agréables, nous faisons une pause au bord du lac du Chammet, créé par un barrage sur la Chandouille. Nous venons juste de repasser en Corrèze. À peine arrivés, un marcheur en course s’arrête et accepte le bonbon proposé par Martine. Ils sont une quarantaine comme lui, partis de Saint-Malo pour relier Sète, éparpillés le long du trajet. 1000 km à pied à allure soutenue. Notre marcheur est en tête. Nous avons rencontré l’équipe d’organisation hier soir. Ils ont passé la nuit au camping et ont démarré un peu avant nous ce matin. Il repart avant nous. Nous mettrons un moment avant de le doubler car dans les montées, nous n’allons guère plus vite que lui. Nous le croiserons plusieurs fois dans la matinée. Après 6 km d’un joli parcours dans la campagne, nous arrivons à Peyrelevade où nous avons prévu un arrêt pour les courses. En fait, nous en ferons plusieurs. Denis s’arrête à la pharmacie pendant que nous allons au distributeur de billets, puis nous nous arrêtons à la boucherie, ensuite à l’épicerie et, pour finir, à la boulangerie. Tout le village est décoré de superbes tableaux en couleur. Après nos courses, nous nous arrêtons en bas du village à la Croix du Mouton. C’est une croix des Templiers, comportant une croix de Malte à sa base et supportée par un bélier. Après quelques photos, un peu gâchées par une voiture stationnée devant la croix, nous reprenons la route et passons le pont sur le Vienne.

 


image d'un voyageNous continuons vers le sud, passant Marcy, un village incendié pendant la dernière guerre, puis Saint-Merd-les-Oussines où nous traversons la Vézère. Au Niarfex, nous continuons jusqu’aux ruines gallo-romaines des Cars où nous avons prévu de déjeuner. Quelques cyclotouristes se reposent à l’ombre. Ils font partie du club de Brive et sont en tout une bonne vingtaine. Les autres reviennent de la visite du site. Nos vélos attirent leur attention et certains font des essais. Ils sont conquis. Une fois les cyclistes partis, nous faisons un petit tour sur le site qui comprend deux parties. En haut, la zone funéraire près de laquelle nous sommes installés, et un peu plus bas, de l’autre côté du ruisseau des Cars, les ruines de la villa gallo-romaine où on peut voir, outre les murs, la citerne et ce qu’il reste de la piscine qui était chauffée. Des panneaux explicatifs donnent le détail. Après la visite, le déjeuner et la séance de ukulélé, nous repartons en sens inverse jusqu’au Niarfex où nous prenons à droite jusqu’à les Maisons, puis à gauche jusqu’à Lissac où nous trouvons la route de Meymac, notre objectif du jour.

 


image d'un voyageAprès Lissac, nous faisons une halte à la tourbière du Longeyroux, où se trouve la source de la Vézère, mais nous ne faisons pas la visite, faute de temps. Nous reprenons notre route, écrasés par le soleil. Après la D979, nous entamons une belle descente, le long du ruisseau du Cheny, sur une petite route au revêtement très inégal. En bas, juste avant Meymac, nous passons sous le viaduc des Farges, sur lequel passe la voie ferrée. Une plaque sous l’arche où nous passons commémore une action héroïque des résistants pendant la dernière guerre. Après avoir contourné la ville de Meymac par le nord, nous rejoignons le camping où Gilles et Peter ont déjà planté leur tente. Ils nous rejoignent peu après, revenant du lac de Sèchemaille, de l’autre côté de la ville, où ils sont allés se baigner. Nous avons parcouru un peu plus de 50 km pour 731 m de dénivelé sous un beau soleil. Ce soir, c’est la fête de la musique et il y a des animations en ville. Gilles et Peter vont manger là-bas. Martine et moi allons les rejoindre après avoir dîné au camping. La soirée se termine autour d’une bière dans un vent plutôt frais qui annonce la baisse de température du lendemain.

 

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