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Le Rozier-Meyrueis (48) – 5/2018

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Mardi 8 mai 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageMartine a décidé de ne pas rouler aujourd’hui et Luc nous quitte. Nous sommes 18 au départ. Luc, qui assiste au départ assure le briefing. Une grande première. À peine sortis du camping, nous attendons un peu que Christian reprenne le réglage du trike de Marie-Jo, puis nous prenons la route de Peyreleau pour refaire la montée du premier jour après avoir traversé la Jonte. Il y a quelques nuages accrochés aux falaises et le ciel reste bien couvert. En haut du dernier lacet, alors que nous faisons une petite pause restauration, quatre femmes à vélo droit montent courageusement et nous échangeons quelques mots. Nous les retrouvons en haut, avec notre peloton de tête, en train de poser sur les trikes de course, apparemment conquises. L’une d’entre-elles fait un essai un peu plus long pendant que nous attendons les derniers, puis elles continuent leur périple. Lorsque nous sommes tous réunis, nous repartons en direction de Saint-André-de-Vézines à travers la forêt domaniale du Causse Noir où les sapins sont infestés de nids de chenilles. La montée continue, mais la pente est moins forte. Nous faisons une petite pause pour nous découvrir à la Coix-de-Montfraysse alors que le soleil transperce les nuages. La suite, en descente, est un peu plus rapide et nous arrivons bientôt à la chapelle ruinée de Saint-Jean-des-Balmes.

 


image d'un voyageLe chemin d’accès est montant et caillouteux. Les trikes de course, ainsi que Serge en deux roues, ont des difficultés à grimper. Heureusement, ce n’est pas long et nous regroupons nos montures devant les ruines. Installé dans une clairière au milieu de la forêt, cet endroit respire le calme et la sérénité. Les murs sont encore presque tous debouts mais seule une partie de toiture existe encore. Un robinet appuyé contre un muret de clôture distribue de l’eau courante. Il est possible de grimper dans le clocher et on peut faire des photos depuis le haut, ce dont certains ne se privent pas. Un panneau explicatif donne le plan de l’ouvrage et son historique. Après la visite, nous redescendons la pente caillouteuse avec précaution, puis nous nous regroupons dans le bas du chemin d’accès. Nous reprenons la route pour tourner à droite un peu plus loin vers Saint-André-de-Vézines où nous arrivons peu après. Après un petit arrêt sur la place du village, une belle descente nous conduit jusqu’à la route de la Roque-Sainte-Marguerite que nous prenons à droite. La suite est un beau toboggan à prendre à grande vitesse qui se termine en lacets au-dessus des gorges de la Dourbie.

 


image d'un voyageNous nous arrêtons plusieurs fois dans la descente pour profiter de la vue exceptionnelle sur le gorges de la Dourbie et sur un petit hameau accroché à la pente entre deux lacets de la route. Dans la descente, nous croisons les quatre féminines rencontrées un peu plus tôt. Un peu plus bas, des travaux ont imposé une circulation alternée et nous devons attendre que le feu soit vert pour passer. Nous mettrons un peu de temps à reconstituer le groupe une fois en bas, au carrefour de la route des gorges. Finalement, nous rejoignons la Roque-Sainte-Marguerite où nous nous installons sur la place au-dessus de la rivière pour la pause méridienne et où Cécile et Maryse nous attendent. Après déjeuner, nous reprenons la route des gorges qui descend lentement. Il n’y a pas trop de circulation, heureusement. Les 13 km qui nous séparent de Millau sont vite parcourus et nous nous regroupons sur la piste cyclable après le rond-point. Nous en profitons pour admirer les arabesques décrites par quelques parapentes et delta-planes au-dessus de Millau, sur fond de ciel bleu et de nuages blancs. Didier en profitera même pour en filmer un jusqu’à son atterrissage, dans le champ de l’autre côté de la route. La suite est identique à la fin de notre parcours du premier jour et ne sera ponctuée que par une course-poursuite avec des vélos droits par le peloton de tête. À l’arrivée, le compteur affiche près de 58 km et plus de 800 m de dénivelé.

 

Mercredi 9 mai 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, nous sommes 11 au départ. Philippe, Christine, Richard, Chantal, Serge et Yvon ont décidé de ne pas rouler aujourd’hui. Comme le repas de midi est prévu au restaurant, ils nous rejoindront en voiture, comme Cécile et Maryse. Didier et Laurence, comme ils sont à Meyrueis et que notre parcours y passe, ont décidé de faire une boucle plus courte et de nous rejoindre à l’endroit où on quittera les gorges de la Jonte, en partant de leur camping à vélo. Après le briefing, nous partons sous un ciel gris qui ne nous quittera pas de la journée, même si on entre-aperçoit un peu de ciel bleu ce matin. Quelques nuages s’accrochent encore aux rochers des gorges de la Jonte alors que nous entamons la montée facile et régulière. On aperçoit quelques vautours tourner au-dessus des falaises. Nous montons jusqu’à l’observatoire des vautours, puis une petite descente nous amène face au Maynial, au carrefour où nous devons quitter les gorges. Quelques minutes après notre arrivée, Didier et Laurence nous rejoignent. Nous faisons une pause pour adapter la tenue et refaire nos forces avant la longue montée qui nous attend pour rejoindre le Causse Méjean.

 


image d'un voyageLe début de la route est à pic au-dessus des gorges de la Jonte. En montant, on domine le hameau des Douze et son restaurant réputé, puis nous continuons de l’autre côté du Roc Saint-Gervais avant quelques lacets qui nous font grimper dans le ravin des Bastides. En montant, la vue s’élargit et nous laisse découvrir la montagne sauvage. Nous faisons une pause après une heure de montée, alors que la pente s’infléchit un peu. De superbes orchidées ornent le bas côté, un des avantages de faire ce parcours au printemps avec celui de ne pas trouver les causses grillés. Nous reprenons notre route qui continue à monter. Une demi-heure plus tard, nous voyons le clocher de la Parade se détacher sur le ciel gris. Une dernière côte pour atteindre l’église et ses panneaux explicatifs sur le martyre des résistants du lieu pendant la dernière guerre et nous sommes au point culminant du jour, lieu aussi de notre pause méridienne. Nous prenons notre temps pour lire les panneaux affichés sur le mur du cimetière, l’église et la mairie. Les nuages sont juste au-dessus de nos têtes. Nous sommes à plus de 1000 m d’altitude. En avançant vers le restaurant, six boules de poils déboulent d’une ruelle sur notre gauche. Sans doute des chiots Border-Collies, futurs gardiens de troupeaux sur le causse.

 


image d'un voyageQuelques mètres plus loin, nous nous arrêtons devant la pizzeria où nous sommes attendus pour déjeuner. Ô Garage, un nom évocateur pour un restaurant installé dans les locaux d’un ancien garage d’automobiles. Il faut dire que le lieu, rénové avec goût, est assez attrayant. Vu la température extérieure qui est restée très fraîche, nous apprécions le poêle et la chaleur ambiante. Si nous constituons le plus grand groupe du jour avec 21 convives, nous ne sommes pas les seuls et le restaurant fera salle pleine aujourd’hui. Seul inconvénient, mais sans doute de notre fait, la longueur du service. En effet, certains de ceux venus nous rejoindre en voiture sont arrivés plus d’une heure après le groupe des cyclistes, ce qui n’a pas incité le cuistot à nous servir en priorité. Peu importe. Nous repartons après 3 h d’arrêt, prêts à affronter de nouveau la rigueur extérieure avec le ventre plein, même si le plafond est encore descendu d’un niveau. Le reste de la route est assez facile car après une descente et une petite remontée, nous entamons une belle descente sur Meyrueis, au début des gorges de la Jonte. Nous faisons quelques pauses photo même si la brume ambiante a quelque peu gommé le relief du paysage.

 


image d'un voyageLa route, qui descend de manière régulière avec un bon revêtement et des virages assez larges, permet une bonne vitesse et certains ne s’en privent pas. Nous passons sous une arche de pierre et peu après nous arrivons au rond-point-au-dessus de Meyrueis. Une jument et son poulain, en structure métallique bien oxydée, ornent le terre-plein. Nous rejoignons le village où Didier et Laurence nous abandonnent pour rejoindre le camping, puis nous prenons le défilé des gorges de la Jonte qui descend régulièrement avec parfois des tronçons un peu plus pentus jusqu’au Maynial, où nous l’avons quitté ce matin. Après une petite remontée jusqu’au belvédère des vautours, nous reprenons la descente à toute vitesse jusqu’au Rozier où nous arrivons au camping peu après 16h00, assez tôt pour lever le camp et rejoindre nos amis au camping de Meyrueis d’où nous partirons les prochains jours. Le compteur affiche 51 km et 800 m de dénivelé. Une fois installés au camping de Meyrueis, nous faisons la connaissance d’Isabelle, Fred et de leurs deux garçons, Simon et Raphaël, venus de la région Grenobloise. En fin d’après-midi, nous assistons à l’arrivée de nos amis Jean-Louis et Astrid avec qui nous avons déjà roulé. Notre équipe est au complet.

 

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