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Itinérance – 06/2025

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Lundi 23 juin 2025

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, il y a quelques nuages, mais il fait encore bien chaud. Nous faisons le briefing devant l’entrée du camping. Le patron, à qui nous avons raconté hier soir nos déboires sur la voie verte, me donne une clé pour ouvrir les barrières. Un cadeau précieux qui me servira sans doute un jour, merci. Nous rejoignons Mauriac, passant à la boulangerie, puis au supermarché. Après les courses, nous coupons par des petites routes dans une zone résidentielle pour rejoindre la route d’Ally. C’est une belle descente sur une route bien lisse et très pentue jusqu’au pont sur l’Auze. Elle remonte de l’autre côté jusqu’à Ally. Peu après avoir traversé le village, nous prenons à gauche une petite route qui descend jusqu’au pont sur le ruisseau d’Incon, puis nous remontons de l’autre côté. Après un plateau, nous descendons jusqu’à la Gare où nous traversons les voies du Pédalorail du Grand Pays de Salers. Une banderole bloque le passage de la voie ferrée, indiquant aux pédaleurs de passer à pied en poussant le chariot. Bienvenue dans le pays où la priorité est systématiquement à l’automobile. On se souvient d’un temps où on arrêtait les voitures pour laisser passer le train.

 


image d'un voyageNous continuons jusqu’à Loupiac, puis jusqu’à Sainte-Eulalie où nous nous arrêtons pour déjeuner sur la table derrière l’église. Les toilettes et le bar sont fermés, mais nous sommes à l’ombre sous les tilleuls. Nous repartons après déjeuner pour suivre la vallée de la Maronne jusqu’à Saint-Martin-Valmeroux où nous nous regroupons près de l’église en pierres grises du pays. Nous repartons en passant devant la halle et la fontaine pour continuer à suivre la vallée de la Maronne. Nous faisons un arrêt photo devant le château de Palmont. Toutes les fenêtres sont ouvertes, visiblement il est habité. Peu après, la route monte vers Salers. Nous passons sous le château de la Pierre juste avant d’arriver à Salers. Malheureusement, il est en travaux et ça gâche un peu les photos. Finalement, après une belle montée en trois lacets, nous arrivons à Salers où nous laissons les vélos le temps d’un petit tour au café et d’une visite rapide de la cité.

 


image d'un voyageNous rejoignons la place Tyssandier d'Escous où trône une superbe fontaine. La place est entourée de superbes bâtiment historiques avec des tourelles, des portes ouvragées, et des toits d’ardoise épaisse. La plupart des murs sont en pierre grise du pays. Nous échouons finalement au bar chez la Préfète où les boissons fraîches sont les bienvenues. Nous reprenons ensuite nos vélos pour rejoindre le camping où nous sommes accueillis à bras ouverts par le gérant. Il tutoie tout le monde et nous laisse choisir notre emplacement. Le camping est bien rempli car la région est très touristique. Il n’y a ni bar ni piscine ici, mais le village n’est pas loin. Bien que nous soyons à plus de neuf cent mètres d’altitude, la température reste très élevée et ça ne baisse pas vite en soirée. Sans doute encore un signe du changement climatique. Finalement, nous montons les tentes et nous contentons d’une douche qui est toujours la bienvenue. Nous avons parcouru près de 47 km pour 971 m de dénivelé. Ça nous fait 398 km pour 6347 m de dénivelé depuis notre départ de Montayral.

 

Mardi 24 juin 2025

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageAujourd’hui, nous faisons une boucle sans bagages pour monter au Pas-de-Peyrol, au pied du Puy Mary. Martine a décidé de rester au camping. Le ciel bleu nous annonce encore une journée bien chaude. Le départ est différé d’une demi-heure. Nous quittons le camping et rejoignons Salers pour une petite visite à vélo. Nous passons sous le beffroi, puis nous rejoignons la place Tyssandier d'Escous que nous avons visitée hier. Nous descendons dans la vallée de la Maronne en passant sous le château de la Pierre puis nous remontons le long de l’Aspre jusqu’à Fontanges. À l’entrée du village, nous faisons une halte devant la chapelle monolithe Saint-Michel. En forme de croix, elle a été creusée à la dynamite dans le rocher et inaugurée le 29 septembre 1901. Une statue de la Vierge a été érigée sur le rocher en 1876. D'une superficie de 130 m2 sur 7 à 8 mètres de haut, la chapelle comprend une archivolte romane ornée du blason de Fontanges, un autel de pierre, un vitrail et une grille en fer forgé. À notre arrivée, la grille permettant l’accès à la chapelle est fermée. Nous montons sur le rocher jusqu'à la statue par l’escalier latéral. Pendant que nous admirons le paysage vu d’en-haut, une personne vient ouvrir la grille d’accès à la chapelle. Nous redescendons pour une visite, puis nous reprenons la route.

 


image d'un voyageNous traversons le village de Fontanges, puis nous continuons de remonter la vallée de l’Aspre. Nous faisons une pause photo face au château de Seilhols. Un monolithe rocheux émerge de la verdure à sa gauche. Juste après, la pente s’accentue et nous faisons une autre pause photo au Roffet. En repartant, nous arrivons tout de suite au col de Saint-Georges (954 m) où la banane traditionnelle est la bienvenue. Une courte descente nous mène sur la route qui vient de Saint-Projet-de-Salers puis nous attaquons la montée au col de Légal. Des pancartes à l’attention des cyclistes indiquent tous les kilomètres la pente moyenne à venir et la distance restante pour atteindre la col. Ça monte franchement, avec une pente annoncée à 8 %, pour s’adoucir un peu vers la fin. Finalement nous arrivons au col qui affiche 1231 m. Une belle descente où Roberto m’accompagne filant comme le vent, nous amène au col de Bruel (1038 m). Nous attendons les autres puis nous continuons en direction de la vallée de Mandailles cette route globalement descendante. Le repas était prévu à Houade, mais nous arrivons trop tôt pour nous arrêter là. Nous continuons jusqu’en bas où nous prenons à droite pour traverser la Jordanne et rejoindre la route qui vient d’Aurillac et mène au Pas de Peyrol.

 


image d'un voyageC’est là que nous décidons de déjeuner, dans un abri-bus qui nous abrite du soleil, mais pas trop de la chaleur que le toit en fibre ondulée laisse bien passer en-dessous. Après déjeuner, nous reprenons la route qui monte doucement le long de la Jordanne. Nous nous arrêtons devant l’église de Saint-Julien-de-Jordanne pour une petite visite. À Mandailles, nous passons de l’autre côté de la rivière puis nous faisons une pause café au Bout du Monde, le restaurant du Mas, entre la route et la rivière. La chaleur est de plus en plus forte. On n’imagine pas ça en altitude. En repartant, nous décidons d’aller jeter un œil à la cascade du Luc. Nous prenons à droite une petite route qui descend jusqu’à la Jordanne, puis remonte de l’autre côte au hameau de Liadouze que nous traversons pour plonger sur une route en très mauvais état. Une promeneuse nous indique où trouver la cascade. Nous nous arrêtons devant la pancarte qui indique le chemin et avec Roberto, nous allons voir à pied. Ça grimpe beaucoup et il y a juste un filet d’eau qui coule sur une belle dalle d’une vingtaine de mètres. La personne qui nous a renseigné nous dit qu’il y avait plein d’eau la semaine précédente. Nous remontons à la limite du patinage pour rejoindre la route du Pas de Peyrol.

 


image d'un voyageÀ partir de là, la pente du col s’accentue car nous nous éloignons de la vallée. Les dix kilomètres de montée sont jalonnés par des pancartes pour les cyclistes, comme pour le col de Légal. Les pentes ne sont pas très fortes hormis une partie à plus de 8 %. Nous faisons plusieurs pauses dans la montée. Muriel s’inquiète car sa batterie est presque déchargée. Elle ne finira pas la montée. Finalement, ils échangent leur trike avec Pascal, mais les réglages du pédalier ne sont adaptés ni pour l’un ni pour l’autre. Nous sortons de la forêt pour atteindre la zone des alpages. Pascal et Muriel sont loin derrière. Nous les attendons un peu avant le col en admirant la vue sur la vallée de Mandailles ponctuée par deux gentianes en fleur. Finalement, nous les voyons en-dessous émerger de la forêt et ils ne tardent pas à nous rejoindre. Après une pause réconfortante, bien qu’en plein soleil, nous reprenons la montée. Dans le dernier lacet où nous voyons apparaître les bâtiments du Pas de Peyrol, une pancarte indique le col de Redondet (1531 m). Si on en croit la carte IGN, ce col est plus haut sur le chemin qui part de là et il est à 1639 m. Sans doute une fantaisie pour les touristes.

 


image d'un voyageNous arrivons finalement au Pas de Peyrol où une jeune cycliste nous fait aimablement une photo du groupe. Les boissons fraîches du bar local sont les bienvenues. Nous redescendons le long du cirque du Falgoux. La pente est très forte (15 %), mais la route est large et nous sommes prudents. La suite est un vrai toboggan sur un bitume bien lisse (le tour de France passe régulièrement par là), puis nous prenons à gauche la route de Salers qui remonte au grand dam de Muriel poussée par Roberto qui a de la batterie de réserve. Nous avons d’abord une belle vue sur la vallée du Falgoux à droite, puis la forêt nous engloutit. Nous arrivons finalement au col de Néronne (1241 m), sixième et dernier col de la journée. La suite est une longue descente qui nous amène tout droit au camping où la douche et l’ombre sont les bienvenues. Il est 18h00. Ce fut une chaude et longue journée, mais sans grosse difficulté. Nous avons parcouru 72 km pour 1502 m de dénivelé.

 

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