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Itinérance AFV n°7 – 06/2018

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Vendredi 22 juin 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, le thermomètre affiche à peine 10°C. La nuit a été fraîche et certains n’ont pas eu chaud. Après le briefing, nous nous rendons au supermarché situé tout près du camping. Hélas, il n’ouvre qu’à 9h00. Nous avons une heure d’avance. Le problème c’est qu’il n’y a pas de ravitaillement sur le trajet des deux prochains jours. Gilles et Peter décident de faire un crochet supplémentaire jusqu’à Merlines, soit une vingtaine de kilomètres, pour y faire les courses. Nous, nous décidons de visiter Meymac et de prendre un café pour revenir à l’ouverture du supermarché. Lorsque nous arrivons au centre, là où se tenait la fête hier soir, le marché est en cours d’installation. Nous faisons un petit tour devant les monuments et dans les petites rues, puis nous rejoignons l’avenue principale pour y prendre un café. Après une longue discussion avec un motard ancien propriétaire de trike et un petit tour à la boulangerie, nous retournons au supermarché. Il est plus de 9h30 lorsque nous reprenons notre parcours, repassant devant le camping pour grimper vers le nord-est. Après quelques kilomètres sur le D30, nous prenons une petite route à droite, étroite mais au revêtement parfait, un vrai plaisir dans un cadre bucolique.

 


image d'un voyageSuite à une erreur de programmation, le parcours nous fait passer au hameau d’Endevaysse, soit une descente pour remonter ensuite, sur une route au revêtement nettement moins bon que le tronçon correspondant sur l’autre route qui restait descendant. Dommage, mais c’est ça l’aventure. Un peu plus loin, nous nous arrêtons pour aller à la rencontre d’un troupeau d’ânes qui paissent dans le champ au bord de la route. Ils sont sept et pas farouches. Ils s’approchent de la clôture et acceptent volontiers les caresses et les bouts de pain. Après quelques photos, nous reprenons notre route pour descendre dans la vallée de la Diège où nous faisons encore quelques photos de cette jolie rivière, puis nous remontons de l’autre côté jusqu’à Saint-Pardoux-le-Vieux. La suite est faite de creux et de bosses jusqu’à Saint-Pardoux-le-Neuf, 5 km plus loin, contre un fort vent froid venu de l’est. Ensuite, nous descendons jusqu’au fond de la vallée de la Sarsonne pour attaquer une rude et longue montée vers Aix, où est prévue la pause méridienne. Il est presque 13h00 lorsque nous voyons les toits du village apparaître au détour d’un virage.

 


image d'un voyageAix, situé sur un sommet, est balayé par le vent froid. Nous avons un peu de mal à trouver une coin abrité pour déjeuner. Finalement, nous jetons notre dévolu sur le chemin d’accès au terrain de boules, en contrebas du village, où le soleil nous réchauffera un peu et où le vent n’est pas trop fort. Après déjeuner, nous rejoignons le café local dont la terrasse, abritée du vent et au soleil, nous offre autant de réconfort que le contenu de nos tasses. En repartant, nous terminons la montée dans le village pour découvrir, depuis le point culminant, le superbe paysage offert par le Puy de Dôme et les Monts Dore surmontés d’un ciel bleu où quelques traînées blanches apportent un peu d’agrément. Suit une belle descente jusqu’au fond de la vallée du Dognon, puis nous rejoignons la route de Saint-Étienne-aux-Clos. Le relief, plutôt plat, contraste avec tout ce que nous avons eu depuis notre départ de Liginiac. À l’entrée de Saint-Étienne-aux-Clos, une maison est coiffée d’un superbe toit de chaume. Une véritable œuvre d’art représentant un décor. À la sortie du village, alors que nous faisons une pause pour alléger nos tenues, nous sommes rejoints par Gilles et Peter qui sont allés déjeuner et faire leurs courses à Merlines. Ils ont terminé de compter les vaches ayant atteint le chiffre de mille confirmant par là, l’appellation du plateau, bien que l’origine du nom fasse débat.

 


image d'un voyageNous terminons la route de concert. Nous continuons sur Confolent-Port-Dieu où nous prenons à droite la petite route qui mène à Arsac, notre objectif du jour. Nous arrivons sur place à 16h00. Une pancarte de camping à la ferme affiche le kilomètre zéro. Le patron, qui porte ses 85 ans, m’avait dit au téléphone que puisqu’on arrivait de bonne heure, « on aurait le temps de causer ». L’accueil est sympathique et, si les installations sont un peu sommaires, il y a tout le nécessaire. On aura même un peu de place dans le congélateur de la maison pour faire refroidir nos blocs réfrigérants pendant la soirée. Cerise sur le gâteau, nous campons devant un paysage magnifique au-dessus de la vallée de la Dordogne avec une superbe vue sur les Monts Dore. La patronne se met en quatre pour nous en astiquant la table, les bancs et les sanitaires. À la soirée, Christian vient nous rejoindre en moto. Il a apporté le nécessaire pour l’apéritif que nous complétons avec ce que nous avons prévu. Le patron du camping vient se joindre à nous, accepte un fond de verre de vin et une tartine de pâté, et nous raconte l’histoire du pays. Nous comptabilisons 47 km aujourd’hui pour 763 m de dénivelé. Même si c’est moins que les autres jours, nous ne traînerons pas pour aller au lit, d’autant que le vent n’a pas faibli et qu’il est bien frais.

 

Samedi 23 juin 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageLe vent a soufflé toute la nuit et la température est descendue à 9°C. Par contre, le ciel immaculé présage une belle journée. Après le briefing, le vent se calme d’un seul coup. Nous quittons Arsac pour rejoindre Monestier-Port-Dieu. Gilles et Peter filent devant. La route est facile. Après le village, nous plongeons dans la vallée du Dognon qui se jette dans la Dordogne juste à côté. La remontée est très raide et la température monte. Sur le bas côté, les fraises des bois nous font de l’œil. Arrivés en haut, suivant un suggestion faite par Christian hier soir, nous quittons le parcours prévu pour faire un crochet par Feneyrol. Ce n’est pas très long et la route n’est pas fameuse, mais après le hameau, on profite d’une superbe vue sur le Puy de Dôme et les Monts Dore, et un peu plus loin, sur les Monts du Cantal. En descendant, nous rejoignons la route de La Bournerie qui nous ramène sur notre tracé initial. Le parcours qui suit est facile avec peu de relief, alors nous roulons bien.

 


image d'un voyageArrivés au carrefour de la route du site du Mont, Denis, effrayé par la pancarte annonçant une pente de 17 %, suggère que nous laissions les remorques puisque nous allons faire un aller-retour. Même si la pente annoncée est relative à l’accès au camping d’Outre-Val situé au bord de l’eau et ne nous concerne pas, nous acceptons sa suggestion pour avoir le plaisir de rouler léger pour les moins de 3 km à parcourir. Arrivés au pied du chêne Sully, un arbre remarquable, nous laissons les vélos pour continuer à pied. Quelques centaines de mètres plus loin, nous arrivons au point de vue. La retenue de Bort-les-Orgues sur la Dordogne miroite sous le soleil. À gauche, un peu en contre-jour, on peut voir le château de Val, installé sur une presqu’île de l’autre coté du lac. Après quelques photos, nous reprenons le chemin, puis refaisons le parcours à vélo jusqu’à nos remorques qui nous ont sagement attendus. Nous reprenons la route qui ne présente pas de difficulté notable. Après Sauliac, près d’une superbe maison en bois, nous avons une belle vue sur le château de Pierrefitte installé au pied du Puy de Bort. Nous passons Sarroux, puis Saint-Julien-près-Bort, des endroits où nous sommes passés dans l’autre sens lors notre itinérance l’année dernière, pour rejoindre le site de Saint-Nazaire.

 


image d'un voyageÀ le sortie de Saint-Julien-près-Bort, nous faisons une photo du puits à bascule, puis nous rejoignons le parking du site de Saint-Nazaire. Le site domine la retenue du barrage de Marèges, sur la Dordogne et le confluent de la Diège. Les deux vallées sont très encaissées, avec des bords très pentus et boisés, terminés par des falaises rocheuses. Nous avons prévu de déjeuner là mais, arrivés à 11h00, nous prenons notre temps. J’en profite pour aller jusqu’au calvaire et la statue de Saint-Nazaire. Je pousserai même jusqu’au rocher qui domine le confluent. Des croix de bois de deux mètres marquent le calvaire un peu partout, mais il en manque plein. Restent juste les socles en béton où on peut voir le trou carré où était plantée la croix. La statue de Saint-Nazaire est perchée sur un cône en pierre maçonné. Les accès aux endroits dangereux ont été balisés et sont interdits d’accès par arrêté municipal. Après un joli reportage photo, je rejoins les autres qui sont restés au parking. Martine a sorti le réchaud et fait la cuisine. On en profite, comme c’est le dernier jour, pour sortir les bières du sac isotherme.

 


image d'un voyageDes touristes hollandais viennent, puis repartent pendant qu’on déjeune. Dans le pré à côté, trois chevaux de trait paissent. Une belle jument brune aux cheveux blonds en broussaille approche près de la clôture. Juste une caresse puis elle repart vers ses compagnons. Nous repartons sous le soleil qui chauffe bien. Nous revenons à Saint-Julien-près-Bort puis nous prenons la route de Neuvic. Après une petite descente jusqu’au moulin de Laborde, puis une remontée de l’autre côté, nous abordons une descente plus prononcée pour passer la Diège au pont de Rotabourg. La suite est une belle remontée, heureusement en partie ombragée. Après Roche-le-Peyroux et un parcours pas très plat, nous redescendons pour passer le ruisseau de l’Artaude, puis remontons sur Liginiac. Après le village, nous arrivons à Labissière où Christian nous accueille et où nous récupérons nos voitures pour rejoindre le camping du Maury d’où nous sommes partis dimanche dernier. Nous avons parcouru 47 km aujourd’hui pour 721 m de dénivelé. Depuis notre départ ça fait près de 380 km et plus de 6000 m de dénivelé. Nous terminons la soirée par un repas au restaurant au bord de la plage et chacun repartira le lendemain avec des souvenirs plein la tête après avoir revu des amis et s’en être fait des nouveaux.

 

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