Itinérance – 06/2025
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Mercredi 25 juin 2025
Le parcours
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Le récit
Ce matin encore le ciel est bleu sans nuages. Nous quittons le camping après le briefing et nous contournons Salers par le nord. Nous commençons par une belle descente où Martine a du mal à nous suivre, n’ayant plus la possibilité de pédaler dès que la vitesse est un peu trop grande. Nous l’attendons un peu puis modérons l’allure. Nous traversons la route d’Aurillac puis nous prenons à gauche une petite route qui descend jusqu’à Loupiac où nous nous arrêtons à l’épicerie locale, le Cantal’temps. Nous sommes en avance d’une demi-heure sur l’ouverture, mais la patronne qui est déjà là décide d’ouvrir pour nous. Après les courses, certains se décident pour un café qu’on peut prendre sur place. Nous continuons la route pour terminer la descente jusqu’au pont Chabus sur la Maronne puis nous remontons de l’autre côté. Dans la montée, nous faisons une pause photo face aux ruines du château de Branzac qui nous est apparu dans une trouée de la forêt. La pente devient très raide sur cette petite route, puis nous passons le hameau de Luc et nous arrivons sur le plateau où nous faisons une pause à l’ombre.
Nous repartons après la traditionnelle banane, pour rejoindre le village de Besse où nous sommes accueillis par un tapis de roses entourant la place. Les décors à base d’outils traditionnels agrémentent l’endroit. Après un bout de route sur le plateau, nous descendons dans les gorges boisées de la Bertrande pour remonter de l’autre côté en longeant le ruisseau d’Encazes. La grimpette nous amène à Saint-Illide, un petit village inondé de soleil, où l’ombre d’un platane nous accueille pour un déjeuner sur l’herbe. Ensuite, nous descendons dans la vallée de l’Etze où nous faisons une brève pause photo sous le soleil brûlant devant le château de Vals, pour remonter de l’autre côté. La côte est encore bien raide sur cette petite route au centre envahi d’herbe et de mousse. Heureusement, nous sommes dans la forêt, à l’ombre. Nous rejoignons une route un peu plus grande à la pente moins prononcée, puis nous arrivons à Saint-Santin-Cantalès. Nous traversons le village puis nous redescendons dans la vallée de l’Etze. Nous traversons la rivière puis nous prenons à droite une route qui passe devant le joli pigeonnier de Bruel.
Nous montons jusqu’à Nieudan où nous faisons une pause devant la mairie. Roberto a perdu la vis de maintien de sa manette de changement de vitesses en bout de guidon. Il bricole une réparation provisoire qui sera consolidée à la soirée au camping. Sur une suggestion de l’un d’entre-nous, nous décidons d’aller un peu plus haut dans le village à l’ombre des arbres de l’aire de jeu. Martine manque le chemin d’accès et file sans entendre le rappel de Muriel et de Maryse qui étaient juste derrière elle. Voyant qu’elle a filé, nous pensant devant, je pars pour la rejoindre. Je la rattrape juste avant Laroquebrou, notre destination du jour. Nous attendons les autres puis nous rejoignons ensemble le camping municipal où nous nous installons. Avec Roberto nous allons chercher des bières fraîches à la supérette du village et nous dégustons un apéritif dans la salle commune dont nous apprécions la fraîcheur car elle n’a pas été ouverte de la journée. En soirée, le ciel se couvre et une tempête de quelques minutes nous oblige à renforcer le haubanage des tentes. Heureusement ça ne dure pas et l’orage sans vent qui suit déverse un vrai déluge pendant que nous dînons dans la salle. Nous avons parcouru un peu plus de 56 km pour 783 m de dénivelé, soit 527 km et 8632 m de dénivelé depuis le début de notre périple.
Jeudi 26 juin 2025
Le parcours
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Le récit
Il a plu toute la nuit, mais ça s’est arrêté dès qu’on a commencé à démonter les tentes. La brume dépasse au-dessus de la Cère devant le château, mais le ciel s’éclaircit peu à peu en on voit un peu de bleu entre les nuages. La température a baissé mais le temps du briefing, les nuages ont presque disparu. Nous rejoignons la supérette Utile pour les courses, puis nous passons à la boulangerie. Ensuite, nous quittons Laroquebrou en prenant, de l’autre côté de la Cère, la route de Saint-Céré. Nous montons jusqu’au Brascou où nous faisons une petite pause devant une immense grange pour alléger la tenue. Nous repartons bientôt pour traverser Siran puis nous descendons jusqu’au Pont-de-Rhodes où nous quittons le Cantal pour le Lot et où nous faisons une pause collation. La suite du parcours est facile, globalement plate et une belle descente nous amène à Saint-Céré, au fond de la vallée de la Bave, dominé par les ruines du château. Nous nous installons pour le déjeuner sur les bancs devant le syndicat d’initiative. Après le déjeuner et un petit tour au café local pendant que je garde les vélos, nous reprenons la route.
Nous longeons la rive gauche de la Bave, puis nous prenons à gauche vers Saint-Jean-Lespinasse. Dans la montée, nous faisons une pause photo devant le golf et le château de Montal. Nous traversons Saint-Jean-Lespinasse puis nous prenons une petite route à gauche qui se termine par une grosse bosse afin de rejoindre la route de Gramat assez fréquentée. Nous aurions pu éviter ce passage difficile en prenant la route de Gramat un peu plus tôt, ce qui me vaut quelques quolibets de mes compagnons. Finalement, nous prenons cette route pour quelques centaines de mètres puis nous prenons à droite sur Saint-Médard-de-Presque. Nous traversons le village puis continuons vers Autoire. C’est une petite route qui grimpe bien. Arrivés en haut, nous avons une belle vue sur Loubressac et son château. Après quelques centaines de mètres à flanc de colline, nous descendons doucement sur Autoire où, après avoir traversé le village, nous nous arrêtons pour une pause photo devant le château de Limargue.
Autoire, l’un des plus beaux villages de France, mérite un arrêt photo prolongé. Outre le château de Limargue devant lequel nous sommes arrêtés, l’ensemble du village avec ses vieilles maisons en pierres jaunes mérite une balade. D’autre part les ruines du château des Anglais, datant des XIe et XIIe siècles, accrochées à la falaise au-dessus du village, ainsi que le cirque et la cascade attirent les touristes. Après quelques photos sous le regard curieux des passants, nous continuons la route qui grimpe vers la cascade. Dans la montée, on a une belle vue sur les falaises de l’autre côté de la vallée. On y distingue les fortification devant les grottes. Nous faisons halte pour voir la cascade. Nous prenons le chemin qui passe au-dessus mais on ne voit pas grand-chose à cause de la végétation. Avec Roberto, nous prenons le chemin qui descend au pied de la falaise, mais celui-ci va trop loin et nous renonçons. Nous reprenons les vélos pour finir la montée sur le causse et rejoindre le camping de Thégra à Ventoulou où la piscine couverte et chauffée est la bienvenue. Nous avons parcouru 51 km et 824 m de dénivelé aujourd’hui, soit 578 km et 9456 m de dénivelé depuis le départ.
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