Itinérance – 06/2025
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Mardi 17 juin 2025
Le parcours
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Le récit
C’est sous un soleil radieux et un ciel bleu que se déroule le briefing ce matin. Comme le camping est peu peuplé et que nous sommes loin des rares vacanciers, il se déroule sur notre emplacement. Peu après notre départ, nous arrivons à Alvignac où nous nous arrêtons d’abord à la boulangerie, puis à l’épicerie un peu plus loin. Nous repartons bientôt en direction de Carennac. C’est d’abord une belle descente bien fraîche sous les arbres, puis nous remontons jusqu’à Miers où nous retrouvons le relief du causse. Des montées et descentes faciles et finalement une grande descente dans la vallée de la Dordogne nous amène à Carennac où nous nous arrêtons devant le château. Après quelques photos devant le buste de Fénelon nous dévorons la traditionnelle banane. La chaleur commence à se faire sentir et nous allégeons les tenues avant de reprendre la route.
Nous traversons la Dordogne et peu après, nous quittons le Lot pour la Corrèze. Nous passons devant le château de Bilhac où ça grimpe fortement. C’est là que Roberto commence à avoir des difficultés avec son assistance électrique, comme souvent, un problème de connectique vite résolu. Après une partie plate jusqu’aux Bothies, la route remonte jusqu’à Sioniac. Ensuite, une belle descente bien pentue conduit au fond de la vallée de la Dordogne, jusqu’à Beaulieu-sur-Dordogne. Nous faisons une pause photo avant d’arriver en bas. Dans un virage de la route, nous découvrons la ville entourée de verdure, juste en-dessous de nous. Nous repartons bientôt pour terminer la descente et rejoindre le centre ville. Nous rangeons les vélos à l'ombre sur l'esplanade de l'abbatiale Saint-Pierre de Beaulieu-sur-Dordogne. La visite de l’abbatiale mérite le détour autant que la place pavée entourée de bâtiments historiques. Le tympan est superbe et l’intérieur ne dépare pas. Un bel orgue, des retables avec des dorures superbes, de beaux vitraux et une hauteur intérieure impressionnante.
Après la visite, nous quittons le centre historique en passant sous la porte Sainte-Catherine. Nous rejoignons les bords de Dordogne en passant par une ruelle étroite qui longe le cimetière. La suite est un sentier juste au bord de l’eau qui donne quelques frissons à Muriel. Nous nous installons sur un banc pour déjeuner à l’ombre au bord de la rivière. La poignée de commande du frein de parking du vélo de Muriel n’est plus fixée au guidon et le freinage n’est plus efficace, l’obligeant à ranger son vélo à plat. Au moment de repartir, la chaîne du vélo de Martine casse. C’est décidément le jour des problèmes techniques. Après réparation, nous repartons en remontant la vallée de la Dordogne d’abord sur la route de Tulle assez fréquentée, puis ensuite à droite en direction d’Argentat-sur-Dordogne. C’est assez facile et nous roulons bien. Nous arrivons au camping de Monceaux-sur-Dordogne, juste avant Argentat, vers 15h30. Nous montons les tentes, mais le centre aquatique n’ouvre qu’à la fin du mois. Nous nous contentons d’une douche dont, heureusement, on peut régler la température. Nous avons parcouru un peu moins de 55 km pour 590 m de dénivelé aujourd’hui ce qui nous fait 159 km pour 2108 m de dénivelé depuis le début de cette aventure.
Mercredi 18 juin 2025
Le parcours
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Le récit
La météo nous prévoit un degré de plus chaque jour jusqu’à la fin de la semaine. Il va faire de plus en plus chaud. Pas un nuage dans le ciel et le soleil est déjà présent lors du briefing. Muriel et Pascal ne sont pas prêts de retirer la protection solaire de leurs trikes. Nous quittons le camping pour prendre la route d’Argentat-sur-Dordogne où nous arrivons très vite. Nous nous arrêtons au supermarché U-Express pour faire les courses. En repartant, nous nous arrêtons au bout du pont sur la Dordogne pour quelques photos des quais vus d’en-haut. Nous quittons la ville et sa circulation matinale pour remonter le cours de la Dordogne sur la rive gauche. Nous passons devant le barrage du Sablier puis nous nous arrêtons devant la chapelle de Glény pour quelques photos. Le coin est joli, mais la chapelle est fermée. Le soleil commence à chauffer et nous passons à la tenue allégée. Nous continuons jusqu’au barrage du Chastang. Après quelques photos en bas du barrage, nous grimpons au-dessus. Après une pause réconfortante, nous passons sur le barrage pour longer la rive droite de la retenue avant de grimper à Saint-Martin-la-Méanne.
Nous traversons le village puis nous prenons à gauche la route de la Roche-Canillac. Elle rejoint la vallée du Doustre que nous traversons à Pont-Gival, en-dessous de la Roche Basse. Nous faisons une pause à l’ombre devant le moulin à côté du pont. Un peu après, nous nous arrêtons au point de vue sur le site de la Roche Basse. Le village ancien avec sa tour emblématique émerge de la verdure. Nous terminons de contourner le village sur cette petite route qui grimpe, puis nous arrivons en haut devant l’entrée du château de Beaufort. Deux superbes tilleuls en marquent l’entrée mais le château est caché par la végétation. Nous traversons le village haut, puis nous continuons jusqu’à Gumond où est prévue la pause méridienne. Nous sommes un peu déçus, les toilettes sous la salle des fêtes sont fermées à clé et la pancarte a été retirée, et l’ombre est rare. Finalement, nous trouvons un peu d’herbe pour nous poser à l’ombre dans l’impasse de la fontaine.
Nous continuons la route et traversons Saint-Pardoux-la-Croizille, puis nous prenons à droite la route du barrage de la Valette. Après avoir fait quelques photos, nous traversons le barrage en bas duquel un tuyau crache l’eau qui subsiste dans le Doustre, puis nous continuons par les petites routes menant à Marcillac-la-Croizille. Au carrefour au niveau de Teyssonière, nous trouvons deux personnages en paille habillés pour l’hiver avec pull en laine et écharpe, un comble vu la chaleur de cet après-midi. Ils sont assis devant une brouette qui a du contenir des fleurs à une époque plus clémente. Une pancarte les appelle « nos bons vieux de Teyssonière ». Après quelques photos, nous reprenons la route pour rejoindre Marcillac-la-Croizille. Nous descendons jusqu’au camping au bord du lac de la Valette. Il y a beaucoup de monde, contrairement à tous les campings rencontrés jusque là. Le coin est très touristique. Nous nous installons à l’ombre, profitons de la piscine et de la fin de l’après-midi écrasée de chaleur. Nous avons parcouru 46 km pour 829 m de dénivelé, soit 205 km pour 2937 m de dénivelé depuis le début.
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