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Itinérance AFV n°11 – 06/2022

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Mercredi 29 juin 2022

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, nous roulons sans bagages. Compte tenu du rythme auquel nous avons roulé les jours précédents, ça promet de belles performances. Nous commençons par nous extraire du camping par une courte mais rude montée jusqu’à la route, puis nous reprenons la route qui remonte la rive gauche de la Dordogne. Le revêtement est très moyen et nous sommes pas mal secoués, sauf ceux qui ont un vélo suspendu. Nous sommes la plupart du temps à l’ombre et l’air est bien frais. Nous faisons une pause à l’entrée de Vergnolles. Jacky réalise que son pneu avant est dégonflé. Après analyse, on découvre qu’un petit caillou a traversé le pneu et la chambre à air. La réparation est faite en un tournemain avec l’aide de Serge. Nous repartons, sur la route dont le revêtement a été refait, pour gagner Argentat-sur-Dordogne où nous nous arrêtons à la boulangerie. Nous continuons ensuite sur la rive gauche pour une petite pause en dessous du barrage du Sablier. Là, Catherine n’arrive pas à déclipser une chaussure. Finalement, avec de l’aide elle y arrive pour réaliser qu’une des vis de fixation de la cale à disparu. Heureusement, le groupe a les ressources nécessaires et on trouve une vis pour remplacer celle manquante. Le contrôle de l’autre chaussure montrera une dévissage de mauvais augure. Nous repartons quand tout est remis en ordre.

 


image d'un voyageNous faisons quelques photos au-dessus du barrage du Sablier puis nous continuons la route. On aperçoit le château du Gibanel, au confluent du Doustre et de la Dordogne, ainsi que l’immense camping des hollandais. Nous continuons notre route sans histoire pour arriver au pied du barrage du Chastang. Après une belle série de photos, nous entamons la montée au revêtement chaotique pour arriver au-dessus du barrage. Là, nous faisons à nouveau une halte photo. Nous prenons ensuite la route qui passe sur le barrage pour rejoindre l’autre côté. Après une photo du groupe, nous continuons pour longer la rive droite en remontant la Dordogne. Il y a peu de dénivelé car la route suit le bord du lac de retenue, mais après un kilomètre environ, nous entamons la montée pour sortir des gorges. Ça monte bien raide, mais la pente est régulière. Nous nous retrouvons en haut à Saint-Martin-la-Méanne où est prévu le déjeuner. Nous nous installons face au café du Tilleul qui est fermé. Une table en bois, sous l’ombre du tilleul, nous accueille tous les huit pour le déjeuner.

 


image d'un voyageNous repartons par la route directe qui mène à Argentat-sur-Dordogne. Après une petite montée, nous profitons d’une superbe descente avec un revêtement bien lisse et des virages peu prononcés où nous battons des records de vitesse. Le compteur de Roberto annoncera 73 km/h ! Nous nous arrêtons en bas, face au château du Gibanel. Ses deux tours face à l’eau bleue sur un arrière-fond vert et avec une pelouse tondue ras devant en font un superbe tableau. Après avoir pris une profusion de photos, nous reprenons la route pour entrer dans Argentat-sur-Dordogne. Nous filons directement au supermarché, oubliant que le parcours passait d’abord par les quais. Nous allons faire nos courses puis nous décidons de faire le parcours prévu en sens inverse pour visiter les quais de Dordogne. Le paysage est superbe, très fleuri, y compris sur l’eau où les algues sont couvertes de fleurs blanches. Les maisons arborent aussi de belles couleurs qui ajoutent à la qualité du décor. Arrivés à l’autre bout, nous remontons vers le centre-ville que nous traversons grâce à un contre-sens cyclable.

 


image d'un voyageNous rejoignons ensuite la route qui longe la rive droite de la Dordogne et qui nous mène tout droit jusqu’à Brivezac où nous arrivons au camping à 15h00. Mon compteur affiche 63 km pour 629 m de dénivelé positif. Ce soir, pas de tente à monter. Nous profitons de ce temps libre pour aller boire un coup au bar du camping. Peu après, nous sommes rejoints par Jean-Pierre qui arrive d’Andernos à vélo. Il est parti il y a trois jours, après avoir vaincu son covid, et il a fait des étapes de 120 km chaque jour. Après avoir posé son vélo et sa remorque près de nos tentes, il nous rejoint au bar pour nous raconter ses aventures. C’est après qu’on soit tous revenus aux tentes qu’il a pris le temps de monter la sienne sous le regard curieux de ceux d’entre-nous intéressés de voir sa tente un peu spéciale. Comme chaque soir, nous n’avons pas traîné pour aller au lit, la fatigue accumulée depuis le départ commençant à se faire sentir.

 

Jeudi 30 juin 2022

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageL’orage a grondé cette nuit et il a bien plu. Le temps est couvert ce matin mais nous plions les tentes sans pluie. Cependant la météo du jour n’est pas fameuse et il faut s’attendre à rouler mouillé. La montée pour sortir du camping avec les vélos chargés est épique et plus d’une roue motrice patine. Jacky, lui, monte à pied. Finalement, nous passons tous sur la route pour rejoindre le pont et traverser Brivezac. À la sortie du village nous prenons à droite une petite route qui grimpe. C’est bien raide mais Jacky sur son deux roues, qui n’est pas prévu pour randonner chargé, s’en sort très bien. On sent qu’il a bien progressé depuis le premier jour car il n’est plus en queue de peloton dans les grosses montées. Nous faisons une pause à Chassac où un chien donne l’alerte depuis la fenêtre supérieure d’une maison, bien rejoint par un collègue. Nous continuons pour terminer la montée et redescendre dans la vallée de la Ménoire alors qu’une pluie fine s’est mise à tomber. En bas, nous traversons la route de Tulle pour remonter sur Nonards et Puy d’Arnac. La pente est encore bien raide. Nous nous regroupons au carrefour de Puy d’Arnac avant d’entamer une belle descente dans la vallée de la Sourdoire.

 


image d'un voyageNous remontons de l’autre côté pour rejoindre Curemonte et ses châteaux. Nous passons sous le château de Saint-Hilaire et sous celui des Plas. La particularité de ces deux châteaux c’est qu’ils sont dans la même enceinte. Après quelques photos nous continuons jusqu’à l’église pour nous arrêter devant la halle dans une rue en pente. Face à la halle, un jardin paysager composé uniquement de pierres de différentes couleurs parsemé de poteries et de grandes pierres sculptées fait un effet impressionnant. Il appartient à un homme qui vit au Japon. Nous avons longuement discuté lors d’un de nos passages précédents dans ce beau village. Aujourd’hui, il n’y a personne et la maison est fermée. Une pluie fine tombe toujours et le point de vue est noyé dans la brume. Nous repartons pour redescendre dans la vallée de la Sourdoire. En bas, la route est plate, légèrement descendante et nous tenons un bon rythme. Nous arrivons finalement à Vayrac, dans la vallée de la Dordogne, où nous nous arrêtons au supermarché pour faire les courses. Lorsque nous ressortons, la pluie a cessé. En repartant, nous traversons le village et prenons la route de Martel. Après une grande ligne droite toute plate et deux virages, nous rejoignons la gare de Saint-Denis-les-Martel où nous nous installons pour déjeuner. Certains vont même s’installer sur le quai à l’abri de la verrière pour parer à toute reprise de la pluie qui ne reviendra pas nous jouer des tours.

 


image d'un voyageAprès déjeuner, nous reprenons la route qui grimpe vers Martel. C’est une route passante, mais à cette heure là, il n’y a pas trop de monde. Arrivés à Martel, nous prenons les petites rues à moitié encombrées par les terrasses des restaurants pour rejoindre la place de la mairie et celle de la halle. C’est le point le plus caractéristique de ce joli village, avec un passage sous les maisons bordé de deux canons. Notre arrivée dans ce lieu historique fait sensation. Après une série de photos et un café pour certains, nous reprenons la route pour quitter Martel en traversant la voie ferrée. Ensuite, une belle descente nous ramène dans la vallée de la Dordogne où nous traversons le beau village de Creysse, puis Saint-Sozy et Meyronne de l’autre côté de la boucle. Au Bougayrou, nous remontons sur le causse pour rejoindre Rocamadour où nous nous installons au camping de la Ferme des Campagnes, juste au-dessus du village accroché à la falaise. Nous avons parcouru un peu plus de 62 km pour 993 m de dénivelé positif. Ce fut sans doute la journée la plus difficile de tout ce périple, avec des pentes fortes et longues.

 

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