Itinérance – 06/2025
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Jeudi 19 juin 2025
Le parcours
Voir le parcours prévu sur Edp-Parcours
Le récit
Nous rejoignons l’entrée du camping pour le briefing après le démontage des tentes. Après une photo du groupe au complet grâce à mon pied articulé posé sur l’appui de fenêtre de l’accueil, nous quittons le camping pour rejoindre le village où nous arrêtons sur la place pour faire les courses à la supérette locale Utile, puis un peu plus loin à la boulangerie. Nous reprenons la route pour un joli parcours en forêt jusqu’à Saint-Merd-de-Lapleau où nous grimpons dans le village par une route bien raide, puis nous arrêtons devant l’église au clocher-mur orné de quatre belles cloches. L’intérieur mérite quelques photos avec son plafond en bois et ses décors colorés. Finalement, nous traversons le village et une belle descente sur une route bien lisse nous mène au fond de la vallée de la Sombre. Nous remontons ensuite jusqu’à Laval-sur-Luzège, puis nous prenons à gauche la petite route de Puyméjoux. Une belle descente dans la forêt nous mène jusqu’au pont du Vasséjoux, puis nous prenons à gauche la route qui monte à Puyméjoux. Après une pause banane dans la montée, nous arrivons au village
À Puyméjoux nous prenons la route du viaduc des Rochers Noirs. C’est l’un des plus gros points d’intérêt de cette aventure. La restauration du viaduc est achevée depuis l’an dernier et il est ouvert à la circulation des vélos et piétons au-dessus de la réserve naturelle des gorges boisées de la Luzège. Nous faisons une pause photo au point de vue dans la descente. Il y a des plateformes, aménagées avec une table, qui dominent la vallée de la Luzège et de l’une d’elles on voit, juste en-dessous, le viaduc par lequel passait autrefois le trans-corrézien. Nous terminons la descente par la route qui a été améliorée avec un revêtement neuf, une piste cyclable et des parkings. C’est superbe. Le viaduc aussi vaut vraiment le détour. Après de multiples photos et un petit jeu qui amène le vélo de Maryse à tenter de rouler sur des rails au grand dam de sa propriétaire, nous traversons le pont pour trouver de l’autre côté le tunnel fermé pour travaux. C’est dommage car nous avions prévu de remonter par l’autre côté. Nous faisons demi-tour, pas très facile avec les trikes et les remorques, puis nous revenons par l’ancienne voie ferrée qui a été aussi aménagée et monte doucement jusqu’à Puyméjoux. Elle nous évite de remonter la côte que nous avons descendue pour aller au viaduc.
Nous continuons jusqu’à Lapleau où nous retrouvons le tracé de notre route prévue. Une belle Peugeot 203 noire en parfait état est garée sur la place. Nous descendons dans la vallée de la Luzège, traversons la rivière puis remontons jusqu’à la Vieille Église, juste quelques maisons accrochées à la pente boisée au bord de la route. Nous nous regroupons à l’ombre au carrefour de la route du Gour Noir, puis nous descendons jusqu’au site où une ancienne église ruinée domine la vallée de la Luzège. Il y a des travaux en cours, mais on ne voit personne. Nous nous installons pour déjeuner sur l’herbe à l’ombre lorsqu’un véhicule de chantier arrive. Nous discutons avec le chauffeur qui dirige ici une équipe chargée de refaire les garde-corps autour du site. Il nous parle du site, des choses à voir autour, notamment de la cascade de Neyrat dont nous avons loupé le chemin d’accès dans la descente car la pancarte a été retirée, ainsi que du barrage situé en-dessous. Après le déjeuner, nous allons faire quelques photos de la vieille église dont le toit a été refait il y a quelques années alors que les ouvriers quittent le chantier, lassés de la chaleur intenable en plein soleil.
Finalement nous décidons de laisser les bagages au Gour Noir pour retourner voir la cascade de Neyrat puis, en-dessous du site du Gour Noir le barrage de la Luzège. Rouler sans remorque est un plaisir, même s’il fait très chaud. Nous sommes quasiment tout le temps à l’ombre dans la vallée de la Luzège. Nous laissons les vélos au bord de la route et suivons le sentier qui mène à la cascade. Celle-ci est superbe, même si le niveau de l’eau n’est pas très haut. Nous en profitons pour nous tremper les pieds. Après quelques photos et une trempette rafraîchissante, nous reprenons les vélos pour redescendre jusqu’au pont, remonter à la Vieille Église et reprendre la route du Gour Noir que nous descendons jusqu’au barrage. Là, nous discutons avec deux agents d’EDF qui assurent l’entretien du barrage. L’un d’entre-eux habite Liginiac et connaît notre ami Christian, modérateur du forum Vélorizontal. Nous avons prévu de passer devant sa maison demain, mais il ne sera peut-être pas là. Finalement, nous remontons jusqu’au Gour Noir, reprenons nos bagages et continuons la montée jusqu’à Saint-Pantaléon-de-Lapleau où nous nous installons au camping municipal. Nous avons parcouru un peu plus de 43 km, soit à peu près autant que ce qui était prévu, avec 995 m de dénivelé, soit 248 km et 3932 m de dénivelé.
Vendredi 20 juin 2025
Le parcours
Voir le parcours sur Edp-Parcours
Le récit
Ce matin, après le briefing au camping dont nous sommes les seuls campeurs, nous traversons la route pour aller chez le gérant récupérer nos blocs réfrigérants qu’il a mis au congélateur pour la nuit. Nous prenons la route de Neuvic dont le relief peu prononcé nous amène bientôt à la gare de Saint-Hilaire-Luc où nous faisons une pause photo. La gare est maintenant privée et habitée, mais il reste une paire de wagons sur un bout de rail dans le jardin et l’inscription Saint-Hilaire-Luc est toujours présente, de même que l’horloge de la gare, suspendue au bâtiment. Après quelques photos et quelques plaisanteries, nous reprenons la route. À l’entrée de Neuvic, nous nous arrêtons à l’Intermarché dont nous devons attendre un peu l’ouverture. Pendant que nous faisons les courses, je reçois un message de Christian, notre ami modérateur, qui me dit qu’avec la chaleur, ils sont rentrés à la maison et qu’on peut passer les voir. Après les courses, nous entrons dans la ville où nous grimpons jusqu’à la boulangerie. Nous repartons en direction de Bort-les-Orgues. Nous faisons une pause photo au barrage de la Triouzoune.
Nous repartons après un petit ravitaillement, pour rejoindre Labissière où nous faisons halte chez Chantal et Christian. Nous passons un moment devant un rafraîchissement et un café à discuter avec nos amis qui se sont trouvé des connaissances communes avec Muriel et Pascal car ils sont de Cholet eux aussi. Nous repartons en direction de Liginiac que nous traversons sans nous arrêter et continuons vers Roche-le-Peyroux sur la route peu ombragée où le soleil fait monter la température. Nous surplombons la vallée de la Diège puis après Chassagnac, nous prenons à droite pour rejoindre le site de Saint-Nazaire où est prévu le déjeuner. Arrivé avant les autres à Saint-Julien-près-Bort, j’attends assez longtemps avant qu’ils me rejoignent en me disant que Roberto a eu un problème de coupure de l’assistance sur son trike. Il est monté en musculaire. Nous continuons dans l’impasse du site de Saint-Nazaire pour y déjeuner sur l’herbe après avoir admiré le point de vue sur les gorges de la Dordogne. L’examen du trike de Roberto montre que le moteur a tourné sur son axe suite à un passage au fossé et les câbles sont trop tendus. Le problème est résolu provisoirement en donnant du mou au câble, la remise en place du moteur se fera plus tard au camping.
Après le repas, laissant Martine au parking, nous allons faire la balade jusqu’au confluent de la Diège et de la Dordogne, en suivant le chemin de croix. Il fait très chaud et Muriel fait demi-tour. Nous suivons les croix qui sont toutes numérotées. Le sentier n’est pas plat et à un moment il faut descendre pour mieux remonter après. C’est très éprouvant par cette chaleur. La récompense est au bout du chemin où l’on trouve d’abord la statue de Saint-Nazaire au sommet d’un dôme maçonné, puis l’ultime croix, la numéro quatorze, entourée de deux autres placées un peu plus bas, situées au point le plus haut au-dessus du confluent de la Diège et de la Dordogne. À notre retour, nous repartons vers Saint-Julien-près-Bort puis nous prenons à droite la route de Sarroux. Ensuite nous rejoignons la route de Bort-les-Orgues, un peu plus passante, puis nous prenons à gauche la direction du site des Aubazines où nous rejoignons le camping qui s’étend en terrasses jusqu’au-dessus de la retenue du barrage de Bort-les-Orgues. En face, nous avons une belle vue sur le château de Val sur l’autre rive du lac. La piscine de la base située hors camping n’ouvre qu’en juillet, mais nous pourrons aller en soirée prendre une boisson fraîche au bar. Nous avons parcouru 47 km pour 630 m de dénivelé aujourd’hui, soit 295 km pour 4562 m de dénivelé. Nous sommes un peu fatigués, mais davantage par la chaleur, on a eu plus de quarante degrés au soleil, que par la distance ou les côtes qui ne nous pas épargnés non plus.
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