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Itinérance AFV n°11 – 06/2022

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Lundi 27 juin 2022

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, le temps est couvert mais pas de pluie annoncée et du soleil à venir. Nous quittons le camping après le briefing et nous rendons directement au petit supermarché local. Nous prenons la route de Cahors et nous nous regroupons à la sortie de Cazals. Au moment de repartir, Denis signale que sa chaîne a déraillé. Les butées de son dérailleur sont mal réglées. Après avoir remis la chaîne en place, nous repartons en direction de Gindou. Là, dans le village, nous prenons à gauche la petite route de Rampoux. Après avoir passé la vallée du ruisseau du Lourajou, nous grimpons jusqu’à Rampoux. Nous faisons une pause photo près du lavoir. C’est aussi l’occasion d’alléger la tenue car le soleil s’est montré et la température augmente. Ensuite, la route est facile avec quelques variations de dénivelé. Nous passons Lavercantière puis nous rejoignons la vallée du Céou. C’est quasiment plat et nous tenons un bon rythme. Nous passons Saint-Germain-du-Bel-Air, puis nous nous arrêtons à Pont-de-Rhodes après avoir traversé la D820, l’ancienne nationale 20 qui relie Paris à Toulouse.

 


image d'un voyageNous passons l’endroit prévu pour le pique-nique car il est encore trop tôt et nous continuons dans la vallée du Céou jusqu’à la source à Montfaucon. En bas du village, nous prenons un chemin à droite pour descendre un peu plus loin dans un champ en contrebas fraîchement fauché qui nous accueille pour déjeuner. Après le casse-croûte au soleil, nous remontons sur le chemin, en dérapant parfois sur les hautes herbes de l’accès qui n’ont pas été fauchées. Nous prenons la route de Séniergues, puis une petite route à droite qui grimpe fortement. Nous passons par-dessus l’autoroute A20, puis après une petite remontée nous descendons sur Carlucet, un joli village aux maisons bien restaurées. Nous traversons Carlucet puis une belle descente nous amène au fond de la Combe de Gouny pour mieux remonter de l’autre côté par une côte bien raide. Une belle descente nous conduit ensuite jusqu’à Couzou où nous nous arrêtons pour quelques photos devant le lavoir.

 


image d'un voyageAprès Couzou, nous continuons en direction de Rocamadour. La pente est forte et nous descendons vite, mais c’est pour mieux remonter ensuite et avec une pente aussi forte. Nous nous regroupons un peu avant d’arriver en haut où nous prenons à gauche pour rejoindre Magès et son aire naturelle de camping où nous avons réservé pour la nuit. Encore une fois, nous arrivons de bonne heure et nous avons du temps pour faire sécher les tentes, discuter et flâner autant que de besoin. Nous avons parcouru 53 km pour 794 m de dénivelé positif. Les pentes ont été plus difficiles aujourd’hui mais tout le monde s’en est bien tiré. Nous sommes au-dessus de la vallée de l’Alzou qui passe au pied de Rocamadour, mais la cité accrochée à flan de falaise n’est pas visible du camping, cachée derrière les méandres de la vallée. En soirée, je vais payer le camping au hameau auprès de la mamie qui s’en occupe depuis plus de quarante ans et certains vont la voir pour s’approvisionner en miel. Avec la fraîcheur du soir et la fatigue des deux premiers jours, nous ne traînons pas pour aller au lit, d’autant qu’il faut se lever tôt le lendemain pour partir à huit heures.

 

Mardi 28 juin 2022

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin à 6h00, la brume remplit la vallée de l’Alzou en dessous du camping. Le temps de préparer nos chargements, le soleil éclaire le camping sous un ciel entièrement bleu. Nous rejoignons la route de Rocamadour pour entamer une folle descente dans la fraîcheur matinale (à peine 11° ce matin). Nous nous arrêtons au bord de la route dans la descente pour admirer le village de Rocamadour accroché à la falaise et inondé par le soleil levant. Juste au-dessus de nous, face à Rocamadour, le pigeonnier de Laguille se dresse fièrement. Après moult photos, nous reprenons la descente pour traverser l’Alzou et remonter de l’autre côté. La pente dépasse les 7 %. Après plusieurs arrêts pour faire d’autres photos, nous passons le tunnel et rejoignons la terrasse de l’Hospitalet. Des passants nous proposent de faire une photo du groupe aligné devant la rembarde qui fait face à la falaise et au village. Il est tôt et il y a déjà pas mal de touristes attirés par une belle journée. Finalement, nous prenons la route d’Alvignac où nous nous arrêtons à la boulangerie, à l’entrée du village.

 


image d'un voyageAprès un long arrêt où chacun profite des pâtisseries locales, nous repartons en direction de Carennac. Une belle descente suivie d’une sérieuse remontée nous conduit à la hauteur de Miers. La suite, sur le causse, est plus facile. Nous terminons par une belle descente en toboggan sur Carennac au début de laquelle nous doublons un tracteur, nettement moins rapide que nous. Les derniers, après avoir attendu derrière à cause des virages, auront tout juste la possibilité de le doubler avant qu’on se retrouve en bas à l’entrée de Carennac. Nous pénétrons dans les petites ruelles pour gagner le cœur du village. Nous rangeons les vélos près du château des Doyens pour une petite visite. Nous reprenons ensuite nos montures sous le regard intéressé de quelques touristes, puis nous remontons le long du village pour rejoindre la route principale. En descendant, nous prenons au stop à gauche pour traverser l’île de la Prade sur la Dordogne. La suite est une grande ligne droite plate jusqu’à Bétaille ou nous nous arrêtons pour faire les courses à l’épicerie locale.

 


image d'un voyageAprès les courses, nous nous installons à côté, sur la petite place derrière la mairie, où une table accueille ceux d’entre-nous qui n’ont pas de table sur leur remorque. L’ombre est la bienvenue car le soleil commence à chauffer sérieusement. Après déjeuner, nous prenons la route de Biars-sur-Cère, très fréquentée et toute plate avec un revêtement bien lisse, mais aussi bien fréquentée par les véhicules à moteur thermique. Heureusement, huit cent mètres plus loin, à Bragès, nous prenons à gauche pour rejoindre Bilhac et son château par les petites routes. Nous passons en Corrèze puis ça grimpe jusqu’à Bilhac. Ça grimpe même très fort dans le village. Arrivés de l’autre côté, Roberto m’informe que Denis a encore un problème de chaîne qu’il est en train de traiter avec l’aide de Pierre. Nous nous installons à l’ombre pour les attendre. Ne les voyant pas revenir, je dételle la remorque et redescend au village pour les rejoindre. Je les trouve à l’entrée du village, au bord du fossé, en train de tenter de rajouter des maillons à la chaîne. Celle-ci s’est coincée entre les rayons et le dernier pignon de la cassette et ils n’ont pas réussi à la décoincer. Ils on décidé de laisser les maillons coincés en place et de rajouter des maillons pour compenser. Après avoir perdu un maillon rapide dans l’herbe ils finissent par remettre la chaîne en place et nous rejoignons les autres de l’autre côté du village.

 


image d'un voyageEn continuant, nous atteignons bientôt le sommet et la route devient plus plate. Dans une petite descente, Denis réalise que le maillon bloqué empêche la roue libre de fonctionner et l’oblige à pédaler tout le temps. Lors de l’arrêt suivant Serge constate que le maillon bloqué a fini par s’échapper et que cette contrainte n’existe plus. Tout est bien qui finit bien. Nous nous regroupons face à l’antenne de Sioniac avant d’entamer la descente sur Beaulieu-sur-Dordogne. La pente est raide. Nous nous arrêtons dans le dernier lacet pour admirer le village de Beaulieu-sur-Dordogne émergeant de la verdure, puis nous terminons la descente pour rejoindre la place de l’abbatiale. Ensuite, nous rejoignons les berges de Dordogne où nous suivons un petit chemin. C’est très fleuri et très agréable malgré la chaleur et l’absence d’ombre. Après moult photos, nous rejoignons la route qui longe la Dordogne et nous conduit jusqu’à Brivezac où nous traversons pour revenir un peu en arrière jusqu’au camping La Champagne. Il est 16h30 et nous avons parcouru 53 km pour 737 m de dénivelé positif. Roberto et Denis ont profité de l’après-midi pour régler les butées du dérailleur de Denis. Maintenant il n’y a plus de risque que l’anomalie se reproduise. Nous avons été boire un coup au bar du camping avant de rejoindre nos tentes pour la soirée.

 

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