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Le Rozier-Meyrueis (48) – 5/2018

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Dimanche 6 mai 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageIl fait frais ce matin, comme hier. La différence c’est qu’après le briefing et la traversée du village nous descendons le long du Tarn. La route est bien lisse et nous roulons assez vite, ce qui rafraîchit bien. Nous sommes contents de quitter cette route à Boyne pour monter dans le village. À la sortie, nous prenons à gauche la petite route du Puech. Le ciel se dégage rapidement et la montée, pourtant lente, nous incite à faire un arrêt pour alléger la tenue. Nous repartons sous le soleil le long du ruisseau du Bourg puis, après avoir traversé le Puech, le long du ruisseau de Trébans. Au bout du ravin de la Croze, à Trébans, nous sommes accueillis par un grand chien qui vient chercher quelques caresses. La route monte doucement jusqu’en-dessous de Mialet, puis la pente s’accentue franchement et la montée fait quelques lacets avant de rejoindre le haut du Causse de Sauveterre. D’en bas, face à nous, nous voyons Roberto qui nous fait de grands signes des bras. Les premiers nous attendent en haut depuis une bonne heure et il y en a encore derrière nous. Le vent du causse rafraîchit un peu et nous ne tardons pas trop à repartir après leur arrivée. Maryse et Cécile nous ont rejoints là en voiture. La route qui suit est facile. Nous passons sous l’autoroute puis c’est un très grand toboggan qui nous amène au pied de Séverac-le-Château.

 


image d'un voyageNous grimpons dans le village très pentu pour rejoindre le château après une pause au cimetière pour prendre de l’eau. La côte finale doit bien friser les 20 %. Certains s’arrêtent au parking, mais je les incite à monter dans le château. Il est en ruines et des tables sont installées tout en haut pour accueillir les visiteurs en pique-nique. La montée caillouteuse en rebutera quelques-uns, qui resteront déjeuner au parking, et d’autres seront obligés de finir à pied, mais nous arriverons malgré tout à monter Maryse, assise sur un trike malgré sa jambe provisoirement handicapée. Nous avons ainsi pu bénéficier d’une superbe vue sur les environs et les ruines du château pendant tout notre déjeuner. Après quelques photos, nous avons repris la descente pour visiter le cœur médiéval du village en passant par les petites rues étroites sous l’œil amusé de quelques touristes qui passaient par là à pied. Finalement, vu la couleur des nuages qui se profilent à l’horizon, nous décidons de ne pas nous attarder et nous prenons la route du retour qui nous fait rejoindre le Causse de Sauveterre. Au moment où nous quittons la route du Massegros pour grimper et passer par-dessus l’autoroute, l’orage gronde et nous avons droit à quelques gouttes éparses.

 


image d'un voyageLa route grimpe jusqu’à Novis. Nous montons sous un ciel menaçant et une pluie intermittente peu fournie. À Novis, nous attendons les derniers en faisant quelques photos. Finalement, ils nous rejoignent et nous repartons dans une belle descente de l’autre côté du village. À Recoules-de-l’Hom, nous passons sans nous arrêter, bien que quelques maisons en pierre auraient mérité un petit arrêt, mais l’orage est trop menaçant pour qu’on perde du temps. Nous rejoignons la route de Boyne et une petite montée nous prépare à la grande descente dans la vallée du Tarn. Luc nous a quittés au carrefour précédent pour rentrer plus directement par la route de Liaucous. En haut de la côte, alors que nous nous regroupons, l’orage nous laisse à peine le temps de nous couvrir sérieusement qu’il nous déverse un vrai déluge qui nous accompagnera jusqu’à notre retour au camping. Inutile de dire que dans ces conditions nous ne profitons pas pleinement du paysage et du plaisir de cette jolie descente dont la fin est un peu gravillonnée, ce qui ne facilite pas les choses. Nous rejoignons rapidement la route par laquelle nous sommes arrivés ce matin, puis nous prenons la route de la vallée et nous arrivons sans traîner au camping sous la pluie après un peu plus de 59 km et quelques 1000 m de dénivelé. Heureusement, seule la fin du parcours de ce jour aura été très mouillée.

 

Lundi 7 mai 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageLa pluie d’hier soir a laissé un plafond bas de brume sur la vallée ce matin. Il y a de nombreuses défections car la météo annonce de l’orage en fin de journée. Philippe, notre doyen, décide de nous accompagner une partie de la matinée puis de faire demi-tour. Serge également a décidé de raccourcir le tour en faisant une boucle plus petite pour pouvoir rentrer dans la matinée. Christine, Chantal, Laurence, Didier, Yvon, Annie et Pascal ont décidé de ne pas rouler aujourd’hui. Finalement, nous ne sommes que 13 au départ. Nous montons sur le Causse de Sauveterre par Liaucous, la route par laquelle Luc est descendu hier soir. Le début est bien raide. Nous sommes très vite dans le nuage et l’humidité rafraîchit l’atmosphère. La pente se régularise après Liaucous et la montée devient plus régulière. À partir de l’épingle des Baouris, nous émergeons de la brume et un superbe soleil sur fond de ciel bleu nous accueille. La température remonte franchement et nous nous arrêtons pour nous découvrir. Peu après, la pente s’adoucit et nous atteignons le sommet après avoir croisé Philippe qui redescend vers le camping. Une petite pause réconfortante s’impose. Nous rejoignons ensuite la route où nous sommes passés hier juste avant la grosse pluie et nous continuons en direction du Massegros.

 


image d'un voyageAprès deux ou trois ondulations du causse où nous fonçons dans les descentes, nous faisons une pause photo devant une lavogne. C’est un bel ouvrage circulaire empierré dont l’objectif est de collecter l’eau de pluie pour servir d’abreuvoir aux brebis du causse. L’absence d’eau de ces plateaux a conduit l’homme à développer des solutions adaptées à la vie dans ces conditions difficiles, comme ces lavognes dans les prairies ou les cuves en pierre dans les villages. Après de multiples photos, nous reprenons la route vers le Massegros. Arrivés à ce gros bourg qui doit concentrer l’activité du causse, Serge nous quitte pour rejoindre directement les gorges du Tarn et rentrer par la route des gorges. Nous continuons sur la D32 au bon revêtement qui, après une montée en pente douce, nous offre une superbe descente en contournant le relief par un parcours plus long, mais finalement plus rapide que la route directe qui mène à Saint-Georges-de-Lévéjac. En peu de temps, nous sommes à la Baraque-de-Trémolet et nous prenons à droite la route qui mène au Point Sublime. Juste après le carrefour, nous faisons une pause photo à la fontaine des Fonts, puis nous continuons vers le point sublime où est prévue la pause méridienne.

 


image d'un voyageNous nous regroupons à Saint-Georges-de-Lévéjac, puis nous continuons jusqu’au Point Sublime où nous retrouvons une foule de touristes. Après avoir fait demi-tour pour régler un petit problème de dérailleur sur le trike de Martine, nous nous joignons aux autres pour accaparer la zone surplombant les gorges du Tarn. Cécile et Maryse sont venues nous rejoindre en voiture. La vue est impressionnante car le rocher sur lequel nous nous installons pour déjeuner est à pic sur les gorges. Le soleil est le bienvenu pour nous réchauffer. Après déjeuner et de multiples photos, certains vont prendre un café au bar. Il n’y a aucune trace de l’orage annoncé par la météo et c’est tant mieux. Après avoir rassemblé les troupes, nous repartons pour rejoindre le fond des gorges. Une fois remontés à Saint-Georges-de-Lévéjac, nous prenons la route des Vignes. D’abord en légère montée, puis en légère descente, elle monte un peu plus franchement pour contourner le Montcan qui culmine à 983 m. Ensuite, nous entamons la superbe descente dans les gorges. La pente s’accentue peu à peu et on se régale. À partir du carrefour de la D995, la route, qui possède un revêtement bien lisse, fait des lacets avec une belle vue sur les gorges. Les arrêts au creux des épingles ne déçoivent pas les photographes. En passant, vers le bas, la maison en ruine du hameau de Dolan ajoute du charme au paysage.

 


image d'un voyageNous nous regroupons en bas, aux Vignes, sur la route des gorges. Le parcours qui suit est facile, globalement descendant ou plat, dominé par les falaises, creusées par le Tarn au fil du temps et survolées par quelques vautours. Nous passons sous un premier tunnel très court, puis nous nous arrêtons un peu plus loin pour admirer le village de la Sablière, accroché à la falaise, de l’autre côté du Tarn. Géré par une association qui lui a redonné vie, il n’est accessible que par bateau suivant les conditions de la rivière. Une tyrolienne a été installée pour le ravitaillement depuis la route. Après quelques photos, nous terminons notre parcours en passant sous deux nouveaux tunnels sous le rocher, puis une belle descente jusqu’au Rozier où nous retrouvons le camping sous le soleil. L’orage annoncé ne nous arrosera que bien plus tard que prévu. Nous avons parcouru 52 km aujourd’hui pour près de 900 m de dénivelé. A la soirée, avant la tombée de la nuit et après la pluie, Martine m’emmène faire une balade jusqu’au château de Peyreleau. Il y a un bon paquet de marches et c’est une bonne détente après quelques jours de vélo. Du haut du village, on a une belle vue sur le Rozier et les montagnes autour.

 

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