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Le Rozier-Meyrueis (48) – 5/2018

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Jeudi 10 mai 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageLa montée à l’Aigoual, initialement prévue ce jour a été reportée au lendemain pour profiter de meilleures conditions météorologiques. L’objectif du jour est donc celui prévu le lendemain, à savoir rejoindre Trèves, au sud de Meyrueis, par le Causse Noir et remonter les gorges du Trèvezel. Nous sommes 23 au départ, seuls Laurence, Simon et Raphaël ne roulent pas. Le nombre de deux roues s’est fortement renforcé vu que les quatre nouveaux, à savoir Astrid, Jean-Louis, Isabelle et Fred roulent à vélo couché. Serge ne se sent plus seul. Après le briefing, nous traversons le village sous l’œil intéressé des habitants et des touristes pour monter au-dessus des gorges de la Jonte. Au premier lacet, on a une belle vue sur les toits gris de Meyrueis avec au fond les bords rocheux abrupts du Causse Méjean. Le groupe s’étire dans la montée. Nous faisons une pause à Sérigas, en haut de la côte. J’en profite pour essayer le Metabikes d’Isabelle qui est équipé de manière plus confortable que le mien. Bien que réglé un peu court pour moi, j’arrive à faire quelques mètres et je reviens convaincu par son confort incomparable à la dureté du mien. Sans doute une évolution à faire...

 


image d'un voyageNous reprenons la route jusqu’au carrefour de la Pierre des Trois Évêques, une grande pierre plantée verticalement, où nous nous regroupons pour ne perdre personne. Même si le ciel se dégage, le vent reste fort et frais et nous restons couverts. Notre parcours sur le Causse Noir nous montre un aspect que nous n’avons pas vu les jours précédents. En effet, ici le causse est surtout constitué de prairies ou de champs de blé ou de luzerne qui ont pris la place de la forêt. Après un parcours aux pentes adoucies où, peu après être repartis, nous passons dans le Gard, nous rejoignons Lanuéjols où nous attendons les derniers avant de continuer notre parcours en pente douce sur le causse. Un peu plus loin, un immense troupeau de brebis reste indifférent à notre passage coloré. Arrivés au bout du causse, nous entamons la superbe descente qui va nous mener à Trèves. La vallée du Trèvezel est splendide vue d’en haut. Nous faisons plusieurs pauses dans la descente. La route devient de plus en plus étroite ce qui ajoute à son charme, et une belle vue sur les toits du village de Trèves, blotti au fond de la vallée, termine cet enchantement.

 


image d'un voyageNous investissons les tables de la place centrale de Trèves, au bord du Trèvezel, pour notre déjeuner au soleil. Après le repas, même pas dérangé par un véhicule à moteur, certains vont investir le café local. Après leur retour, nous retraversons le village pour prendre la route des gorges du Trèvezel qui monte d’abord doucement. Richard et Christine, qui sont en général en queue de peloton car en trike lourd non motorisé, nous demandent de ne pas les attendre. Jacques et Nicole décident de rester avec eux. Le temps frais nous incite à rester couverts tant que la pente n’est pas plus forte. La gorge devient de plus en plus étroite et le Trévezel n’est plus qu’un torrent cherchant sa route entre les rochers. Nous faisons une pause pour prendre quelques photos, puis nous reprenons notre lente montée dans cette très belle vallée. La fin est plus pentue. Nous passons au-dessus de l’usine électrique du Roquet alimentée avec l’eau du Bramabiau par une conduite forcée. Un peu plus haut, une jolie cascade donne une bonne idée des pentes environnantes. Nous passons Villemagne, puis nous rejoignons la route de Camprieu à Meyrueis où nous attendons les derniers. Chantal a dû attendre un peu que son moteur refroidisse dans la montée.

 


image d'un voyageUne fois le groupe rassemblé, nous repartons sur cette belle route qui descend en douceur et qui, après la forêt, nous offre une vue imprenable sur la vallée du Trèvezel et les montagnes au-delà du Causse Noir vers le Sud. Nous passons le col de Montjardin à 1016 m puis nous continuons à descendre vers le bord du causse et la vallée de la Jonte, passant devant une prairie pleine de brebis. Après une petite remontée, nous arrivons à la limite du Gard et de la Lozère au lieu-dit le Bout-de-Côte, qui porte bien son nom, puisque c’est là que commence la descente vers la vallée. Nous attendons les derniers en faisant des photos, puis une fois rassemblés, nous fonçons dans la descente. Inutile de dire que les trikes de course sont largement devant. En moins d’une demi-heure nous nous retrouvons à Meyrueis et nous sommes au camping aux environ de 16h00 sous un beau soleil après avoir parcouru un peu plus de 51 km pour un dénivelé de près de 1000 m. Richard, Christine, Jacques et Nicole arrivent environ une heure après nous. Le vent a été froid toute la journée, mais la soirée annonce une belle journée pour demain, confirmant la prévision de la météo.

 

Vendredi 11 mai 2018

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageLe thermomètre affiche zéro ce matin au lever. Yvon, lassé de camper sous la tente, décide de nous abandonner et de rentrer chez lui. Pourtant, la journée s’annonce très belle avec un ciel sans nuage. Nous sommes donc 24 au départ, Simon et Raphaël étant décidés à tenter l’aventure du Mont Aigoual avec leurs vélos droits. Comme hier, le quatuor des derniers montera à son rythme et nous ne les attendrons pas. Pendant le briefing, le gamin de la gérante du camping, harnaché avec anorak et bonnet, rôde au milieu du groupe, émerveillé par nos couleurs vives et nos vélos bizarres. Je donne le départ sous l’œil un peu déçu de notre ami Yvon à qui nous faisons nos adieux. Nous traversons le village et prenons à l’inverse la route par laquelle nous sommes revenus hier soir. Dès que ça monte un peu, nous nous arrêtons pour alléger la tenue, d’autant que le soleil commence à chauffer un peu. Nous nous regroupons en haut de la côte, au passage dans le Gard où nous nous sommes arrêtés hier soir. Le soleil commence à bien chauffer et c’est très agréable après les jours humides et froids que nous venons de passer. Une fois le groupe reconstitué et les derniers ayant récupéré, nous repartons sur le Causse Noir en direction du col de Montjardin. Passé le col, nous faisons une pause photo devant le magnifique paysage des gorges du Trèvezel sous un ciel limpide d’un bleu profond.

 


image d'un voyageEnsuite, la route monte lentement mais sûrement. Nous nous arrêtons à l’abîme de Bramabiau, juste avant le point de vue. La cassure du bord du causse est impressionnante avec la rivière qui descend en cascade. Après une bonne série de photos, nous reprenons la route qui redescend un peu jusqu’à Camprieu où nous passons par-dessus le Bonheur avant de continuer notre montée vers l’Aigoual. Nous poursuivons notre montée qui est longue mais facile avec une route bien revêtue. Nous faisons une pause devant la maison de l’Aigoual au col de la Serreyrède (1299 m). Cécile et Maryse nous y attendent. Nous y trouvons aussi un homme avec un vélo couché blanc qui vient de monter par l’Espérou. Nous discutons un moment et je lui laisse ma carte. Il n’est pas inscrit sur le forum Vélorizontal. On se retrouvera un peu plus tard au sommet. Nous repartons pour les derniers kilomètres. La montée n’est pas trop dure et le soleil est de la partie, donc tout va bien. Nous passons le col de Prat Peyrot (1380 m) et peu après, nous dépassons le seuil de la forêt. Le paysage se dévoile et avec ce temps clair, c’est un enchantement. Le regard porte très loin à l’horizon et bientôt, nous avons la même vue dans toutes les directions.

 


image d'un voyageFinalement, nous arrivons au sommet (1567 m) au milieu de la foule des touristes. Nous nous installons sur l’herbe au soleil et à l’abri de la brise qui reste un peu fraîche – nous sommes quand même à plus de 1500 m – pour le pique-nique. Un peu plus loin, des névés brillent au soleil. Avec la météo de ces derniers jours, la neige est loin d’avoir fondu. Il en est de même sur certains sommets à l’horizon. Nos vélos attirent les curieux qui entrent et sortent du restaurant. Après déjeuner, nous retrouvons le cycliste à vélo couché rencontré au col de la Serreyrède. Il me demande de le prendre en photo avec son appareil. Je réaliserai, après coup, que je n’ai pas pensé à le prendre avec le mien. Les accros au café vont faire la queue au bar, puis nous nous décidons à repartir après que notre doyen, commercial averti, ait fait la pub de nos montures à trois roues auprès d’un couple visiblement intéressé. En quittant le sommet, nous croisons Richard et Christine qui y arrivent. Ils nous disent que Jacques et Nicole ont dû abandonner pour repartir chez eux suite à un problème familial. Pendant que nos deux amis s’installent pour déjeuner, nous nous lançons dans la descente vers le col de Perjuret.

 


image d'un voyageÀ peine un kilomètre plus loin, Philippe, qui s’est arrêté pour photographier une paire de névés au-dessus de la route, fait essayer son tricycle à une jeune cycliste qui montait en sens inverse. Nous fonçons dans la descente. Devant nous, la colline est jaune. Les genêts sont en fleurs. Après une petite remontée, nous reprenons la descente pour passer le col de Fourques (1040 m), puis nous nous regroupons au col de Perjuret (1031 m) après une petite remontée facile. La suite est un vrai toboggan qui plonge sur Meyrueis où nous arrivons de très bonne heure après une partie de plaisir. Nous nous arrêtons devant le garage local où sont remisées des automobiles anciennes. Le patron viendra même en démarrer une pour le plaisir des spectateurs. Arrivés au camping, le compteur affiche près de 58 km et 1055 m de dénivelé. On a fait ça sans douleur, en montant par le côté le plus facile. On aura quand même passé cinq cols dans la journée. À la soirée, profitant des conditions exceptionnelles, nous nous retrouvons pour un apéritif offert par l’AFV sur les tables devant l’entrée du camping. Un moment convivial au soleil couchant qui fut fort apprécié.

 

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