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Le Rozier-Meyrueis (48) – 5/2018

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Vendredi 4 mai 2018

Le récit


image d'un voyageNous sommes arrivés parmi les premiers au camping du Brouillet au Rozier (48) en début d’après-midi. Peu à peu, les autres nous rejoignent. Nous partons à pied faire un tour au village. Nous y trouvons Yvon et Luc en train de discuter avec un grand gaillard qui tient un vélo couché chargé et équipé d’une remorque mono-roue. Je reconnais tout de suite Jean-Marc (Nikos47) avec qui j’ai déjà roulé plusieurs fois. Il vit maintenant à vélo et il est de passage ici. Il en profite pour me montrer sa super guitare de voyage en carbone (1 kg seulement) fabriquée par Christian Touzé qui fabrique aussi des remorques légères pour vélo. Après avoir bien discuté, nous laissons Jean-Marc poursuivre sa route et, après avoir fait quelques courses à l’épicerie locale, nous rejoignons le camping. La plupart sont déjà là, puis peu à peu les autres arrivent. Philippe, notre doyen qui porte allègrement ses 88 ans, me conduit jusqu’à la caravane qu’il a louée au camping d’en face, faute de mobile-home disponible au camping du Brouillet, pour me remettre un cadeau. Ce rassemblement s’annonce vraiment bien.

 


image d'un voyageEn fin d’après-midi, nous nous retrouvons tous autour des tables mises à disposition pour les campeurs pour un apéritif offert par l’Association Française de Vélocouché. Nous sommes vingt. Seuls manquent Didier et Laurence, qui ont choisi de s’installer pour toute la période au camping de Meyrueis, à une vingtaine de kilomètres, où nous irons nous installer mercredi prochain. Ils nous rejoindront chaque matin pour le départ. Ce sont les seuls avec Marie-Jo et Christian qui sont dans un gîte en ville, à loger hors du camping. Certains sont venus de très loin pour profiter de cette grande semaine à rouler dans ce merveilleux paysage de causses et de gorges aux confins de l’Aveyron, de la Lozère et du Gard. L’apéritif est complété des spécialités régionales apportées par nos amis, fromages et vins divers, tous plus délicieux les uns que les autres. Le temps couvert est plutôt frais, et l’humidité de la Jonte qui coule en bordure du camping n’arrange rien, mais les conversations sont animées et l’ambiance est vite en place. Il faut dire que nous sommes nombreux à avoir déjà partagé ensemble d’autres aventures.

 

Samedi 5 mai 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, le ciel est encore gris lorsque nous nous retrouvons pour le traditionnel briefing à l’entrée du camping. Nous sommes vingt au départ, tous sur trois roues sauf Serge qui roule sur deux roues. Aujourd’hui, nous allons grimper sur le Causse Noir, puis redescendre sur Millau et remonter la rive gauche du Tarn pour rentrer au Rozier. Un responsable du camping attire notre attention sur la présence, sur le causse, d’innombrables chenilles processionnaires qui infestent les sapins. Après les informations d’usage, je donne le signal du départ et nous grimpons la côte bien raide qui mène au village. Nous traversons le pont sur la Jonte et à Peyreleau, de l’autre côté, nous sommes dans l’Aveyron. La couleur est annoncée dès le début : ça monte. Nous entamons la montée sur le Causse Noir qui grimpe en lacets, sous le pic de Montaigu au-dessus du village, sur 7 km. Très vite, le groupe s’étire, les trikes de course et les motorisés en tête. Nous faisons plusieurs haltes dans la montée pour profiter du paysage – on a une belle vue sur le confluent du Tarn et de la Jonte, et sur le village du Rozier – et attendre les derniers. Le temps légèrement couvert n’empêche pas de voir les falaises des gorges de la Jonte et de celles du Tarn, juste en face.

 


image d'un voyageNous faisons une halte au carrefour de la route d’Alayrac, là où la pente diminue. Deux chevaux, attirés par notre foule colorée, s’approchent et jouent les cabotins devant nos appareils photo. Nous terminons la montée qui est devenue plus facile, puis nous sommes sur le Causse Noir qui tient son nom de la couleur sombre des troncs des sapins qui en couvrent la plus grande partie. La température est encore fraîche, mais la montée nous a bien réchauffés. Le causse n’est pas plat. Après une petite descente, nous prenons à droite la route de Millau. Nous continuons sur le causse pour nous regrouper au carrefour de la route de Montpellier-le-Vieux. Ce chaos rocheux spectaculaire fait maintenant l’objet d’une exploitation touristique. Nous aurions pu nous y arrêter pour y jeter un coup d’œil, mais depuis qu’il a été transformé en zone de loisirs, ce n’est plus possible. Nous reprenons donc notre route qui monte et descend au gré du relief du causse. Finalement, nous nous regroupons avant d’entamer la belle descente en lacets qui va nous mener à Millau, au fond de la vallée du Tarn. Le ciel en profite pour s’éclaircir et le soleil fait son apparition entre quelques nuages blancs.

 


image d'un voyageAprès un bout de descente dans la forêt, nous faisons halte au premier lacet. La vue s’est dégagée et on peut admirer la vallée du Tarn avec le village d’Aguessac et le pont de l’autoroute à Verrières, un peu plus haut, qui enjambe le Lumansonesque, un affluent du Tarn. Au lacet suivant, nous découvrons Millau, aux toits de tuiles, et son viaduc qui barre la vallée. Un parapente, descendu du Pouncho d’Agast, juste au-dessus de nos têtes, met une tache colorée dans le bleu du ciel. Après quelques photos, nous filons dans la descente vertigineuse. Nous nous regroupons ensuite au rond-point avant de traverser le Tarn et de rejoindre la ville. Des travaux en cours ont un peu perturbé notre trajet le long du Tarn sur le quai Sully-Chalies mais nous rejoignons finalement le boulevard de l’Ayrolle. Nous passons devant le lavoir du même nom et un peu plus loin, loupant la rue Saint-Martin à droite, nous nous engageons par erreur dans le Passage des Concierges. La fin est un escalier et nous devons faire demi-tour sous l’œil amusé des habitants du lieu attablés dans l’impasse. Finalement, nous prenons la rue suivante et rejoignons la place du Maréchal Foch où est prévue la pause déjeuner.

 


image d'un voyageSur la place, nous sommes l’attraction pour tous les passants et ceux qui déjeunent aux terrasses des restaurants. Nous nous installons sous les platanes déplumés. Cécile et Maryse, qui ne roulent pas, nous ont rejoints en voiture. Un grand chien nous fait une belle démonstration en se dressant sur la margelle de la fontaine pour y boire goulûment. Le soleil un peu timide nous réchauffe doucement. Après déjeuner, les accros du café n’ont que l’embarras du choix pour trouver un troquet à leur convenance. Nous repartons dans les petites ruelles où le GPS a du mal à trouver un signal, occulté par les maisons. Nous quittons la ville en remontant la rive gauche du Tarn par une petite route sans trop de circulation. Nous faisons une pause à Paulhe, puis une autre à la Cresse pour nous regrouper devant l’église au clocher entouré de quatre ogives dignes d’un château. Ensuite, les rapides se déchaînent pour les derniers kilomètres jusqu’à Peyreleau. Le parcours n’est pas plat et notre groupe s’étire. Finalement nous nous regroupons au carrefour de la route qui descend à la Jonte avant de rejoindre le camping. Nous avons parcouru un peu plus de 50 km aujourd’hui pour un dénivelé global d’environ 850 m.

 

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